L’état de santé des forêts luxembourgeoises se dégrade
Le 13 février dernier, l’Administration de la nature et des forêts a présenté à Carole Dieschbourg, ministre de l’Environnement, un rapport sur l’état de santé des forêts grand-ducales. La dernière étude menée sur ce sujet datait de 2009. Malheureusement, force est de constater que depuis, les choses semblent avoir empiré.
Dans les textes officiels, il s’agit de l’inventaire phytosanitaire. Vulgarisé pour le commun des mortels, on l’appelle davantage le “rapport d’état de santé des forêts“, et celui du Grand-Duché de Luxembourg n’est pas très bon !
Présentés à Carole Dieschbourg, ministre de l’Environnement du nouveau gouvernement luxembourgeois, les résultats de l’étude de 2013 ont été dévoilés le 13 février dernier par la ministre elle-même qui, dans le même temps, a pris note de la dégradation des bois et forêts du pays. Une dégradation d’autant plus grave que « l’état de santé précaire des forêts au Luxembourg » est loin d’être nouveau.
Une sylviculture en accord avec notre environnement
Si l’inventaire réalisé s’est appuyé sur l’observation de 1.200 arbres pour nous apprendre que la proportion d’arbres grand-ducaux endommagés a augmenté de 9% et que seuls 26% des arbres sont déclarés sains, l’Administration de la nature et des forêts livre également des données plus précises selon les catégories d’arbres.
En effet, si l’état de santé de nos forêts dans son ensemble n’est pas glorieux, il semble important de mettre au jour les variations d’évolutions au sein même des « différentes essences d’arbres ». Ainsi, « l’état des cimes du hêtre et des résineaux s’est particulièrement dégradé ». Concernant le chêne, cette dégradation est également présente mais de manière moins importante.
Victimes de la pollution, des différentes gestions des parcs dans lesquels ils sont implantés, des nuisibles et du changement climatique, nos forêts couvrent, actuellement, plus d’un tiers du territoire grand-ducal. Afin d’essayer d’éviter que leurs états de santés ne continuent de se détériorer, de nombreuses mesures ont été mises en place telles que la régénération de vieux peuplements de hêtres ou l’adoption d’une sylviculture plus en accord avec l’environnement.
Photo ©archives LG Magazine