Les jardins participatifs d’Esch prennent racine
Les jardins communautaires d’Esch se sont regroupés pour élaborer une charte qui définit les règles de coopération pour garantir le bon usage pour tous, avec le soutien de la Ville.
Ces jardins urbains, répartis dans différents quartiers, favorisent la biodiversité urbaine et sont animés par des bénévoles comme lieux de rencontres et de protection de l’environnement.
La plupart des gens ont découvert que le jardinage fait du bien à l’âme. C’est l’une des raisons de la multiplication des jardins communautaires dans le paysage urbain d’Esch, et d’augmentation du nombre de jardiniers bénévoles chaque année. Les jardins sont répartis dans les différents quartiers de la ville et fournissent non seulement des fruits, des légumes et des herbes biologiques aux personnes engagées, mais contribuent également à la diversité urbaine et à la protection du climat.
Derrière la gestion de ces différents jardins se trouvent les organisations locales, CIGL Esch, Transition Minett et Gaart Belval. Ensemble, il y a un an et demi elles ont créé le collectif « Jardins Participatifs Eschois » pour rassembler les jardiniers et échanger sur leurs problématiques. De ces échanges est née une charte commune (voir ci-dessous) pour expliquer au grand public le fonctionnement et les règles de ces jardins, soutenus par la ville et les ASBL, mais entretenus par des groupes de jardiniers bénévoles et/ou d’autres structures pédagogiques ou caritatives. Il est à noter que ces jardins ne sont pas des lieux de libre-service.
Chaque jardin communautaire est unique, avec ses côtés ensoleillés et sombres. Ainsi, les jardins du CIGL Esch, volontairement laissés ouverts et sans portails, sont confrontés à la pollution volontaire par des déchets plastiques et des mégots de cigarettes, ainsi qu’au vandalisme et au « braconnage » des plantes. C’est aussi pour cette raison que les nouveaux panneaux avec la charte de bon usage à respecter y ont été installés. Cette charte prévoit par exemple que les plantations ainsi que les récoltes se fassent ensemble ou en concertation au sein du groupe de jardiniers, que l’on renonce aux produits phytosanitaires chimiques et que les chiens soient tenus à l’écart des cultures. Ces jardins sont aussi des lieux de rencontre et de verdure, ancré dans le paysage urbain. Les solstices d’été et d’automne sont souvent le prétexte d’une fête entre habitants de quartiers, avec un repas partagé, préparé avec des légumes des jardins. La prochaine, sous le nom de « Fête de la Patate », est prévue le 22 septembre au Jardin des Capucines, dans le nouveau quartier Nonnewisen, où la habitants pourront goûter les plats réalisés avec les pommes de terre du jardin.
Chaque citoyen peut rejoindre un groupe des jardins, en se rendant directement à une séance de jardinage collective et en prenant contact avec une des organisations concernées.
Communiqué de Transition Minett asbl