Planet B, premier tour opérateur luxembourgeois « Travelife certified »

Planet B, premier tour opérateur luxembourgeois « Travelife certified »

Le 7 mars dernier, l’équipe de Susanne Salm, Product & Quality Manager, a reçu le certificat « Travelife certified » lors de l’ITB, le plus grand salon professionnel du tourisme au monde. Cette distinction est notamment une reconnaissance du rôle de pionnier de Planet B en matière de durabilité et de responsabilité sociétale dans le tourisme.

De gauche à droite : Melanie Peter, Susanne Salm, Petra Carvalho - l'équipe de Planet B
De gauche à droite : Melanie Peter, Susanne Salm, Petra Carvalho - l’équipe de Planet B - ©Planet B

Pour obtenir cette reconnaissance, la plus élevée au niveau international pour un tour opérateur dans le domaine de la durabilité, il a fallu au préalable expliquer de manière structurée comment Planet B satisfaisait à plus de 200 critères concernant la gestion de son bureau, sa gamme de produits, ses partenaires commerciaux internationaux et les informations destinées à ses clients. Au cours du processus, il est rapidement apparu à tous les participants que Planet B était sur la bonne voie depuis le début et qu’elle avait déjà réalisé de nombreuses actions par le passé.

L’authenticité ne concerne pas que le pays de destination

La marque a été établie de manière durable dès le début, l’idée de voyager de manière responsable est bien ancrée chez Planet B et est vécue au quotidien par les collaboratrices et collaborateurs. «  Il n’y a pas que nos voyages qui sont authentiques, nous aussi  », sourit Susanne, Product Manager. De sa fontaine à eau à l’électricité verte, de sa promenade de midi autour du lac d’Echternach tout proche à ses formations continues dans le domaine du voyage durable - chez Planet B, le concept tout entier est cohérent.

Responsabilité sociétale

Il ne fait aucun doute que le voyage en avion est la principale source de CO2 lors d’un voyage. On en a beaucoup parlé et on en discutera encore. L’organisateur y répond en choisissant de préférence des vols sans escale, en compensant les émissions de CO2 et en évitant autant que possible les vols intérieurs.

D’un autre côté, il convient d’examiner de près l’impact du tourisme dans le pays de destination et de renforcer ses aspects positifs. Il est par exemple important qu’une grande partie du prix du voyage soit laissée dans les régions visitées, afin de stimuler l’économie régionale, et n’atterrisse pas dans les caisses de groupes internationaux. Planet B privilégie donc les hébergements familiaux et gérés par les propriétaires, les hôtels locaux certifiés durables et les possibilités d’hébergement authentiques avec beaucoup de cachet et d’atmosphère. Cela présente l’avantage pour les voyageurs d’être des hôtes bienvenus et d’être accueillis chaleureusement.

« Nos partenaires sur place sont généralement des entreprises locales gérées par leurs propriétaires et agissant de manière durable. Grâce à notre rémunération équitable, ils peuvent investir dans le personnel et l’équipement et garantir ainsi une qualité élevée de leurs services. Tout le monde en profite, y compris les voyageurs qui découvrent la région visitée de manière authentique grâce à des voyages bien organisés  », explique Susanne, chef de produit, qui connaît et apprécie personnellement nombre de ses partenaires depuis plus de vingt ans.

Découvrir le monde

Un autre point à ne pas négliger est le programme du voyage. Hormis les points de visite classiques, les visites de petits producteurs et d’ONG, les rencontres avec les populations locales et les conservateurs de la nature sont des éléments incontournables du voyage Planet B. Cela permet aux voyageurs de découvrir non seulement l’histoire, mais aussi le présent, et de rencontrer la population locale, dont le travail est valorisé et soutenu.

«  Il faut aussi se rappeler que de très nombreuses personnes ne pourront jamais voyager et que pour elles, le contact avec les touristes étrangers est une porte sur le monde. Beaucoup maîtrisent l’anglais et profitent de l’occasion pour échanger avec plaisir et enthousiasme. » Susanne attire l’attention sur un aspect du voyage qui n’est pas non plus suffisamment pris en compte : « Il m’est par exemple arrivé plusieurs fois au Népal que des Népalais souhaitent être pris en photo avec moi (depuis leur propre téléphone portable). Dans de nombreuses régions du monde, on m’a interrogée sur différentes situations et sur des sujets d’actualité en Europe ; les gens voulaient connaître le contexte et le point de vue d’un Européen ». C’est là qu’intervient le guide local ; en tant que connaisseur de son pays et des interactions quotidiennes, il est le maillon indispensable entre les autochtones curieux et les voyageurs intrigués.

Pour certaines communautés, comme ici au Népal, la visite de touristes luxembourgeois ou de la Grande-Région représente une ouverture sur le monde.
Pour certaines communautés, comme ici au Népal, la visite de touristes luxembourgeois ou de la Grande-Région représente une ouverture sur le monde. - ©IngoBartussek/Adobe Stock

Des voyages et des hébergements particuliers

Comme le plus grand éventail possible d’aspects d’un pays/d’une région de destination sont pris en compte dans la planification du voyage, les programmes sont très variés. Planet B utilise les transports en commun lorsque cela est possible sans que la qualité en soit affectée. Cela ne pose aucun problème, surtout pour les voyages en ville, et il existe également des trains qui fonctionnent bien dans de nombreux pays non européens. Au demeurant, le fait de poursuivre son déplacement en transports publics réduit l’empreinte carbone d’un voyage.

Les contacts avec la population civile sont primordiaux : au Kirghizstan, on dîne dans des familles kirghizes, ouïgoures et dounganes, on découvre les traditions ancestrales et toujours vivantes des nomades et on passe (une fois) la nuit dans une yourte. En Colombie, les voyageurs passent plusieurs jours avec les cultivateurs et les producteurs de café du partenaire de Planet B Mondo del Caffè/Tierra de Café. À Cuba, les e-bikers logent dans des casa particulares (pensions) gérées de manière privée, dans les Pouilles au milieu de petits villages qui profitent ainsi du tourisme comme unique source de revenus, et au Sri Lanka dans différents hôtels 4-5* d’une chaîne d’hôtels sri-lankaise engagée dans le développement durable et qui soutient également la protection de la nature sur l’île.

Chaque voyage est différent, chaque voyage est particulier et la créativité de l’équipe de produits autour de la manager Susanne ne connaît pas de limites. Conformément à la devise de Planet B : le monde se réjouit de t’accueillir.

Texte de Planet B
Photo principale : Sri Lanka Hotel Jetwing Vil Uyana Sigirîya ©JetwingHotels
Article tiré du dossier du mois « Nature humaine »

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Publié le lundi 3 juin 2024
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