Alimentation : cultiver en s'inspirant de la nature

Alimentation : cultiver en s’inspirant de la nature

Réduire les déchets et les émissions de CO2, aller vers davantage de transparence, promouvoir une consommation plus raisonnable, telles sont quelques-unes des pistes proposées par le groupe de travail Food dans le cadre du processus de Troisième révolution industrielle.

Dans un contexte général qui est celui d’une croissance démographique mondiale et du changement climatique, l’alimentation représente 0,3 % du PIB au Luxembourg et une valeur ajoutée brute de 164 millions en 2002 et 80 millions en 2009.

Le territoire national se compose d’une grande diversité de paysages qui s’étendent sur 2.586 km2. 50 % de cette surface sont occupés par des terres agricoles dont la moitié sont des prairies permanentes. À cause des prix des terrains élevés, moins de la moitié de ces terres agricoles appartiennent à des fermiers et il s’agit principalement d’affaires familiales actives dans la production laitière et/ou bovine.

L’agriculture locale est ouverte aux marchés communs européen et internationaux et elle est soumise aux règles de la politique agricole commune.

Plusieurs opportunités ont été identifiées pour permettre au Luxembourg de se positionner comme un modèle de durabilité pour d’autres pays ou régions : parmi celles-ci, développer et faire fructifier l’agriculture de niche, exploiter les sources d’énergie renouvelables et enfin faire du secteur agro-alimentaire dans son ensemble, de la production à la distribution en passant par la transformation, un secteur soutenable, transparent, de haute qualité et sûr. L’objectif étant d’avoir, à terme, une agriculture luxembourgeoise 100 % bio et de cultiver en s’inspirant de la nature.

Pour parvenir à atteindre ces objectifs, 5 mesures stratégiques ont été définies : établir une feuille de route de la production alimentaire basée sur la transparence et la confiance, mettre en place un partenariat entre le Gouvernement, l’industrie agro-alimentaire et la recherche pour faire du Luxembourg un laboratoire, créer un groupe de travail sectoriel sur les déchets, favoriser l’utilisation des énergies renouvelables et la réduction des émissions de CO2 dans le secteur alimentaire luxembourgeois, et enfin encourager les échanges entre consommateurs et producteurs et promouvoir de nouvelles habitudes de consommation.

Illustration : Conçu par Freepik

Mélanie Trélat

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Publié le vendredi 20 janvier 2017
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