Déjà 61.677 arbres plantés grâce à la carte de crédit durable

Déjà 61.677 arbres plantés grâce à la carte de crédit durable

La Banque Raiffeisen, réputée pour sa proximité avec ses clients, s’engage également en faveur de l’environnement, que ce soit sur le territoire luxembourgeois ou au Bangladesh. Dans cet entretien, nous avons rencontré Jacques Hoffmann, responsable ESG, pour en savoir plus sur ces initiatives.

Depuis quelques années déjà, la Banque Raiffeisen s’est résolument orientée vers la durabilité. Parmi ses initiatives notables figurent le prêt personnel R-Eco et les cartes de crédit durables. « Le but principal du prêt personnel R-Eco est de contribuer à la transition écologique », explique Jacques Hoffmann. « Mais également de participer activement dans les démarches retenues dans le 3e Plan national pour un développement durable (3e PNDD) du Luxembourg. Dans cette optique, nous souhaitons sensibiliser nos clients à un sujet qui sera de plus en plus important au fil des années. »

Outre le prêt personnel R-Eco, Banque Raiffeisen a donc également lancé une gamme de cartes de crédit durables. « L’idée est de proposer une solution durable à chaque client via notre large gamme de produits. Ces cartes ont été bien accueillies. Outre le fait que les clients n’ont absolument rien à faire pour adhérer ou pour contribuer, nous pouvons lutter ensemble contre les effets négatifs du changement climatique. Nous avons mis en place un système très simple qui consiste à s’engager à planter un arbre à chaque 200e transaction. Et le compteur ne cesse d’augmenter.  »

Un grand geste pour la nature… mais pas que !

Une action qui se déroule sur deux continents. « En effet, les arbres sont plantés au Bangladesh via l’ONG Friendship Luxembourg et au Grand-Duché, avec la Fondation Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt. En ce mois de mars 2024, nous en sommes à 61.677 arbres plantés. Et notre action est loin d’être terminée. De plus, tous les employés de Banque Raiffeisen se sentent concernés par cette initiative. C’est très valorisant à mes yeux. »

Pour les membres du comité de direction de Raiffeisen, ces projets revêtent une importance capitale et ne sont pas menés dans le but d’améliorer l’image de la Banque. « Nous avons avant tout réfléchi à une solution pour rendre nos cartes de crédit plus durables. Cet investissement non négligeable pour la banque n’entraîne aucun coût supplémentaire pour nos clients. J’ignore si nous avons servi d’exemple, mais en tout cas, aujourd’hui, d’autres banques, compagnies d’assurance et entreprises s’impliquent également dans la plantation d’arbres. L’essentiel est que cela contribue à l’amélioration de la biodiversité au Luxembourg. Il ne faut pas oublier que de nombreuses forêts sont dans un état désastreux. Donc chaque arbre planté, c’est quelque chose de positif. »

Un grand geste pour la nature donc, mais également pour renforcer l’esprit d’équipe qui règne chez Banque Raiffeisen. « Nos collaborateurs et collaboratrices sont sur le terrain pour planter ces arbres. Après en avoir planté une centaine, on ressent les effets dans les muscles dès le lendemain. Il est essentiel de souligner que derrière chaque espèce plantée, un effort physique considérable est déployé, et que cela ne se résume pas simplement à un chiffre rapporté dans un document. Nous profitons de ces sorties en team-building pour également attirer l’attention sur le fait qu’il est primordial de planter les bonnes essences aux bons endroits, histoire que la forêt soit mieux armée pour affronter les tempêtes, le changement climatique, ou encore l’invasion du bostryche qui dévore les conifères affaiblis, comme les épicéas encore trop présents au Luxembourg. »

Quand l’écologie et le social s’associent

Jacques Hoffmann revient sur les actions présentes sur les deux continents. « Au Luxembourg, notre impact se concentre principalement sur la préservation de la biodiversité et sur l’évolution des pratiques culturales. En revanche, au Bangladesh, nos efforts de plantation sont orientés vers les mangroves, avec des arbres qui absorbent significativement plus de CO2. Un autre avantage réside dans le fait que ces plantations, situées dans une zone tropicale, bénéficient d’une croissance plus rapide. Enfin, l’aspect social revêt une importance considérable au Bangladesh. D’une part, des individus sont mobilisés pour surveiller la croissance des arbres et prévenir toute coupe ou dégradation par les animaux. D’autre part, la biodiversité est restaurée grâce à la présence de poissons et de crabes. Cela offre des opportunités économiques aux populations locales, telles que la vente de crabes sur les marchés locaux. »

À noter que Banque Raiffeisen a décidé d’aller au bout des choses en envoyant un membre de la Fondation Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt sur place afin de contrôler si la plantation se passe comme prévu. Et comme les transactions sont en progression constante depuis des années, c’est la planète qui en profite.

Sébastien Yernaux
Photo : ©Banque Raiffeisen
Article tiré du dossier du mois « Nature humaine »

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Publié le jeudi 16 mai 2024
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