Privilégier la mobilité douce et la multimodalité
Chez IMS, on préfère la marche, le vélo ou le bus à la voiture. Une véritable culture d’entreprise partagée par tous les employés et qui n’est finalement pas si compliquée à mettre en œuvre.
Interview de Nancy Thomas-Bastien, directrice.
Quelle « petite action qui change tout » IMS met-il en pratique au quotidien ?
À IMS, nous privilégions la mobilité douce et la multimodalité. Tous les collaborateurs prennent en priorité les transports en commun, le vélo et/ou pratiquent la marche à pied. Lorsque nous utilisons une voiture, nous l’optimisons en faisant du covoiturage. Cela est ancré dans notre culture et ne pose de problème à aucun de nos collaborateurs. Je ne dis pas que cela est simple tous les jours, mais je pense que, quel que soit le mode de transport, tout le monde rencontre des difficultés pour accéder à son bureau à Luxembourg. C’est pourquoi nous avons aussi la possibilité d’avoir des horaires flexibles, ce qui peut permettre de voyager en dehors des périodes de fort trafic. L’équipe travaille sur la base de relations de confiance et cela change tout. Les personnes sont de fait moins stressées et ne sont pas démotivées. On peut imaginer aussi réduire les déplacements en mettant en place le télétravail.
Quelles pourraient être les répercussions de cette action si elle était appliquée à grande échelle ?
À plus grande échelle, sur les aspects de mobilité cela permettrait de réduire significativement les trajets en voiture et par conséquent les embouteillages. Cela aurait pour effet immédiat la réduction considérable des émissions de gaz à effet de serre, pour la partie environnementale. Pour le côté social, les salariés travaillant plus en relation de confiance seraient moins sous pression. En effet, les dernières études démontrent que les personnes qui peuvent s’organiser elles-mêmes sont plus productives. Si, bien sûr, elles ont des objectifs clairs. L’organisation de demain se veut plus horizontale. Chacun est ainsi responsabilisé, gagne en autonomie et trouve plus de sens dans son activité. C’est une nouvelle forme d’organisation du travail vers laquelle nous allons et les entreprises qui s’y préparent peuvent attirer plus de talents et aussi conserver leurs collaborateurs.
Ces pistes sont clairement mises en avant dans la stratégie de Troisième révolution industrielle, dont IMS était un des trois partenaires auprès du ministère de l’Économie et de la Chambre de Commerce.
Nous appliquons ces changements au quotidien et travaillons à les véhiculer auprès des acteurs économiques nationaux.