Comment le Luxembourg peut-il devenir une Smart Nation ?
Deloitte Luxembourg aborde cette question dans son nouveau rapport « Luxembourg towards a smart nation ».
Le nouveau rapport de Deloitte Luxembourg « Luxembourg towards a smart nation » se penche sur les nombreux avantages du Grand-Duché et met en évidence son haut potentiel et sa capacité prouvée à se transformer. En plein cœur d’un bouleversement technologique, le Luxembourg a peut-être atteint le point où il doit à nouveau faire évoluer son modèle économique.
Le rapport analyse l’état actuel des six dimensions du Luxembourg définissant les smart nations, à savoir la technologie et l’infrastructure, les données, les aptitudes et compétences, la culture de l’innovation, l’attractivité et les écosystèmes publics et privés.
Alors que le Luxembourg s’est positionné en tête de peloton dans plusieurs de ces dimensions cruciales, le lien entre les différents éléments de base devrait être amélioré pour que le pays puisse bénéficier de son plein potentiel. Sans une stratégie claire, un cadre structuré et des objectifs partagés entre parties prenantes, ces éléments pourraient constituer des silos séparés avec des niveaux de succès variables au lieu de devenir la formule gagnante pour soutenir le modèle économique du pays à l’avenir.
Après avoir analysé le pays sous différents angles comme celui de l’évolution de la technologie et du digital, Deloitte partage sa vision d’un avenir où le Luxembourg capitalise sur ses écosystèmes et ses atouts actuels pour se positionner comme l’un des incontournables hub FinTech. En attirant des start-ups de premier plan du monde entier, le Grand-Duché pourrait ainsi nourrir ses acteurs locaux et renforcer sa stratégie de Green finance pour devenir le premier centre financier pour une croissance verte et durable, et ainsi honorer sa forte tradition financière.
Bien qu’initialement axée sur la microfinance, le Luxembourg a développé au cours des dernières années, le premier foyer de fonds d’investissement responsable en Europe, ainsi que le premier centre pour la liste des Green bonds. En effet, le 29 septembre 2016, la Bourse de Luxembourg a lancé le premier commerce d’échange mondial de titres verts (Green Bonds), the Luxembourg Green Exchange (LGX). LGX s’entend agir comme un gardien des obligations vertes et autres instruments financiers axés sur l’environnement en les réunissant avec des investisseurs à la recherche de diversification et de placements écologiquement sensibles.
Cependant, le marché de la finance luxembourgeoise est confronté au manque de données cohérentes ce qui constitue un obstacle à la recherche de nouvelles opportunités de financement vert, car il empêche les investisseurs de gérer les risques et d’analyser les modèles d’entreprise. C’est peut-être même le plus grand défi auquel est confronté le secteur de la finance durable, car une information précise est l’élément clé des décisions d’investissement.
Par conséquent, d’autres recherches et innovations sont nécessaires pour développer des méthodes d’évaluation et des indicateurs adaptés. En s’engageant dans une finance verte et un cadre réglementaire adapté, le Luxembourg attirerait de nouvelles entreprises spécialisées et des FinTech qui ont le changement climatique au cœur de leurs organisations.
Selon l’analyse de Deloitte, le Luxembourg détient actuellement une position favorable dans le marché de la finance responsable. Poursuivre sa stratégie fondée sur les six piliers d’une nation intelligente donnerait au Luxembourg l’avantage nécessaire pour rester compétitif et devenir un partenaire incontournable lorsqu’il investit dans la croissance verte.
Pour plus d’information sur le voyage du Luxembourg vers une smart nation, lisez le rapport complet ici : https://bit.ly/2M0fWhO
Communiqué par Deloitte General Services