Des boîtes d’archives écoconçues

Cependant, cela ne signifie pas qu’aucune réflexion n’est faite à ce sujet ! En tant que fournisseur leader de services d’archivage de documents, nous fournissons chaque année des dizaines de milliers de petites boîtes d’archives et des milliers de boîtes d’archives moyennes.

Il est évident qu’il fallait réduire au minimum l’impact que ce produit pouvait avoir. Pour cela, nous avons décidé il y a déjà 10 ans, en 2012, de changer la matière première des boîtes d’archives pour du Kraft en carton ondulé marron (auparavant blanches et colorées). Les boîtes sont désormais composées à 85% de fibres recyclées non teintées et n’affichent que du texte noir. Cela représentait le premier pas vers la circularité.

Mais qu’en est-il de la vie du produit en elle-même ? Contribuer à la circularité, c’est aussi veiller à ce que l’emballage dure dans le temps et ne devienne pas un déchet dès la première utilisation. Dans le cas de notre entreprise, la définition même de la boîte d’archives appelle à la durabilité : la boîte doit pouvoir conserver des archives durant toute sa durée de vie. La durée de conservation des archives est généralement figée par une politique de conservation interne qui varie en fonction des types de documents à conserver et des réglementations. Cette durée de conservation peut être définitive (comme dans le cas de documents patrimoniaux ou historiques), ou varier entre 2 et 10 ans, voire plus, en fonction de ces réglementations (dans le cas de documents financiers par exemple). En collaboration avec notre fournisseur, un travail sur la conception de ces boîtes a été effectué afin qu’elles puissent garantir un service sur le long terme (plusieurs dizaines d’années), et résister aux transports de ces boîtes pour consultation des clients ou les manipulations de déplacements.

Pour compléter le cycle de vie circulaire de notre boîte d’archive, il était important de se pencher sur sa fin de vie. Après plusieurs années de loyaux services de stockage, les boîtes sont parfois détruites, car leur contenu a atteint sa date de fin de vie et doit lui-même être détruit. Le challenge ici est toujours le même : réduire l’impact négatif de la destruction de la boîte, devenue déchet. Il fallait donc s’intéresser à son traitement et sa potentielle valorisation. L’avantage du carton et du papier est que ceux-ci sont facilement recyclables : ces déchets une fois transformés en pâte, sont étalés et séchés pour être finalement mis en bobines. À partir des bobines, de nouveaux produits finis peuvent être fabriqués, comme du papier ou carton recyclé par exemple. Comme la boîte d’archive est totalement renouvelable, elle devient donc un produit circulaire !

Nous sommes fiers de pouvoir dire que grâce à nos réflexions, notre volonté d’amélioration continue et à la collaboration avec notre fournisseur, lui-même engagé, nos boîtes sont par conséquent 100% recyclables, 100% renouvelables et 100% biodégradables ! Pour aller plus loin, tous les services qui encadrent la boîte d’archives sont pensés afin de réduire leur impact négatif : les trajets de la flotte de véhicules de production sont optimisés, les émissions de carbone de la flotte sont également entièrement compensées, le dépôt de stockage est conçu pour consommer le moins d’énergie possible et bien d’autres mesures encore… que nous serons ravis de partager avec vous très prochainement !

Communiqué par Labgroup dans le cadre du dossier du mois « Circul’ère »