Dans le contexte des élections législatives, l’ACL défend une politique de mobilité globale auprès des partis politiques
C’est devenu une tradition : avant les élections législatives, l’ACL s’adresse aux partis politiques avec une liste de sujets sur la mobilité et ses revendications, pour que les partis puissent prendre position sur les questions du coût de la mobilité, de la sécurité routière, de la gestion de la mobilité et des infrastructures. L’ACL espère que ses propositions seront entendues par les différentes couleurs politiques et seront reprises dans les priorités du futur programme gouvernemental.
Pour les élections de cette année, l’ACL a édité un dépliant de revendications à l’attention des partis, et a organisé des rencontres avec leurs représentants pour comprendre leurs priorités en matière de mobilité pour la prochaine période législative.
L’accent est mis cette année sur une politique de mobilité « globale et intelligente », essentiellement basée sur le constat que les infrastructures existantes ne sont pas capables d’absorber des flux de personnes sans cesse croissants. L’extension à trois voies de certains tronçons autoroutiers, la réalisation de contournements indispensables, la construction de P&R et la réalisation des services y afférents sur des emplacements stratégiques, mais aussi la coordination des travaux, l’information en temps réel des usagers de la route, le développement d’une infrastructure intelligente sont dans ce contexte certains aspects sur lesquels l’ACL aimerait voir les partis politiques prendre position.
Si un grand nombre des propositions de l’ACL se trouvent dans le Modu 2.0 ou dans le plan directeur sectoriel « transports », l’ACL a par ailleurs adressé un courrier au Ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, pour demander des précisions quant au degré de priorité fixé pour certains projets tels les contournements d’Ettelbruck, Feulen et Dippach et quant à l’avenir de l’A6 jusqu’à la frontière belge.
L’immobilité que vivent les usagers au quotidien représente un coût important, tant pour les individus que pour l’économie et il est donc essentiel d’investir dans l’amélioration de la mobilité au Luxembourg. L’ACL estime qu’il est acceptable que des impôts spécifiques grèvent l’achat d’une voiture ou les carburants, cependant une répression sous forme de taxes ou d’interdictions de circuler toucherait durement les ménages aux revenus les plus faibles. L’ACL n’accepte pas que l’automobiliste soit toujours mis à contribution pour financer toute politique nouvelle et incite à réfléchir davantage en termes de budget « mobilité ». Des réflexions doivent être menées en matière de fiscalisation pour inciter à la multimodalité et à la mobilité partagée.
Communiqué ACL