Le modèle de gouvernance est défini pour coordonner les travaux à la suite de l’étude stratégique de troisième révolution industrielle
Considérant que l’étude stratégique de troisième révolution industrielle constitue une orientation générale pour le développement qualitatif du pays, le ministère de l’Économie a défini un modèle de gouvernance qui tient compte des différents besoins d’information et de coordination au niveau de toutes les parties prenantes publiques et privées, et qui permet en outre d’approfondir le débat autour des mesures stratégiques et des projets spécifiés dans l’étude, tout en soutenant déjà la transposition de différentes actions concrètes proposées.
Garantissant une large implication tant des acteurs publics et privés que de la société civile, un processus parallèle de discussion et de réalisation sera entamé dans le cadre du mode de gouvernance mis en place qui vise deux objectifs : d’une part, discuter et étudier davantage les éventuelles mesures stratégiques à prendre à la suite des propositions faites dans l’étude et, d’autre part, soutenir les projets déjà en cours et transposer d’autres recommandations présentées dans le rapport final.
Initiée par le ministère de l’Économie en collaboration avec la Chambre de commerce et IMS Luxembourg, l’étude stratégique de troisième révolution industrielle a été réalisée en collaboration avec le prospectiviste et économiste Jeremy Rifkin selon une approche participative. Représentant tous les secteurs socio-économiques, plus de 300 personnes s’étaient impliquées activement pendant une année en participant aux 9 groupes de travail qui se sont articulés autour des défis concernant l’énergie, la mobilité, la construction, l’alimentation, l’industrie, la finance, « smart economy », l’économie circulaire ainsi que les prosommateurs et le modèle social.
Le résultat du processus se présente sous forme d’une étude complète et détaillée de 475 pages qui considère les caractéristiques socio-économiques du pays et qui propose des actions et outils concrets, y inclus une panoplie de mesures stratégiques et de projets permettant de préparer le pays, sa société et son économie à assimiler la troisième révolution industrielle basée sur la convergence – au sein d’un réseau intelligent – des opportunités liées à la numérisation, à la transition énergétique et aux mobilités alternatives.
Le modèle de gouvernance prévoit des plateformes thématiques déjà existantes ou à créer nouvellement, au sein desquelles les recommandations et les projets proposés dans l’étude, et correspondant aux 9 piliers thématiques, sont analysés et discutés. Ces plateformes permettent un échange et une compréhension commune des mesures et visions présentées dans l’étude. Les aspects réglementaires, opérationnels et techniques liés à la transposition de ces mesures ainsi que des projets à réaliser y sont discutés. Les plateformes fonctionnent à géométrie variable et leur composition varie selon les thématiques abordées, l’orientation générale étant celle du partenariat public-privé, sans préjudice de cas particuliers nécessitant une approche différente.
Les plateformes actuellement envisagées sont les suivantes : le Conseil national pour la Construction durable, Energiezukunft Lëtzebuerg, le Haut-comité pour l’Industrie, Économie circulaire, Mobilité intelligente, Luxembourg sustainable Development Finance Platform ainsi que Travail, Emploi et Questions sociales. Ces plateformes seront convoquées prochainement en vue d’entamer les discussions, elles seront ouvertes aux acteurs des différents secteurs concernés, aux partenaires sociaux et à des experts.
Au niveau de la coordination générale du processus, un comité de suivi stratégique est mis en place sous la présidence du Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider. Cette structure centralise les travaux des plateformes thématiques. Le comité discute également des grandes orientations et des défis majeurs en rapport avec les mutations technologiques de l’avenir. En outre, le comité de suivi stratégique élabore régulièrement des rapports d’avancement des travaux soumis au Conseil de gouvernement qui décide de la réalisation ou non des mesures élaborées au sein des plateformes thématiques.
Les associations, institutions ainsi que les acteurs publics et privés suivants ont été invités à faire partie du comité de suivi stratégique (par ordre alphabétique) : ACEL, Amiperas, Caritas Luxembourg, CGFP, Chambre d’Agriculture, Chambre de commerce, Chambre des métiers, Chambre des salariés, IMS Luxembourg, LCGB, ministère de l’Agriculture, ministère du Développement durable et des Infrastructures, ministère d’État (Service des médias et des communications – Digital Lëtzebuerg), ministère des Finances, ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Mouvement écologique, OGBL, UEL et UNEL.
À noter que le Premier ministre a saisi le Conseil économique et social (CES) pour avis et analyse visant à esquisser une approche aux grandes évolutions futures du pays : « Le modèle économique, social et sociétal luxembourgeois dans les mutations technologiques ». Lors de cet exercice visant à analyser le développement futur du pays, le CES a été invité de s’inspirer de l’étude stratégique de troisième révolution industrielle.
Le ministère de l’Économie a également demandé l’avis du Conseil supérieur pour un Développement durable, du Mouvement écologique et de Caritas Luxembourg sur l’étude stratégique ainsi que de certaines organisations représentants la jeunesse comme la Conférence générale de la jeunesse du Luxembourg, le Parlement des jeunes, l’ACEL et l’UNEL.
Document de synthèse et une FAQ disponibles en langue française
Le résumé de 144 pages de l’étude stratégique de troisième révolution industrielle est désormais disponible en langue française. Le document ainsi qu’une foire aux questions répondant à des interrogations souvent soulevées peuvent être consultés sur http://www.troisiemerevolutionindustrielle.lu.
Communiqué par le ministère de l’Économie