Saviez-vous que 5 à 10 % des cancers pulmonaires sont attribués au radon ?
Le radon, un gaz radioactif incolore, insipide et inodore, est naturellement présent dans certains sols et roches.
Connu sous le nom de radon 222, ce gaz est produit par la désintégration de l’uranium 238 dans la croûte terrestre. Imperceptible, il s’infiltre dans nos maisons par des défauts d’étanchéité et irradie nos poumons lorsqu’il est inhalé, augmentant ainsi le risque de cancer.
Une fois inhalé, le radon et plus particulièrement ses descendants radioactifs, irradient les tissus pulmonaires. Il n’y a pas de symptômes immédiats mais à terme, cette irradiation liée au radon peut être la cause d’un cancer du poumon.
Après le tabac, le radon est reconnu comme la 2e cause de cancer du poumon par l’Organisation Mondiale de le Santé (OMS).
Depuis mai 2019, les entreprises doivent mesurer le radon. Environ 5 % des bâtiments dans le nord du pays pourraient dépasser le seuil de 300 Bq/m³.
Il est essentiel de mesurer les concentrations de radon pour prévenir les risques, surtout en hiver. Si les niveaux dépassent 300 Bq/m³, des actions correctives sont recommandées pour les maisons et obligatoires pour les lieux de travail.
Texte et illustrations du Laboratoire Luxembourgeois de Contrôle Sanitaire (LLuCS)