Gestion de l’eau : bilan et perspectives de la ville de Luxembourg
Dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, le Collège des bourgmestre et échevins a présenté le bilan de l’année 2016 ainsi que les perspectives des services « eaux » et « canalisation » qui sont regroupés depuis 2014 sous la Direction énergie-environnement de la ville de Luxembourg, ensemble avec les services « énergie » et « hygiène ».
Service des eaux : l’eau potable
Le service des eaux, avec un effectif de 75 personnes et doté d’un budget d’environ 22,47 millions €, gère la mise en place, l’exploitation et l’entretien des infrastructures d’approvisionnement en eau potable et contrôle la qualité de l’eau distribuée.
Une consommation stable
Pendant l’année clôturée, plus de 7,5 millions de m3 d’eau ont été fournis sur l’ensemble du territoire de la capitale. Bien que la population de la ville n’ait cessé de croître, la consommation en eau potable est restée stable ces dernières années, voire a baissé en comparaison avec celle d’il y a dix ans (8.284.169 m3 en 2007). Cette évolution s’explique notamment par les investissements conséquents de la ville dans le renouvellement de conduites vétustes ainsi que par une amélioration du système de gestion et de surveillance du réseau d’eau potable, permettant une détection plus rapide des fuites.
Augmentation de l’eau de sources
Le pourcentage d’eau de sources a nettement augmenté par rapport à l’année précédente, passant de 51,4 % en 2015 à 57,6 % en 2016 (Mühlenbach/Siweburen : 18,5 % ; Birelergronn : 11,7 % ; Polfermillen : 10,6 % ; Glaasburen : 8,6 % ; Kopstal : 8,0 % ; sources de la commune de Roeser : 0,2 %).
Ainsi, le ratio de l’eau en provenance du SEBES a sensiblement baissé, passant de 48,6 % en 2015 à 42,4 % un an plus tard.
Évolution quantitative et qualitative des sources de la ville
Grâce à une collaboration avec le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), la ville réalise un suivi quantitatif et qualitatif de ses sources : toutes les six semaines, le LIST mesure les débits des sources de la ville et effectue des analyses chimiques concernant la qualité des sources et l’influence de l’agriculture sur les eaux souterraines.
Évolution quantitative
Les études ont montré que l’année hydrologique 2016, allant d’octobre 2015 à septembre 2016, a débuté avec un déficit significatif de la recharge en eau des aquifères à cause des faibles précipitations au cours de l’année hydrologique 2015. Cependant, les précipitations plus importantes en 2016 ont permis de revenir à une situation normale.
Évolution qualitative
Du point de vue de la qualité, les nitrates et les pesticides constituent la menace principale pour les eaux souterraines des sources de la ville.
À la suite de concentrations élevées en nitrates ou pesticides, 41 des 70 sources de la ville de Luxembourg sont actuellement hors service. Ainsi, chaque année 1,5 million de m3 d’eau provenant des sources ne peuvent plus être utilisés comme eau potable, ce qui représente 25 % de l’eau des sources de la ville.
Lors de précédentes études, le LIST a pu démontrer que les activités agricoles et surtout l’épandage d’engrais azotés effectué sur les terres situées dans l’aire d’alimentation des captages, sont à l’origine de la contamination des eaux souterraines par les nitrates. Dans ce contexte, les sources de Kopstal, le captage de Polfermillen et les sources de Birelergronn présentent actuellement une dégradation significative par rapport à l’état naturel. Les eaux souterraines des sources de Millebaach-Siweburen et Glaasburen-Dommeldange, par contre, sont les plus proches de l’état naturel et leur concentration en nitrates peut être considérée comme stable depuis 2006.
La contamination des eaux souterraines par les pesticides est à la fois d’origine agricole et urbaine. En ce qui concerne la concentration en pesticides de la liste réduite, aucun des cinq sites de captages ne connaît actuellement une dégradation importante des eaux souterraines par rapport à l’état naturel et la valeur limite prescrite par le règlement grand-ducal du 7 octobre 2002 n’a jamais été dépassée. Les sources du Birelergronn, de Millebaach-Siweburen et de Glaasburen-Dommeldange sont dans un état le plus proche de l’état naturel, alors que les sources de Kopstal et de Polfermillen connaissent les concentrations en pesticides les plus fortes.
Si l’on considère la liste étendue des pesticides, la dégradation des eaux souterraines est plus importante : la détérioration de la qualité des eaux souterraines est causée notamment par les produits de décomposition du métazachlore et du métolachlore. Le passage de l’eau à travers un filtre rempli de charbon actif permet cependant de réduire considérablement les concentrations de ces produits et de distribuer une eau potable parfaitement saine.
Par ailleurs, grâce à l’interdiction de certains pesticides, comme le métazachlore et le métolachlore, sur l’intégralité des aires d’alimentation en eau potable du pays, la contamination des eaux souterraines par les pesticides devrait s’améliorer au cours des prochaines années.
Zones de protection
Afin de protéger au mieux les sources contre les menaces de pollution, la ville de Luxembourg a déposé les dossiers de délimitation des zones de protection des sources des cinq sites de captages auprès du ministère de l’environnement.
Les dossiers, qui comprennent un rapport hydrogéologique traitant les caractéristiques des captages, les conditions hydrogéologiques du site et un plan de gestion des risques, ainsi qu’un plan topographique des zones de protection et un catalogue de mesures, seront ensuite examinés par l’administration de la Gestion de l’Eau.
La procédure publique de la création des zones de protection autour des captages de Siweburen/Millebach a été terminée au 1er trimestre 2016 : l’élaboration d’un catalogue de mesures est actuellement en cours, dans le cadre d’un projet pilote.
Ainsi, dans le cadre du programme de conseil dans les zones de protection des eaux souterraines, la ville de Luxembourg a réalisé deux projets pilotes en collaboration étroite avec la Chambre d’Agriculture dans l’aire d’alimentation des captages du Birelergronn.
D’autres projets pilotes permettant une meilleure sensibilisation des agriculteurs sont également prévus pour l’année 2017.
Contrôle qualité : 2.454 analyses en 2016
La qualité de l’eau distribuée est une priorité absolue pour la ville de Luxembourg. Le service des eaux a donc investi environ 100.000 € dans des contrôles de qualité et effectué 2.454 analyses en 2016, soit 127 contrôles de routine, 21 contrôles complets, 428 contrôles divers (Schueberfouer, fontaines…), 219 contrôles des sources et réservoirs, 627 analyses chimiques et 1.032 contrôles hebdomadaires à l’aide de Colilert-18. Le nombre d’analyses effectuées par la ville ou pour le compte de la ville dépasse donc largement le nombre minimal prescrit par l’annexe II du règlement grand-ducal du 7 octobre 2002.
Les informations sur les zones de distribution, les paramètres chimiques et microbiologiques de l’eau potable, les données sur l’origine de l’eau par rue, le degré de dureté de l’eau ou encore les résultats des derniers contrôles de qualité effectués peuvent être consultées sur le site Internet de la ville de Luxembourg, www.vdl.lu/eaux.
Augmentation de la population et modernisation du réseau
En 2016, de nombreux travaux d’entretien ont été réalisés : en effet, la modernisation des infrastructures et l’augmentation des capacités sont nécessaires afin de fournir un service de qualité à une population en augmentation constante.
Le service des eaux a dès lors participé à 39 chantiers concernant le réseau de distribution et a procédé au remplacement de 9.614 m de conduites ainsi qu’à la pose de 1.965 m de nouvelles conduites.
Les grands projets et études de 2016
La consommation d’eau totale enregistrée par les compteurs d’eau potable s’élève à 7.327.848 m3. Afin de faciliter la lecture des compteurs, le service des eaux procède depuis 2013 au remplacement progressif des compteurs d’eau. En 2016, 3.139 compteurs permettant la transmission des données par radiocommunication, ont été installés sur le territoire de la capitale, faisant passer le nombre total de nouveaux compteurs mis en place depuis 2013 à 9.759, ce qui correspond à 50 % de la totalité des compteurs.
Parmi les grands projets en cours d’exécution, le service des eaux compte la construction d’un nouveau château d’eau au Ban de Gasperich. Avec un volume de 1.000 m3 et une hauteur hors sol de 68,5 m, ce château d’eau alimentera entre autres le nouveau quartier du Ban de Gasperich ainsi que le futur stade national. La mise en service est prévue pour fin 2017.
Les travaux d’assainissement de deux captages à Siweburen, commencés en août 2015, ont été clôturés en octobre 2016 : le débit des sources a dès lors augmenté de 400 % par rapport aux anciens captages, passant respectivement à 500 m3 par jour et 3.500 m3 par jour. Le troisième captage de source situé à Siweburen et datant également de 1932, est quant à lui en travaux depuis l’automne 2016.
Afin de conformer les trois captages de sources situés au lieudit « Brennerei » à Dommeldange et datant des années 1960 aux règles techniques actuellement en vigueur et de permettre à nouveau leur exploitation, le service des eaux commencera prochainement les travaux de réhabilitation des trois captages. Le débit total capté au site « Brennerei » par la suite sera de l’ordre de 700 m3 par jour.
Après la réalisation d’un forage de reconnaissance au lieu-dit « Tubishaff » à Cessange en 2015 et des analyses concernant la qualité de l’eau, le service des eaux élabore actuellement un projet pour le forage-captage accompagné d’une installation de déferrisation dans la rue Kohlenberg : cet ouvrage devra permettre à la ville de consolider ses eaux propres au sud-ouest et de proposer une eau potable parfaitement saine.
2017 - 2021 : les perspectives du service des eaux
Pour les années à venir, la ville de Luxembourg s’est donné comme priorité de faire avancer les projets de délimitation des zones de protection des sources, d’élaborer des programmes de mesures dans les zones de protection et d’intensifier la coopération avec les agriculteurs afin de les sensibiliser aux risques de dégradation à la suite de l’utilisation de produits chimiques.
Par ailleurs, le service des eaux compte parmi les grands projets à venir :
- l’assainissement de plusieurs captages à Birelergronn et à Glaasburen
- la construction d’un château d’eau au nord du Kirchberg pour garantir l’approvisionnement en eau potable du quartier (début des travaux prévu pour fin 2018 / mise en service prévue pour 2020)
- la construction d’une nouvelle station de traitement à Kopstal, permettant le traitement de l’eau par ultrafiltration afin d’éliminer les pollutions bactériologiques et ensuite par filtration par charbon pour éliminer les pesticides
- le réaménagement de l’ancien réservoir d’eau au Limpertsberg
- la réalisation d’un forage à Gasperich permettant de renforcer l’approvisionnement en eau potable du sud-ouest de la ville
- la réalisation d’une étude d’assainissement des captages de sources à Kopstal
- la participation à plus de 30 chantiers prévus par le service de la coordination des chantiers.
Enfin, parmi les projets continus du service des eaux, l’on compte la sensibilisation à travers des visites interactives et des activités ludiques des enfants et des adultes aux enjeux qualitatifs et quantitatifs de l’eau potable, la formation continue du personnel, l’amélioration de la détection des fuites et la recherche de ressources en eau potable pour soutenir la croissance permanente de la population sur le territoire de la ville.
Service de la canalisation : les eaux usées
Avec 75,5 postes et un budget de 39.876.887 € pour l’année 2016, le service de la canalisation, a comme mission la gestion des stations d’épuration et du réseau de canalisation (réseaux locaux, collecteurs principaux de transport, bassins de rétention, stations de pompage) ainsi que l’entretien des cours d’eau sur le territoire de la capitale.
Plus de 15,7 millions de m3 d’eaux usées traitées en 2016
En 2016, 15.775.458 m3 d’eaux usées ont été assainis par le service de la canalisation : 14.609.400 m3 à Beggen et 1.166.058 m3 à Bonnevoie. À noter que la ville ne traite non seulement les eaux résiduaires de la ville de Luxembourg, mais également celles des communes de Bertrange, Strassen, Leudelange, de la partie ouest du Findel (commune de Sandweiler) et de Roedgen (commune de Reckange/Mess).
Gestion de 613 km de canalisations
Le réseau de canalisation de la ville a une longueur totale de 613 km, comprenant des canalisations d’eaux usées (207 km), des canalisations pour les eaux pluviales (237 km), des canalisations pour les eaux mixtes (169 km) et des collecteurs principaux de transport (52,7 km). Avec 71 %, le réseau est conçu majoritairement selon le système séparatif, contre 29 % du réseau conçu en système unitaire : l’avantage du système séparatif consiste dans un traitement plus facile à la station d’épuration, les eaux pluviales et les eaux usées n’étant pas mélangées.
Par ailleurs, le réseau comporte actuellement deux stations de pompage pour eaux usées, plus de 610 km de conduites, plusieurs bassins de rétention pour eaux pluviales et plusieurs bassins d’orage.
Modernisation du réseau : plus de 7 millions € investis en 2016
Après des années d’utilisation, certaines canalisations sont vétustes ou endommagées ou présentent des capacités hydrauliques insuffisantes en raison de la croissance démographique des dernières décennies. Afin de garantir un réseau adapté aux besoins de la population actuelle et future, la ville a investi en 2016 7.202.924 € dans la rénovation et la reconstruction de son réseau de canalisation, comprenant la pose de 2.349 m de nouvelles conduites.
Dans le cadre de ces travaux, une inspection du réseau par caméra s’impose : l’inspection optique des canalisations permet d’analyser en amont l’état des conduites et constitue donc un élément essentiel de la planification des mesures de réhabilitation.
Les grands projets
Vu le développement futur de la ville ainsi que des communes raccordées, des projets d’extension et des mesures d’assainissement du réseau s’imposent. En règle générale, les projets d’extension du réseau de canalisation bénéficient d’une aide financière de l’État, conformément à la loi sur l’eau du 19 décembre 2008. Au total, 18.405.314 € ont été investis dans le programme des mesures d’assainissement en 2016.
Un des projets majeurs du service de la canalisation actuellement en cours concerne la construction d’un collecteur de liaison entre les stations d’épuration de Beggen et de Bonnevoie. Les travaux, commencés en février 2012, devront se terminer selon toutes prévisions fin 2018. En 2016, un fonçage de 1.095 m a été réalisé entre la rue Laurent Menager et la vallée de la Pétrusse, un autre fonçage de 258 m a été effectué sur le site de la station d’épuration de Bonnevoie et plusieurs regards ont été construits. La mesure supplémentaire permettant le pompage provisoire de toutes les eaux usées du sud de la ville vers la station d’épuration de Beggen et la mise hors service anticipée de la station de Bonnevoie, a été finalisée en mai 2016.
Depuis janvier 2016, la ville construit de nouveaux collecteurs d’eaux usées et d’eaux pluviales dans la rue de Neudorf afin de créer des capacités hydrauliques suffisantes en vue du développement urbain des quartiers raccordés au Neudorf. Au cours de l’année passée, quatre fosses ont été construites, un fonçage de 323 m a été réalisé et un autre fonçage de 165 m est actuellement en cours de réalisation. Selon toutes prévisions, les travaux se termineront mi-2018.
En vue du développement urbain des quartiers raccordés à Mühlenbach, le service de la canalisation a poursuivi la construction de collecteurs pour eaux usées, eaux mixtes et eaux pluviales, commencée début 2015. En 2016, les travaux ont avancé sur une longueur de 200 m et devront se terminer prochainement. Le projet, d’un montant de 5.729.000 € et subsidié par l’État à hauteur de 370.813 €, permet désormais une évacuation séparée des eaux de différentes natures et donc un traitement plus rapide et efficace.
En octobre 2016, le service de la canalisation a commencé la construction d’un bassin d’orage enterré d’un volume utile de 980 m3 et de collecteurs d’eaux mixtes, d’eaux usées et d’eaux pluviales, afin d’assainir le quartier de Merl et de disposer d’un collecteur avec des capacités hydrauliques adaptées. Les travaux relatifs au premier lot de trois, se termineront selon toutes prévisions en décembre 2017.
Afin de remédier aux débordements occasionnels de la canalisation d’eaux pluviales dans la côte d’Eich, la ville a renouvelé l’ouvrage brise charge et reconstruit deux regards en aval de celui-ci. Les travaux, dont le coût s’élève à 650.000 €, ont démarré en mars 2016 pour se terminer en octobre de la même année.
Enfin, concernant les cours d’eau, le service de la canalisation a présenté début 2016 un concept global pour le réaménagement écologique de la Pétrusse aux administrations étatiques : ces dernières ont approuvé le concept global et un projet détaillé, comprenant la construction de 8 ouvrages de captage « first flush » et le déplacement du collecteur actuel de la Pétrusse, sera élaboré.
Compostage et production d’énergie
En 2016, la station d’épuration de Beggen a produit au total 6.385 t de boues : environ la moitié des boues (2.902 t) a été compostée. Les composts constitués de boues d’épuration et de déchets de jardinage sont évacués vers l’agriculture et agissent comme engrais organique. La quantité compostée a été moins importante qu’en 2015. En effet, 1.148 t de boues, destinées au compostage, ont dû être incinérées en raison d’une pollution par PCB (polychlorobiphényles) dont l’origine n’a pas pu être déterminée. Les 643 t de boues produites à la station de Bonnevoie ont été directement évacuées vers l’agriculture.
Le traitement des eaux dans les stations d’épuration de Beggen et de Bonnevoie permet également la production de biogaz et d’énergie électrique. En 2016, 2.003.156 m3 de biogaz ont été produits, tout comme 4.182.458 kWh d’énergie électrique, correspondant à la consommation annuelle d’environ 1.015 ménages, et 6.089.370 kWh d’énergie thermique, soit l’équivalent de la consommation annuelle de quelque 360 maisons unifamiliales.
Les perspectives
En 2017, le service de la canalisation commencera plusieurs grands chantiers, notamment la construction d’un bassin de rétention pour eaux pluviales à Kaltchesbrück (fin du chantier prévue pour 2018), la mise en conformité des déversoirs existants des réseaux unitaires (fin du chantier prévue pour 2018) et l’augmentation de la capacité des installations de la station de pompage Gluck (fin du chantier prévue pour 2018).
L’élaboration de plusieurs projets détaillés, susceptibles d’être subventionnés par l’Etat, tels que la construction de collecteurs pour eaux usées et eaux pluviales à Mühlenbach, d’un bassin de rétention pour eaux pluviales dans la rue Jean-Pierre Probst, d’un bassin d’orage dans la rue de Cessange ou encore d’un collecteur pour eaux usées et d’un bassin d’orage à Pulvermühl, est prévue pour les années à venir.
Plusieurs études viennent également d’être lancées ou le seront prochainement, notamment pour :
- la construction d’un bassin d’orage et de rétention près des Sept-Arpents
- la construction de bassins d’orage dans la rue Godchaux, la rue de Hamm et la rue de la Montagne
- l’extension de la station d’épuration de Beggen pour une capacité de plus de 400.000 équivalent-habitants et l’équipement de la même station d’installations pour l’élimination de la micropollution.
Enfin, le service de la canalisation poursuivra les travaux de reconstruction et de réparation des canalisations, participant à de nombreux chantiers et investissant environ 5 millions € par an dans le réseau.
Communiqué par la ville de Luxembourg