Diesel et santé publique

A la suite du scandale Volkswagen en septembre 2015, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, a mis en place une commission d’enquête chargée de tester les émissions de 100 véhicules diesel représentatifs du parc automobile français.

En avril 2016 les 52 premiers résultats ont été rendus publics dans un communiqué de presse du ministère de l’Écologie. FNE a souhaité rendre ces résultats plus visuels.

Illustration des pires résultats d’émissions de NOx selon les résultats du test D3 (sur piste)

Avec une majorité de véhicules Renault sur le podium, la commission a observé des dépassements jusqu’à plus de 11 fois supérieurs à la norme. Les NOx sont un polluant atmosphérique ayant un fort impact sur la santé en provoquant des problèmes respiratoires, de l’asthme…
Certains de ces véhicules feront l’objet d’un rappel pour une simple re-calibration, FNE souhaite que des investigations plus poussées soient menées sur ces véhicules et que les résultats de ces investigations soient publics. Des tests à la suite de la re-calibration devraient également être menés.

Illustration des pires résultats d’émissions de CO2

FNE rappelle que les émissions de CO2 sont directement liées à la consommation de carburant, ce qui signifie pour le consommateur, en cas de dépassement d’émission de CO2 par rapport à ce qui est déclaré par le constructeur, une consommation plus élevée de carburant.

Michel Dubromel, Vice-président de FNE : Les résultats des tests d’émissions des véhicules diesel ont enfin montré au grand jour qu’une révision fondamentale du système d’homologation des véhicules est nécessaire ainsi qu’un changement de nos modes de déplacement. Comme nous avons un besoin vital de respirer, nous avons besoin d’améliorer la qualité de l’air : c’est un enjeu de santé publique.

Communiqué par France Nature Environnement - http://www.fne.asso.fr/