Naturellement différent

Naturellement différent

« Naturellement différent », c’est le slogan de Pall Center. « Cela peut s’entendre de deux façons », indique Jean Bettingen, Chief Marketing Officer chez Pall Center, « “Naturellement, nous sommes différents“.

Cela se décline dans notre assortiment : nous sommes en recherche constante de produits uniques, qu’on ne trouve pas ailleurs, des dernières tendances en Europe que nous rapportons au Luxembourg, où nous avons plusieurs exclusivités. Et “naturellement différent“, c’est-à-dire plus équitables aux niveaux social et environnemental dans le choix de nos produits ».

Les premiers critères de sélection de ces produits sont la qualité et le goût, qui prévalent sur tout le reste. Viennent ensuite la proximité, puis le caractère bio. « Nous ne sacrifions pas la qualité et le goût pour avoir le local. Nous essayons en général de proposer une alternative conventionnelle et une bio pour chaque produit. Ensuite, c’est au client de faire son choix. Notre approche n’est pas d’être éducatifs ou normatifs, mais elle est d’offrir un choix de consommation avec, bien sûr, une invitation à essayer le local et/ou le bio », souligne-t-il.

De nombreux partenariats ont été tissés avec des producteurs locaux, sans passer par des centrales d’achat. « Nous soignons le contact direct », précise-t-on. Parmi ceux-ci, une collaboration toute récente avec Zäitgeméis, un maraîcher qui produit sur demande à Beckerich, la commune voisine d’Oberpallen où se trouve le siège de Pall Center. La commande est passée une année à l’avance. Rendez-vous donc en 2021 pour retrouver ces légumes dans les rayons.

Le distributeur possède ses propres ruches, gérées par un partenaire local, dont le miel est vendu dans les rayons de l’épicerie. Il développe sa propre gamme de café en collaboration étroite et quasi-exclusive avec le torréfacteur luxembourgeois Knopes et travaille avec les plus grands fournisseurs du pays, comme la boulangerie Fischer ou la boucherie Kirsch qui privilégient les produits du terroir, les bêtes élevées sur notre territoire. Pall Center a en outre été le premier à introduire le Fair Mëllech dans les rayons d’un supermarché et le premier acteur de la grande distribution à proposer exclusivement des bananes Fairtrade. Il a également lancé sa propre marque de prêt à manger, nommée racines, en exclusivité avec ses partenaires locaux Cocottes et Kirsch.

Mêmes sources d’approvisionnement dans les restaurants du centre commercial ; toutes les activités sont liées, avec une seule centrale de gestion.

Pour les fruits et légumes, l’approvisionnement se fait via des grossistes, mais le saisonnier est privilégié autant que possible. Pall Center possède même sa propre serre où sont cultivées des salades et des herbes aromatiques en aquaponie, un système qui fonctionne en circuit clos dans lequel les racks de production sont reliés à un bassin où vivent des poissons. L’eau de ce bassin, qui contient les déjections des poissons, sert de fertilisant pour les végétaux et les feuilles qui tombent dans l’eau nourrissent les poissons. La production n’est pas assez importante pour être commercialisée, mais elle est utilisée dans la restauration.

Pall Center est en train de mener un projet avec l’Université de Luxembourg en vue d’implémenter dans ses épiceries, dès l’année prochaine, une application mobile qui permet de mesurer l’impact des informations données aux acheteurs sur leurs choix de consommation.

En ce qui concerne la gestion des déchets, les ventes sont analysées avec précision afin de toujours avoir le bon stock, la bonne rotation dépendant du fait que ce soit le week-end ou la semaine. « Nous observons une grande différence entre les tailles de magasins : plus ils sont petits, moins on a de déchets en termes absolu et plus on en a en termes relatifs », note Jean Bettingen. Pall Center est, en outre, un des premiers partenaires locaux à avoir adhéré à la démarche anti-gaspillage proposée par Food4All, il y a plus d’un an déjà dans son magasin d’Oberpallen, puis dans ceux de Strassen et Steinsel.

Mélanie Trélat

Article tiré du dossier du mois « Consom’acteurs, Holmes ? Alimentaire, mon cher Watson ! »

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Publié le lundi 15 juin 2020
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