Une espèce de laboratoire du futur

Une espèce de laboratoire du futur

Le groupe OIKOPOLIS fête ses 25 ans de mise sur le marché des aliments bio

Une espèce de laboratoire du futur“

Le groupe OIKOPOLIS fête ses 25 ans de mise sur le marché des aliments bio

Un bon quart de siècle de mise sur le marché Luxembourgeois vient d’être complété par les initiatives BIOG et NATURATA Luxembourg. Tout d’abord, elle visent à la promotion des produits issus de l’agriculture écologique luxembourgeois. En outre, le groupe OIKOPOLIS qui s’est formé autour de la coopérative des fermiers bio du Luxembourg (BIOG), s’occupe de la distribution des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions écologiques. A quoi s’ajoute la participation aux sociétés ayant des objectifs similaires. Ainsi, une dizaine des initiatives de petite taille profitent déjà des synergies liées à la commercialisation conjointe de leurs produits biologiques ou bien biologiques-dynamiques.

Qui plus est, le groupe OIKOPOLIS a réussi d’établir de nouvelles formes de négociation même en dehors du sein du groupe, à savoir dans la communication avec des partenaires comme p.ex. une chaîne de grandes surfaces tout à fait conventionnelle.

Des „entretiens du marché“ à la table ronde

 Dans les « entretiens du marché » organisés régulièrement par groupe de produits, et auxquelles tous les acteurs concernés peuvent participer, les initiatives OIKOPOLIS visent à optimiser les valeurs ajoutées à chaque niveau de la production vers la consommation. Au centre de ces entretiens « à la table ronde » se discutent des thèmes tels que la régulation des quantités produites, la fixation du niveau des prix ou encore la communication des avantages des produits issus de l’agriculture biologique. Ainsi, on essaie de neutraliser un peu l’unilatéralisme de l’économie de marché par une coopération de tous les acteurs de la chaîne : production, commerce et consommation. Le succès est évident, car la pression sur les prix du producteur/fermier a pu être atténuée.

Les initiateurs du projet OIKOPOLIS ont donc de quoi se réjouir – et des observateurs extérieurs se joignent à cette évaluation favorable. C’était surtout manifeste dans le cadre d’une séance académique qui s’est tenu ces jours au centre culturel de Mamer et où un expert-conseiller/rechercheuer suisse et deux ministres luxembourgeois ont intervenu. D’abord, c’était à Tom Kass, fermier Demeter et président du conseil de surveillance d’OIKOPOLIS Participations, de présenter les orateurs de la soirée, à savoir Marc Emering, président de la coopérative des fermiers bio du Luxembourg, Roland Majerus, président du conseil d’administration de NATURATA Luxembourg, Änder Schanck, président du directoire d’OIKOPOLIS Participations et les trois invités externes qui ont unaniment salué le travail effectué par le groupe OIKOPOLIS.

Tel un phare dans le brouillard

Le professeur-conseiller Ueli Hurter, co-directeur de la section agricole de l’Ecole de Science de l’esprit au Goetheanum / Suisse prôna le » modèle OIKOPOLIS « en le comparant à un phare dans un océan de théories et systèmes économiques. Ayant parcouru les mers tumultueuses et parfois brumeuses, le signal émis par ce phare serait autant clair que réconfortant : „ terre, terre !“ Dans le mots de M Hurter, ce signal équivaut à une invitation à mettre le pied sur ces terres de l’économie communautaire, voire associative, qui s’applique déjà au sein du groupe OIKOPOLIS faisant de celui-ci „une espèce de laboratoire du futur“.

Carole Dieschbourg, Ministre luxembourgeoise de l’Environnemt, plaça son intervention sous la devise „qui sème l’utopie, récolte la réalité“ en soulignant que l’ancienne „vision“ d’une agri-culture écologique au Luxembourg est de longtemps arrivée au cœur de la société. Cependant ou pour cette raison justement, cette forme d’agriculture durable et » orientée vers le futur“ aurait besoin d’être soutenu. Les minstères concernés, a-t-elle ajouté, continueraient de promouvoir l’agriculture écologique au Luxembourg.

Ensuite, Fernand Etgen, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et de la Protection des consommateurs, déclara que notamment des fermes de petite taille luttent quotidiennement pour leur survie. Dans ce contexte, la contribution de l’agriculture écologique au ménagement des ressources naturelles ainsi que leur préservation de la biodiversité ne seraient que deux arguments de plus pour soutenir des (petits) fermiers qui pensent convertir leur mode d’exploitation.

„Oui, on peut nourrir un pays“

Le petit et le grand ont figuré aussi dans l’intervention de Marc Emering. Regrettant que la production bio serait toujours considérée comme une production de niche, le président des fermiers bio du Luxemburg a fermement affirmé » nous aussi, on veut grandir et c’est-à-dire : oui, on peut nourrir un pays ! « 

Méditant la question de l’alimentation, plusieurs auditeurs auront souhaité que, là aussi, le petit Grand-Duché serait „une espèce de laboratoire du futur“, capable de fournir de nouveaux modèles à suivre comme l’avait dit M. Hurter vis-à-vis de la démarche coopérative, voire associative entamée par le groupe OIKOPOLIS.

 

Photo OIKOP_25Joer2 : Ils se sont réjouis de l’anniversaire (dgàdr.) : Marc Emering, Claude Turmes, Fernand Etgen, Carole Dieschbourg, Ueli Hurter, Änder Schanck, Roland Majerus, Tom Kass

 

Communiqué de presse du 04. décembre 2014

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Publié le mardi 16 décembre 2014
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