Art for the Planet : convaincre par l’image

Gaialux est une asbl qui a vu le jour très récemment, en avril 2022, avec l’ambition de contribuer à la transition durable du Luxembourg et plus précisément dans le cadre de l’Agenda 2030 (les 17 objectifs de développement durable de l’ONU). « Nous voulions rassembler nos expériences communes et créer du lien entre des communautés qui ne sont pas toujours connectées, comme les expatriés, autour de ce sujet. Nous souhaitons contribuer à la campagne de conscientisation du public, en particulier des jeunes, en passant notamment par les écoles », explique Tiziana Tamborrini, sustainable development expert au sein de l’asbl.

Illustrer les 17 objectifs de développement durable

Pour bousculer l’esprit des étudiants, l’équipe de Gaialux a choisi un moyen particulier : « L’art, en tant que langage, est une manière puissante de communiquer avec les jeunes générations et de sensibiliser une plus large part de la population ». L’asbl prépare donc une exposition itinérante d’œuvres d’art réalisées par des Luxembourgeois, qui seront toutes liées à un des 17 objectifs de développement durable. « En outre, chaque œuvre sera accompagnée de contenus scientifiques et narratifs, d’histoires inspirantes issues des quatre coins du globe », poursuit la représentante de Gaialux. Ceux-si seront accessibles via des QR codes.

Avant de faire circuler l’exposition complète – qui est toujours en cours d’élaboration et pour laquelle des artistes sont encore recherchés sur certains ODD précis –, un premier événement est prévu le 22 septembre en présence de l’artiste luxembourgeoise Miriam Krüger (ODD5 : égalité entre les sexes) et du senior happiness economist Francesco Sarracino, qui exposera également une de ses photographies représentant l’ODD8 (Travail décent et croissance économique). La discussion « Art for the Planet » dévoilera les aspects qui font de l’art un vecteur de transmission des messages liés à l’Agenda 2030.

Les jeunes impliqués dans le projet

C’est probablement à partir de décembre que l’exposition complète circulera. Écoles européennes et internationales, lycées, l’Université du Luxembourg, des institutions européennes (Eurostat) et administrations luxembourgeoises (Commune de Mamer) sont impliqués dans ce projet, soit en ayant fait le choix de présenter l’exposition dans leur bâtiment, soit en participant activement à sa conception. « À la rentrée, nous allons inciter les étudiant à lancer une démarche dans leurs classes, pour encourager les étudiants en art à soutenir Gaialux dans ce projet, tandis que les autres étudiants pourront travailler sur les aspects narratifs accompagnant les œuvres. » L’artiste anglais et résident luxembourgeois Ben Carter, engagé dans la lutte contre le changement climatique, y prend part également.

Un événement de clôture est également prévu, et devrait rassembler à la fois l’exposition et l’ensemble des œuvres réalisées par les étudiants, avec remise des prix à la clé. En tant que partenaire, la Maison citoyenne de la Commune de Mamer accueillera l’expo et l’événement final, déjà programmé au 28 juin 2024.

Le projet est principalement financé par la Fondation Sommer et par Caritas Plaidons responsable. Parmi les autres partenaires, citons Cooltur asbl, Arti’chok Clown asbl, Eurostat, The European Climate Pact Initiative, Youth4Planet.

La première date à noter est donc bien celle du 22 septembre, de 18h à 23h pour une première expo et conférence « Art for the Planet », au sein du Foyer européen, 10 rue Heinrich Heine. Les réservations sont souhaitées, par e-mail à gaialux.asbl@gmail.com.

Plus d’informations sur le site web de Gaialux

Marie-Astrid Heyde