Traite des êtres humains, le Luxembourg peut mieux faire !
Le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) du Conseil de l’Europe appelle les autorités luxembourgeoises à renforcer leur action contre toutes les formes de traite.
Dans son premier rapport sur le Luxembourg, publié aujourd’hui, le GRETA note que les autorités ont pris un certain nombre de mesures importantes dont l’adoption d’une législation anti-traite qui garantit des droits aux victimes de la traite.
Cependant, le GRETA appelle les autorités luxembourgeoises à accorder une attention accrue à la traite aux fins d’exploitation par le travail et à adopter un plan d’action national qui s’attaque aux différentes formes de traite. Le rapport pointe que davantage devrait être fait pour associer la société civile à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique de lutte contre la traite, notamment en impliquant les ONG dans les mesures de prévention.
Dans son rapport, le GRETA souligne l’importance d’adopter une approche multidisciplinaire de l’identification, en impliquant d’autres acteurs de terrain que la police, en particulier les ONG spécialisées et l’inspection du travail. Une attention particulière doit aussi être accordée à l’identification et l’assistance des enfants victimes de traite, en prenant en compte l’intérêt supérieur de l’enfant.
Le rapport met aussi l’accent sur la protection des victimes de la traite qui devrait être renforcée tant en cas de retour dans leur pays d’origine, notamment en évaluant les risques qu’elles encourent, que pendant les enquêtes et poursuites au Luxembourg.
Communiqué par le GRETA / Photo ©James Stringer sur Flickr