L’heure doit désormais être à la « croissance verte »
L’Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE) a appelé les Etats à placer la « croissance verte » au coeur des politiques de développement, dans un rapport publié jeudi.
« Alors que la population mondiale passera de 7 milliards d’habitants aujourd’hui à 9 milliards en 2050, il est indispensable d’investir dans un développement qui permette de répondre à l’accroissement des besoins en alimentation, en eau et en énergie », a souligné l’organisation des pays riches dont le siège est à Paris.
Selon ce rapport, une intégration de la croissance verte (c’est-à-dire, la prise en compte les problématiques environnementales et la valeur de l’environnement dans les décisions économiques) dans les investissements ouvrirait la voie à « une croissance inclusive (ndlr : plus solidaire) et un développement durable ».
Mais cela « exige une véritable impulsion politique pour insuffler le changement aux niveaux international, national et local », a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria.
L’OCDE cite plusieurs exemples concrets de démarches allant dans ce sens.
Ainsi, elle évoque « une feuille de route nationale pour la croissance verte » mise en oeuvre au Cambodge, ou encore la « stratégie pour une économie verte et résistante au climat » instaurée en Ethiopie, qui vise à accroître le produit intérieur brut (PIB) de ce pays pauvre de la Corne de l’Afrique de « 475% à l’horizon 2030 », tout en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre.
Texte AFP