Freiner l’empreinte, accélérer le mouvement

La rentrée a ramené les infos-routes, et les bouchons signalés. Le temps perdu dans les embouteillages avait baissé durant la crise, prolongée par les vacances. La fréquentation des transports en commun, pourtant gratuits depuis cette année, avait baissé aussi. COVID-19 et son cortège de distances à prendre sont passés par là.
Et demain ? Et pour prendre un nouveau départ – le Neistart Lëtzebuerg ?

La semaine de la mobilité démarre ce 16 septembre. Mais c’est toute l’année qu’il faut pouvoir avancer : résidents, frontaliers, visiteurs, entrepreneurs, décideurs politiques ou quidams, tous souhaitent que ça bouge, pour leur métier, pour leurs loisirs, pour l’avenir de chacun... et celui de la planète.

Le Luxembourg est un pays de bons chiffres et parfois de paradoxes, un bon élève qui a parfois de mauvaises notes. Son empreinte écologique reste trop élevée. Et les difficultés de déplacement – surtout routier – que l’on y rencontre sont souvent pointées.

C’est clair, il faut freiner l’empreinte, et il faut en parallèle accélérer le mouvement.
Pour les transports individuels ou publics, les infrastructures se développent et les réseaux se densifient, en se complétant. Car la multimodalité gagne du terrain, un terrain partagé entre les usagers. Les idées et les investissements foisonnent. Les experts analysent et structurent les résultats d’enquêtes, les concepteurs développent, puis les politiques, locales, régionales, voisines, coordonnées si possible, décident, facilitent, encouragent.

Les visions s’opposent-elles ? Homme de pouvoir et de bons mots, Jacques Chirac aurait dit : « Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n’est stable sur sa bicyclette qu’en avançant. » Le Luxembourg de la mobilité durable est plein d’acteurs et d’initiatives. Et tous peuvent se mobiliser pour la mobilité.

Un dossier de la rédaction, avec les partenaires d’Infogreen, à découvrir dès ce lundi 14 septembre, sur Infogreen.lu