Un Jour de la Terre pour des villes plus vertes

Chaque année, le 22 avril, plus d’un milliard de personnes dans 190 pays à travers le monde organisent des activités pour la Journée de la Terre. Cette année, l’ONU a décidé de mettre l’accent sur la lutte contre le changement climatique et de braquer les projecteurs de cette journée sur les "Villes vertes" dont l’organisation a fait le thème principal de cette édition 2014.

Créée en 1970 par le sénateur américain Gaylord Nelson qui proposait alors à des étudiants de mettre en place des actions de sensibilisation à l’environnement, le Jour de la Terre a rapidement mobilisé de nombreuses personnes. Si bien qu’en 1972, l’ONU a intégré cette journée en complémentarité de sa Journée internationale de la Terre (qui a lieu tous les 22 mars).

Alors renommé “Journée de la Terre nouricière“, cet évènement est l’occasion, pour l’ONU, de célèbrer « la Terre comme un ensemble cohérent au sein duquel nous trouvons notre place », et de proumouvoir « la vision de la Terre comme une entité qui pourvoit aux besoins de tous les êtres vivants ».

Des villes vertes pour lutter contre le réchauffement climatique

Passant de quelques étudiants en 1970 à plus de 200 millions de personnes à travers 190 pays, le Jour de la Terre a notamment bénéficié d’Internet et des réseaux sociaux pour se faire connaître et sensibiliser les citoyens du monde entier. Aux Etas-Unis, elle serait, par ailleurs, à l’origine de la création de l’EPA (Agence de Protection de l’Environnement) ainsi que d’une loi pour la protection de l’environnement.

A l’occasion de l’édition 2014 de cette journée, l’ONU a souhaité mettre l’accent sur les “Ville vertes“ en en faisant, cette année, le thème de l’évènement.

« La population mondiale migrant vers les villes, et la triste réalité du changement climatique devenant de plus en plus présente, la nécessité de créer des villes durables est plus important que jamais. La Journée de la Terre 2014 a donc choisi comme thème mondial les villes vertes. Grâce à des investissements intelligents dans des technologies durables, à des politiques publiques d’avant-gardes, et à un public éduqué et actif, il sera possible de transformer nos villes et de bâtir un avenir durable. Rien n’est plus puissant que l’action collective d’un milliard de personnes. »