Formations et exigences de réduction des émissions de gaz à effet de serre
Le béton, mais aussi la construction dans son ensemble, sont directement impactés par les exigences européennes et luxembourgeoises en matière de réduction de l’empreinte carbone.
La publication de la nouvelle version de la norme EN-206 sur le béton au Luxembourg, notamment, implique une réflexion sur la manière d’appliquer concrètement ces principes. Cela se reflète bien évidemment dans les formations proposées par l’IFSB.
Pour faire écho aux nouvelles ambitions en matière de construction bas carbone, l’IFSB a adapté le Brevet Qualité Béton - sa formation « de base » sur le sujet -, mais a aussi développé une formation spécifique consacrée au béton bas carbone. « D’une durée de 4 heures, elle répond à des questions comme : Quelles sont les précautions à prendre pour la mise en œuvre du béton bas carbone ? Quelles contraintes faut-il prendre en compte ? La première session est programmée pour le 15 novembre », indique Marcel Deravet, Project Manager LUSCI à l’IFSB.
Cet automne sera aussi lancée la deuxième session de la formation de Conseiller en économie circulaire et bas carbone, un cycle de 40 heures réparties sur plusieurs semaines. Les matériaux recyclés, notamment, font partie des matières qui sont abordées au cours de cette formation. « Nous proposons également une formation de 8 heures sur la Construction écoresponsable et bas carbone, qui est un avant-goût de la formation Conseiller en économie circulaire et bas carbone et s’adresse aux responsables et conducteurs de travaux qui souhaitent être sensibilisés à cette évolution, bien nécessaire, du domaine de la construction », précise-t-il.
Enfin, dans le même esprit, une formation de 3 jours sur la construction préfabriquée verra le jour en février 2024. Dédiée aux conducteurs de travaux, elle sera, dans un premier temps, orientée vers le matériau bois, mais d’autres matériaux seront intégrés dans les sessions suivantes : construction hybride béton-bois, bois-acier et autres matériaux biosourcés. « La construction préfabriquée permettra à l’avenir d’optimiser les structures et d’optimiser les conditions de travail des ouvriers qui seront amenés à produire en usine et à assembler sur chantier plutôt que de faire de la construction sur site, ce qui est, bien entendu, plus pénible et soumis aux fluctuations de la météo », conclut-il.
Mélanie Trélat
Extrait du NEOMAG#57
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