Mobilité

Trois millions de Prius sur les routes

Première voiture hybride et symbole des “people“ qui voulaient se montrer écolo-responsables, la Toyota Prius, dont la toute première mise en circulation date de 1997, a dépassé, en juin dernier, les 3 millions d’unités vendues dans le monde.

A l’époque la photo avait fait grand bruit et les fans de la star avaient une raison de plus d’admirer l’appolon : Brad Pitt, star soucieuse de notre environnement, avait troqué les voitures de luxe contre une Toyota Prius !

Quelques années plus tard, et sans que l’on sache vraiment ce qu’est devenu la jolie Prius de Brad, Toyota annonce fiérement avoir atteint, en juin dernier, les 3 millions de Prius vendues dans le monde.

Produite et mise sur le marché pour la première fois en 1997, la Prius première génération était alors la première voiture hybride ayant l’allure d’une “vraie“ voiture.

Devant l’engouement du public et face aux impératifs de l’environnement, Toyota n’a alors plus cessé d’innover en travaillant à une seconde et une troisième génération de leur modèle (sortis respectivement en 2003 et 2009). Au fil de ces trois générations, la firme japonaise a réduit l’émission de CO2 de sa Prius de manière significative en passant de 114 g/km à 89g/km.

3 milions dans le monde, 421 au Luxembourg !

Aujourd’hui, Toyota adapte l’hybride sur presque l’ensemble de ses modèles (Yaris, Auris, etc…) ainsi que sur quelques modèles de sa marque de luxe, Lexus.

Prius, dérivé du latin “to go before“ fut le fer de lance de Toyota qui ne cesse depuis lors de placer la technologie hybride au centre de son département de recherche et développement.

Au Luxembourg, les ventes de Prius sont, malheureusement, bien moins conséquentes. Toyota Belgium, filiale mère de Toyota Benelux, compte 421 Prius sur les routes grand-ducales et, de manière générale, 984 véhicules hybrides Toyota (tous modèles confondus). Une faible tendance confirmée par Olivier Batteur : « Ici, la Yaris fonctionne mieux ». Et le directeur de Toyota by Lentz à Foetz de conclure, non sans sourire : « A mon goût, nous n’en vendons jamais assez ».