Ama Mundu Technologies à la chasse au coronavirus
À New York, Bruxelles, Paris, Pékin, Luxembourg.., partout, la présence de COVID-19 a été détectée dans les eaux usées. Avant de retrouver son milieu naturel, cette eau doit impérativement être assainie. Si les stations d’épuration n’ont pas été conçues à cet effet, les systèmes de nano-filtration d’Ama Mundu Technologies, eux, pourraient répondre à cette problématique.
L’eau est l’un des principaux vecteurs de pathogènes. Lorsque la crise du COVID-19 s’est déclarée, de nombreux scientifiques se sont naturellement penchés sur la question d’une éventuelle contamination des eaux usées, celles rejetées par nos toilettes dans les égouts et qui sont traitées dans nos stations d’épuration. À Paris, par exemple, deux systèmes de distribution d’eau cohabitent. L’un non potable pour l’arrosage des jardins publics, et l’autre, potable, pour les habitations. Dès le mois de mars, des quantités significatives de COVID-19 ont été détectées dans le circuit de l’eau non potable. Idem en Belgique et au Luxembourg plus récemment.
Des stations d’épuration pas adaptées
Dans un contexte de pandémie, a fortiori dans le cas d’un virus méconnu comme le COVID-19, il est primordial de respecter des principes de précaution. « Les stations d’épuration actuelles n’ont pas du tout été conçues pour éliminer les pathogènes tels les virus, rappelle Vincent Popoff, CEO d’Ama Mundu Technologies, une entreprise luxembourgeoise innovante dans le recyclage écologique et économique de l’eau. Le COVID-19 semble peu résistant dans l’eau mais ce n’est pas le cas de tous les virus dont certains, à l’origine de maladies saisonnières comme les gastroentérique, sont retrouvés en concentrations significatives dans les eaux en sortie de station d’épuration. Nous avons par ailleurs eu la chance d’avoir peu de précipitations pendant la période de la pandémie. » Suivant les régions, la collecte des eaux usées s’effectue selon un système unitaire dans lequel eaux usées et eaux de pluie sont mélangées. Afin de palier à l’afflux massif d’eau en cas de fortes pluies, des systèmes de protection, appelés déversoirs, dévient une partie des eaux directement vers la rivière. « Ainsi, si nous avions eu de fortes pluies, des eaux usées contaminées avec du coronavirus se seraient retrouvées directement dans l’environnement, sans passage par une station d’épuration. »
L’efficacité de la nano-filtration
Dans un futur plus ou moins proche, il est possible de voir émerger d’autres virus. Peut-être plus dangereux, plus contagieux et plus résistants encore. Avec les conséquences que l’on imagine. « C’est pourquoi, il est extrêmement important de traiter de manière efficace les eaux usées avant de les remettre dans le milieu naturel », poursuit Vincent Popoff dont les technologies pourraient bien répondre à cette problématique. « La particule virale du COVID-19 mesure entre 60 et 200 nm. La technologie d’Ama Mundu repose sur un dispositif innovant de filtration avec une porosité de 5 nm permettant ainsi d’éliminer efficacement ces particules ainsi que tous les autres pathogènes (virus et bactéries) ! »
Le problème des effluents hospitaliers
Les effluents hospitaliers ont la particularité d’être très chargés en résidus médicamenteux et pathogènes. Ils contiennent également des germes multi-résistants aux antibiotiques qu’il est extrêmement dangereux de disséminer dans l’environnement. Toutefois, ces eaux sont actuellement renvoyées vers des stations municipales totalement non adaptées. « Les eaux usées issues des hôpitaux ne peuvent pas être traitées par des moyens ordinaires. Des procédés dédiés doivent être mis en place pour tenir compte de la spécificité de ces effluents. C’est une problématique sanitaire », affirme le CEO d’Ama Mundu.
Depuis 2014, par exemple, un hôpital danois a mis en place une station compacte basée sur la même technologie que celle développée par Ama Mundu Technologies. Ce système permet un traitement in situ des effluents et la production d’eau potable exempte de tout pathogène et autres résidus pharmaceutiques. Il ouvre par ailleurs la voie à un recyclage local de cette eau.
Vous souhaitez découvrir les technologies innovantes de nano-filtration d’AMT ? Rendez-vous sur leur site Internet : www.ama-mundu.com