Santé, Revenus et Satisfaction de la vie : le top 3 du bien-être luxembourgeois
Les utilisateurs japonais de l’Indicateur du vivre mieux s’inquiètent avant tout de la sécurité, les australiens se préoccupent de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les latino-américains s’attachent à une meilleure éducation tandis que les danois veulent juste être heureux, d’après les informations fournies par les utilisateurs de l’Indicateur qui fête ses trois années d’existence.
Plus de 3,6 millions de personnes dans 184 pays ont utilisé le baromètre du bien-être pour mesurer et comparer leur qualité de vie en fonction de leurs propres priorités. Généralement, les gens utilisent cet outil pour comparer les pays en fonction de la pondération accordée à chacune des 11 catégories, allant des revenus à l’environnement.
Introduite en 2014, une nouvelle fonctionnalité dévoile pour la première fois aux utilisateurs ce que plus de 60.000 personnes dans le monde considèrent comme les facteurs les plus importants pour la qualité de vie. Cette base de données dynamique, visible via une carte interactive , permet aux décideurs politiques du monde entier de savoir ce qui compte le plus pour leurs citoyens.
« Les gens veulent être entendus. Ils veulent comprendre comment leur pays se compare aux autres et savoir que nous sommes à l’écoute », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. « L’indicateur du vivre mieux de cette année révèle désormais ce qui est le plus important pour les gens. Cela représente une source d’information potentielle importante pour les décideurs politiques. »
Quelles priorités pour le bien-être des luxembourgeois ?
Au coeur des priorités des Luxembourgeois, on trouve la Santé, le Revenu et la Satisfaction de vie. De l’autre côté de ses frontières, si les allemands plebiscitent un cocktail similaire, nos voisins français et belges, eux, privilégient la Santé, la Satisfaction de la vie et l’Education.
Quarente-neuvième pays visisté et renseigné de l’Indicateur du vivre mieux, le Luxembourg est l’un des pays dont les résultats sont les meilleurs en termes de qualité de vie selon les 11 critères considérés comme essentiels par l’OCDE et dans lesquels on retrouve les critères cités précédemment. Il semblerait en effet que les ménages luxembourgeois aient été moins affectés par la crise que ceux des 36 autres pays membres de l’OCDE. Pour autant, cela n’a pas empêché semble-t-il, de faire diminuer le taux de confiances des habitants envers les politiques et leurs gouvernance (de 82% à 74% entre 2009 et 2013). Au rayon de la solidarité aussi, il faudra repasser. En effet, les taux de personnes ayant aidé quelqu’un ou ayant volontairement offert un peu de son temps pour une bonne cause ont chuté de 10 et 7 points de pourcentages entre 2009 et 2013, alors qu’ils ont augmenté presque partout.
Le bien-être passe également par le bien-être au travail, et, une fois encore, le Luxembourg ne semble pas vraiment être the place to work. En effet, alors que, d’une manière générale, 21% des salariés luxembourgeois estimaient, en 2010, travailler dans un mauvais environnement, les femmes salariées, elles, restent toujours moins payées et moins élues au Parlement (22% de femmes contre 78% d’hommes). Cependant, au Luxembourg comme dans les autres nations de l’OCDE, les inégalités hommes-femmes ont baissé, bien que ces dernières soit majoritaires à dire qu’elles ne se sentent pas en sécurité la nuit.
L’environnement, quant à lui, arrive en quatrième position dans la liste des critères essentiels au bien-être pour les citoyens luxembourgeois. Allez, on essaye de le hisser dans les trois premiers d’ici l’an prochain ! Chiche ?
Avec OCDE / Photo ©Merelize sur Stockvault