Industrie : L’industrie 4.0 est en marche
Le numérique et l’innovation sont dans l’industrie, peut-être plus encore que dans les autres secteurs, au cœur de l’évolution profonde qui a été formalisée à travers le processus de Troisième révolution industrielle.
Le secteur industriel luxembourgeois bénéficie de l’emplacement du pays en plein cœur de l’Europe, ainsi que d’un contexte économique, social et politique stable. Il est composé d’un mélange équilibré entre grandes et moyennes entreprises et une grande partie des employés qui y travaillent sont qualifiés et multilingues. Il se trouve pourtant, comme les autres secteurs, à l’aube d’un changement majeur de paradigme dans le contexte de la Troisième révolution industrielle.
Révolution à laquelle il peut faire face grâce à des opportunités qui sont multiples et toutes étroitement liées aux nouvelles technologies. « L’industrie 4.0 », comme elle est nommée dans le rapport publié par les organisateurs, intégrera des innovations technologiques intelligentes comme l’impression 3D, la robotique, le design virtuel, la réalité augmentée et les objets connectés et des innovations techniques comme des matériaux ultra-légers. L’idée est de faire du Luxembourg une plateforme reconnue à l’échelle internationale pour l’excellence et la durabilité de son industrie à travers le déploiement de solutions novatrices.
Les mesures stratégiques qui sont préconisées pour atteindre cet objectif à l’horizon 2050 sont de conférer davantage de pouvoir, mais aussi plus de responsabilités, au Haut comité pour le soutien, le développement et la promotion de l’Industrie, de développer une plateforme technologique collaborative sur laquelle industriels et chercheurs pourront travaillent sur des sujets transversaux, de mettre en place un inventaire des opportunités exergétiques (dimension qualitative d’une énergie), d’élaborer un programme qui favorise et accélère l’éco-innovation au sein des start-up et d’étendre les possibilités de requalification ou de mise à niveau des compétences à travers la formation.
Mélanie Trélat