Paris, première capitale à désinvestir du secteur fossile !
France Libertés salue l’adoption d’un vœu du groupe écologiste au Conseil de Paris pour le désinvestissement du secteur fossile qui devrait faire de Paris la première capitale au monde à désinvestir.
En ligne de mire : le fonds de dotation de la ville récemment créé et le fonds de retraite complémentaire des conseiller-e-s de Paris.
Le mouvement de désinvestissement prend de l’ampleur en France
Cette campagne demande à l’État, à toutes les institutions et aux fondations de retirer leur fonds et leurs placements des entreprises du secteur de l’énergie fossile pour les réinvestir dans les énergies renouvelables et la transition énergétique.
Ainsi, le 13 février dernier, France Libertés aux côtés de 350.org, ATTAC et les Amis de la Terre ont lancé la campagne française de désinvestissement, lors de la Journée mondiale de désinvestissement . Cette campagne demande au Fonds de Réserve des Retraites, qui dépend de la Caisse des Dépôts, de retirer ses plus de 2 milliards d’euros investis dans l’industrie fossile et de les réinvestir dans les énergies renouvelables.
La ville de Paris, capitale du zéro fossile ?
Le dernier Conseil de Paris a voté un vœu proposé par le groupe écologiste engageant la ville de Paris à désinvestir du secteur fossile et toute autre énergie responsable du changement climatique. Pour cette première étape, le vœu cible deux fonds : le fonds de dotation de la ville de Paris et le fonds de retraite complémentaire des conseiller-e-s de Paris.
Un signal fort qui appelle à des actions concrètes
Si le signal est fort – à quelques mois de la COP21 – France Libertés attend néanmoins des actions concrètes à l’instar de Seattle ou encore San Francisco qui ont également désinvesti, avec un total de près de 50 milliards de dollars pour cette dernière.
En espérant que la ville de Paris soit la première d’une longue série en France et en Europe.
Retrouvez le vœu déposé par le groupe écologiste au Conseil de Paris.
Communiqué le 21.03.2015 - France Libertes
(Crédit image : France Libertés)
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