Des boxes précieuses pour les étudiantes
L’Université du Luxembourg fournit gratuitement aux étudiantes des produits menstruels et contraceptifs. Une initiative en collaboration avec le CIGL de Walferdange.
Des caisses en bois contenant des produits menstruels (tampons et serviettes) et des préservatifs sont installées, depuis décembre 2021, dans les salons étudiants des campus de Belval et du Kirchberg. Les caisses en bois sont fabriquées et livrées gratuitement par l’Atelier Créaction du CIGL (Centre d’initiative et de gestion locale) de Walferdange.
L’Université du Luxembourg reconnaît que l’accès gratuit aux produits menstruels et contraceptifs est un élément essentiel des exigences de santé et de bien-être des étudiants.
L’initiative est coordonnée par le SEVE (Service de la Vie Étudiante), et parrainée par la Commission Égalité Hommes/Femmes de l’Université qui subventionne le contenu des box.
En améliorant l’accès aux produits menstruels et contraceptifs, l’Université souhaite aider à atténuer le stress et l’anxiété parmi la population étudiante, et à lutter contre la pauvreté des jeunes lors de leurs menstruations.
Un projet sur un an renouvelable
La pauvreté menstruelle survient lorsque l’accès aux installations et aux ressources nécessaires à une bonne hygiène menstruelle n’est pas disponible ou est trop coûteux. C’est l’un des problèmes de santé mondiaux les plus répandus, touchant environ 2,3 milliards de femmes et de jeunes filles qui n’ont pas accès aux services et fournitures d’hygiène menstruelle de base, tels que les serviettes ou les tampons.
L’accès limité aux produits parmi les étudiants peut être particulièrement stigmatisant et préjudiciable, faisant que beaucoup ratent des opportunités d’études.
La fourniture d’une protection sanitaire et contraceptive gratuite aux étudiants est apparue dans un contexte d’attention croissante portée à la pauvreté des jeunes, qui s’est particulièrement manifestée lors de la pandémie de COVID-19.
L’Université met en œuvre l’initiative pendant un an et évaluera ensuite son impact.
Photo : ©Université du Luxembourg