Etika récompense des initiatives créant du lien social au Luxembourg
Pour la quatrième année consécutive, l’asbl etika a remis ses prix éponymes à quatre projets luxembourgeois. Comme d’habitude, ces distinctions récompensent des initiatives créant de la richesse avec une plus-value sociale et/ou environnementale.
Le 4 mars dernier, au Musée de la Banque, a eu lieu la remise des Prix etika. Nommées d’après l’asbl qui les décerne, ces récompenses permettent de mettre à l’honneur des projets économiques innovants qui apportent une plus-value sociale ou environnementale. Remis en partenariat avec la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat (BCEE), ces prix dotés d’une somme de 2.000€ accordent également un cou de pouce non négligeable.
Comme pour les trois premières éditions l’asbl de promotion de la finance sociale a distingué deux projets dans deux catégories distinctes. La ferme biodynamique familiale de Tom Kass et Anja Staudenmayer et l’asbl Fonds St-Sébastien ont été primé dans la catégorie « activités qui ont bénéficié d’un crédit alternatif octroyé conjointement par etika et la BCEE ». Les asbl Cultur’all et Mamie et Moi ont, quant à elles été primées dans le cadre de la catégorie « projets indépendants ».
Projet unique
A la ferme, en plus d’une jolie famille unie, on trouve une laiterie, un supermarché bio, et, pour le côté pédagogique, une garderie ainsi qu’un espace d’acceuil pour les scolaires. Un endroit au « caractère exemplaire de cette ferme ouverte sur la société » selon etika dont la président, Magali Paulus avoue que ce « projet assez unique a tout de suite retenu l’attention du jury ».
Composé de membres du Conseil d’Administration et du comité de crédit de l’asbl, le jury a également tenu a distinguer le Fonds St-Sébastien Rumelange qui a acheté et rénové durablement (rénovation énergétiquement efficiente) des appartements pour les louer par la suite à Stëmm vun de Stross au profit de personnes en situations précaires pour mettre un coup de projecteur sur une action qui vise à lutter contre les grosses difficultés de logement que connaît le pays.
Une « reconnaissance locale » pour « un impact local »
Ces deux projets, tout comme ceux des associations Cultur’all (qui a créé un Kulturpass visant à faciliter l’accès à la culture pour tous) et Mamie et Moi (qui permet à des grand-mères tricotteuses de réaliser des vêtements pour enfants) ont tous reçus leurs distinctions des mains de Nicolas Schmit, ministre du Travail et de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire, présent à la cérémonie.
En plus de « donner un petit coup de pouce », la réception du Prix etika représente surtout, pour les lauréats une « reconnaissance locale » non négligeable afin d’avoir « un impact local plus important », comme nous l’explique Camille Alexandra, co-fondatrice de Mamie et Moi.
Photo ©Florie Colarelli