Un magasin pour sauver des aliments
La coopérative on.perfekt lance une campagne de crowdfunding afin d’ouvrir son propre magasin. L’objectif est ambitieux : 95.000 euros.
Carottes tordues, courgettes surdimensionnées, fraises trop petites : on.perfekt veut donner une deuxième chance aux aliments. C’est pourquoi la coopérative vient de lancer une campagne de crowdfunding afin d’ouvrir son propre magasin.
L’objectif ambitieux : 95.000 euros.
Outre la bonne conscience, de nombreuses récompenses attendent les soutiens.
Du pop-up-shop mensuel au magasin on.perfekt
Après avoir vendu pendant un an des denrées alimentaires triées dans un pop-up-shop mensuel à un prix donne ce que ça vaut, la coopérative veut maintenant professionnaliser son travail. Le grand objectif est de créer un canal de vente durable pour les aliments qui ne correspondent pas à la norme. Cela comprend la préparation et la distribution de boîtes de légumes sur abonnement. Mais le cœur du projet doit être le magasin. Dans notre magasin, nous voulons simplifier l’accès des gens aux aliments qu’ils ne peuvent pas acheter autrement. Pour cela, les discussions avec les clients sont importantes pour nous, mais ce qui nous tient également à cœur, c’est que les produits soient abordables pour tout le monde. C’est pourquoi, dans notre magasin, nous ne donnerons que des recommandations de prix et le principe paie ce que ça vaut pour toi sera appliqué. Julia Gregor
Mais l’initiative doit aussi profiter aux producteurs locaux et régionaux : on.perfekt aide à la récolte ou achète les marchandises qui n’auraient aucune chance de passer par les canaux de distribution traditionnels.
on.perfekt veut contribuer à l’objectif national de réduction de moitié du gaspillage alimentaire, soutenir les producteurs et les commerçants locaux et éduquer les consommateurs sur la date limite de consommation (DLC) et les normes alimentaires. Lorsque la date limite de consommation est dépassée, cela ne signifie pas, loin s’en faut, que le produit n’est plus consommable. On peut tranquillement se fier à ses sens et, par exemple, sentir le yaourt et le goûter. Fabienne Faber
Au total, on.perfekt veut récolter 95.000 euros via la plateforme de crowdfunding Startnext afin de pouvoir concrétiser l’idée d’un magasin on.perfekt. Les soutiens peuvent choisir parmi une multitude de cadeaux de remerciement, comme des bons d’achat ou des boîtes de légumes.
Le principe du tout ou rien s’applique, c’est-à-dire que la somme du projet n’est versée que si le montant minimum requis est atteint dans un délai d’un mois. Dans le cas contraire, les soutiens sont remboursés.
Startnext est une plateforme de crowdfunding qui offre aux créateurs et aux entrepreneurs sociaux la possibilité de présenter leurs idées et leurs projets et de les financer avec le soutien de nombreuses personnes.
Vous trouverez de plus amples informations sur le projet et les différentes possibilités de soutien sur le site : https://www.startnext.com/en/onperfekt-buttek
www.onperfekt.lu
www.facebook/onperfekt
https://www.instagram.com/onperfekt/
on.perfekt COOP
on.perfekt est une coopérative et appartient donc à ses membres et est également gérée par eux. De plus, on-perfect est une entreprise sociale. SIS (Société à impact social) Ils s’engagent ainsi à investir 100% des bénéfices dans la réalisation des objectifs écologiques et sociaux de la coopérative.
Contrairement à une association (a.s.b.l.), les entreprises sociales ont le droit d’exercer une activité commerciale et de générer des revenus réguliers. Ce faisant, elles associent cette activité économique à un objectif social ou sociétal pertinent.
Les faits concernant le gaspillage alimentaire
Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), environ un tiers de la nourriture produite dans le monde est gaspillée. Cela correspond à une quantité incroyable de 180 kg par personne et par an.
En fait, 42 pour cent des déchets alimentaires sont produits par les ménages, par exemple à cause d’un stockage inapproprié ou d’une date limite de consommation mal comprise. 39 pour cent des déchets alimentaires sont dus à la surproduction ou à des raisons cosmétiques. Quatorze autres pour cent sont gaspillés dans le secteur de la restauration et les cinq pour cent restants proviennent du commerce de détail. Là aussi, les aliments sont rejetés pour des raisons cosmétiques, en raison de surstocks ou d’erreurs d’emballage.