Une délégation luxembourgeoise a participé à la COP28

Parmi celles-ci : des représentants du ministère des Finances, du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur, de l’Administration des services techniques agricoles, et du ministère de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité, dont leur ministre.

Les conférences annuelles des Nations unies sur le changement climatique, organisées dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), rassemblent les parties connues sous le nom de Conférence des parties (COP) afin d’évaluer les progrès accomplis dans la lutte contre le changement climatique. Depuis le milieu des années 1990, ces conférences comprennent également des négociations pour des accords tels que le protocole de Kyoto, visant à établir des engagements juridiquement contraignants pour les nations afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Lors de la COP21 en 2015, un consensus mondial s’est dégagé pour limiter l’augmentation des températures mondiales à 1,5°C d’ici 2050, par rapport aux références préindustrielles. Les données scientifiques soulignent qu’il est impératif de réduire les émissions de moitié d’ici à 2030 pour maintenir le cap. Alors qu’il ne reste que sept ans pour franchir cette étape, la COP28 aux Émirats arabes unis constitue une occasion cruciale de réévaluer, de revitaliser et de réorienter l’approche mondiale de l’agenda climatique.

À cette occasion, le ministère luxembourgeois des finances a organisé un événement sur le thème blended finance : bridging public and private finance for climate solutions (financement mixte : rapprocher les financements publics et privés pour des solutions climatiques), auquel ont participé des intervenants de la SDG Impact Finance Initiative, EIB Global, BlueOrchard, Convergence et du ministère. L’événement parallèle a permis d’obtenir des informations précieuses grâce à des exemples concrets, illustrant diverses initiatives de financement mixte.

Jenny De Nijs, responsable des finances durables au ministère des finances, est également intervenue lors d’un événement organisé par la Bourse de Luxembourg et ONU Femmes, intitulé Gender finance - the time is now (Financement de l’égalité entre les femmes et les hommes : l’heure est venue). Cet événement parallèle visait à fournir un aperçu détaillé de la manière dont les marchés de capitaux peuvent contribuer à accélérer le financement de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le monde.

La COP est une excellente occasion d’entrer en contact avec des personnes qui ne font pas partie des cercles d’affaires habituels. Le ministère des finances a profité de cette plateforme pour nouer des contacts avec des partenaires de longue date et de nouveaux partenaires, afin d’explorer des collaborations potentielles et de discuter d’idées pour une coopération plus poussée.

Le 13 décembre, un jour après la clôture officielle de la COP28, les nations sont parvenues à un « consensus des Émirats arabes unis » inédit. Ce consensus comprend le bilan mondial, un mécanisme permettant aux pays et aux parties prenantes d’évaluer collectivement les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs définis dans l’accord de Paris sur le changement climatique établi lors de la COP21 en 2015. Ce consensus, approuvé par près de 200 pays, comprend une « référence sans précédent à la transition vers l’abandon de tous les combustibles fossiles » et une « avancée significative pour la prochaine série d’engagements nationaux », « donne un élan au programme de réforme de l’architecture financière » et comprend un « nouvel objectif spécifique visant à tripler les énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici à 2030 ».

Les résultats de la COP28 en chiffres :

Communiqué par le ministère des Finances
Photo d’illustration © Maison du Grand-Duc
Photo et infographie : © ministère des Finances