Une banque humaine et responsable
Banque Raiffeisen est implantée au Luxembourg depuis 1925. Elle a su s’adapter aux évolutions du marché tout en conservant son ancrage. Aujourd’hui, elle se concentre sur le développement de la finance durable et responsable pour proposer des services de conseils de qualité, accessibles au plus grand nombre.
La durabilité est ancrée dans les gènes de Banque Raiffeisen. En tant que premier groupe financier coopératif luxembourgeois, il a pour mission de répondre aux besoins de ses clients, tout en tenant compte de leurs préférences ESG. En plus de son activité de crédits, de ses services pour une clientèle de détail, Banque Raiffeisen propose des services de Banque Privée, notamment des formules de conseil et de gestion discrétionnaire.
« Nous sommes proches de notre clientèle », souligne Georg Joucken, responsable du département Banque Privée. « Plus de 90% de nos employés sont des résidents luxembourgeois et il en est de même pour nos clients. Les liens sont encore plus forts, car en tant que coopérative, nos clients peuvent devenir membres. Nous dépassons, aujourd’hui, les 45.000 ! Ils s’identifient à Banque Raiffeisen et peuvent bénéficier de certains avantages tarifaires. Nous avons une trentaine d’agences au Luxembourg, ce qui permet une certaine proximité. »
Et qu’est-ce qui différencie Banque Raiffeisen des autres ? « Il y a déjà les placements. Comme nous n’avons pas de produits gérés en interne, nous disposons d’une grande liberté dans notre sélection de produits. Dans ce contexte, nous avons mis en place un processus de sélection strict et totalement transparent pour chaque type de produit. Au niveau de notre processus de sélection des fonds actions « best of », nous utilisons comme point de départ une base de données de Morningstar. Uniquement les fonds avec un avis favorable des analystes de Morningstar sont retenus dans la première étape du processus. Ensuite, interviennent nos critères qui sont plus quantitatifs, c’est-à-dire que les fonds doivent avoir une performance supérieure à celle de l’indice de référence sur 3 et 5 ans. Le deuxième critère est le niveau de risque. Là aussi, nous sélectionnons des produits qui ont une volatilité inférieure ou égale à l’indice de référence sur une période de 3 et 5 ans. En résumé, seuls les fonds qui ont une surperformance par rapport à l’indice de référence tout en prenant moins de risques, obtiennent nos faveurs. Enfin, nous regardons le volume et la catégorie, ainsi que la régularité de performance. Ce dernier critère nous permet également de gérer la quantité finale des fonds que nous retenons. »
Une sélection rigoureuse donc, mais dans le but de répondre aux besoins des clients. « Nous aimons bien le terme « Phygital » qui est la combinaison entre le physique et le digital. L’objectif est de ne pas digitaliser à tout prix, de rester humain et de trouver le meilleur compromis des deux mondes. Tout ce qui est opérationnel et administratif se dirige vers une digitalisation accrue alors que l’aspect humain est toujours privilégié pour les conseils à nos clients. »
Une banque centrée sur le développement durable
Selon certains échos, Banque Raiffeisen propose à ses clients l’offre la plus complète en matière de solutions de placements qui s’inscrivent dans une approche ESG (Environment & Social & Governance).
« En effet, la Banque dispose d’une large gamme dans ce domaine, en matière de services, nous disposons d’une stratégie de gestion discrétionnaire certifiée ESG par LuxFlag. Ensuite, nous avons des formules de conseil, des plans d’investissement et des produits d’assurance qui permettent également d’investir dans des fonds qui sont considérés comme durables. Comme le souligne notre ligne de conduite, l’investissement durable s’adresse à des personnes qui souhaitent investir dans des produits financiers tout en construisant un avenir plus responsable, écologique et social. »
Dans le cadre de la stratégie 2020-2025, Banque Raiffeisen a mis en place quatre initiatives qui traitent uniquement du volet ESG : un groupe de travail qui se penche sur le développement d’une culture ESG au sein de la banque, un autre qui est actif sur la réduction de l’empreinte carbone au niveau des bâtiments notamment, un troisième qui travaille sur l’offre durable en matière de crédit et un dernier, spécialisé dans l’offre de placement en matière de durabilité. Le but pour le volet placements consiste à offrir une alternative ESG pour chaque type de service et de produit proposé.
En mars 2021, le règlement relatif à la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (« SFDR ») a été adopté par l’Union européenne. Le règlement impose aux acteurs du secteur financier des obligations de publication pour les fonds et la gestion discrétionnaire qui s’inscrivent dans une approche ESG.
« D‘une manière générale nous constatons que la réglementation évolue et se renforce en permanence. On voit bien que le régulateur a reconnu l’urgence d’agir. Jusqu’à il y a peu, nous étions plus dans du déclaratif de nos actions. Aujourd’hui, il faut le prouver ! C’est notamment à travers d’autres réglementations (taxonomie, MIFID, …) que le cadre légal se précise et que les acteurs comprennent de mieux en mieux ce que le régulateur attend. Raiffeisen a décidé de travailler avec des labels en matière de durabilité. Ceci permet d’avoir une validation externe et indépendante concernant le respect d’un certain niveau d’exigences en la matière. La durabilité est un défi très intéressant et nous sommes déterminés à maintenir notre engagement, car nous croyons que c’est la meilleure façon de répondre aux besoins actuels et futurs de nos clients. »
Sébastien Yernaux
Photos : Marie Champlon
Extrait du dossier du mois « L’âme de fonds »