Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 26 novembre 2024
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novembre 2024

Mieux vivre

« Seule, je ne peux pas changer le monde, mais je peux jeter une pierre dans l’eau pour créer de nombreuses vagues. »
Mère Teresa

Mieux vivre
Trouver l’équilibre pour mieux vivre

Pour les populations autochtones d’Amérique centrale, le bien-vivre – buen vivir en espagnol ou sumak kawsay en quechua – est l’harmonie entre l’humain, la communauté et l’environnement. Ensemble, ils forment un grand « tout ». Dans notre société capitaliste, ce concept pourrait inspirer la réponse à une grande interrogation : Comment mieux-vivre ?

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Trouver le bonheur et connaitre le bien-être pour mieux vivre… Tout cela peut sembler bien abstrait. Surtout que ce qui fera le bonheur de l’un, ne fera pas forcément le bonheur de l’autre. Face à l’état d’urgence climatique, il s’agirait même de redéfinir ces notions, souvent attachées à un statut social, professionnel et financier. Les individus et les entreprises s’emparent du sujet - par conviction ou par contrainte - et font du mieux-vivre un objectif à atteindre.

Redéfinir ses besoins, et par conséquent ses habitudes de consommation, est une première étape pour mieux vivre, chez soi comme ailleurs. De l’architecture de son lieu de vie à la (re)découverte du patrimoine local, le bonheur se trouve parfois dans les choses simples, comme on dit.

Résidents et frontaliers consacrent aussi une bonne partie de leur temps et de leur vie au travail. On ne peut donc plus ignorer l’impact que les employeurs ont sur le bien-être de leurs salariés. Les institutions nationales et européennes l’ont bien compris et ont commencé à implémenter des obligations en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Au Luxembourg, ces dernières mettent en place des initiatives afin d’avoir un impact de plus en plus positif sur la vie de leurs employés mais aussi sur l’environnement et sur la société en général. Un enjeu crucial en matière d’attractivité, à l’heure où la première préoccupation des travailleurs n’est pas forcément l’évolution de leur carrière, mais plutôt l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.

Les entreprises doivent alors redéfinir leur stratégie en incluant des questions liées aux conditions de travail, à l’inclusion et la diversité, ou encore à la durabilité des produits et services qu’ils proposent. L’ambition est de trouver le juste milieu entre intérêts économiques et responsabilité, pour créer un cercle vertueux dans lequel tous les maillons de la chaîne de valeur y trouvent leur compte, dans et au-delà des frontières du Luxembourg ou de la Grande Région.

Par Léna Fernandes

Bonheur et écologie : équation impossible ?
Bonheur et écologie : équation impossible ?

Face à l’éternelle quête humaine du bonheur se dresse aujourd’hui les questions de durabilité et d’empreinte écologique. Parce que dans notre société consumériste, le bonheur à un prix… et c’est l’environnement qui paye.

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Les Romantiques du début du XIXe s’interrogeaient déjà sur le lien entre le bien-être et la nature, mais c’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que les définitions modernes du bonheur et de l’écologie ont fait leur apparition. Comme l’explique Gaël Brulé, sociologue et auteur de l’ouvrage Le coût environnemental du bonheur, « les deux notions sont apparues dans les années 50-60, mais elles n’ont pas été perçues de la même manière dans la société et dans les institutions. »

Bonheur VS écologie

Le chercheur a comparé le nombre de publications scientifiques diffusées entre 1950 et 2020 concernant une « planète » ou le « bonheur ». Au départ, il y a plus du double de publications sur une « planète » que sur le « bonheur » (159 contre 72). Puis les décennies passent et la tendance s’inverse (7.159 « planète » pour 12.018 « bonheur »). « Il y a eu des vent de face contre l’écologie et la protection de la planète, c’est un peu l’ennemi à abattre du point de vue de l’économie de marché. À l’inverse, le bonheur n’a pas vraiment de détracteurs et les forces du marché s’en sont même servies comme d’un outil. »

Les deux notions se retrouvent alliées avec l’apparition du terme de « développement durable », dans un rapport publié par l’ONU en 1987, dont la définition englobe « des dimensions économiques, sociales et environnementales ». Après la crise des subprimes (2007-2010), le débat prend une tournure très politique puisque « les mouvements de justice sociale et de justice climatique ont commencé à converger », raconte Gaël Brulé dans son livre.

Schéma du donut de Kate Raworth
Schéma du donut de Kate Raworth - © Wikimedia Commons/DoughnutEconomics, 2017

En 2012, l’économiste britannique Kate Raworth élabore son célèbre modèle du donut (ci-dessus) pour représenter l’espace intermédiaire entre un plancher social et un plafond environnemental. « Là, on commence à comprendre qu’il y a plus de tension, parce que d’un côté on va vers plus d’impact et de l’autre côté on va vers moins de satisfaction des besoins primaires. »

Bonheur ≈ PIB

Une fois le lien entre bien-être humain et bien-être planétaire établi, encore faut-il mesurer le bonheur d’une population pour le comparer à son empreinte environnementale. « Je me suis appuyé sur quatre façons bien établies de mesurer le bonheur : l’évaluation de sa vie, la satisfaction de sa vie, le bonheur dans sa vie et les affects positifs. Les deux premières sont une forme de bonheur cognitif, les deux autres sont une forme de bonheur affectif. »

Relation des mesures de bien-être entre elles
Relation des mesures de bien-être entre elles

La question de l’évaluation de sa vie (« Imaginez la meilleure vie possible et la pire vie possible. En donnant 10 à la première et 0 à la seconde, où situeriez-vous votre vie actuellement ? ») est la plus représentée, c’est à partir de cette mesure qu’est établi chaque année le fameux World Happiness Report de Gallup. Gaël Brulé considère que si cette mesure domine, c’est parce c’est celle qui correspond à la vision du monde la plus « PIB compatible ».

En 2024 et pour la septième année consécutive, la Finlande qui a obtenu le plus haut happiness score du monde. « Ce bonheur il est blanc, plutôt blond, plutôt riche et plutôt protestant », commente le chercheur. Il le qualifie même de bonheur « comparatif » et « consumériste », bien éloigné des considérations écologiques.

Bonheur ≠ écologie

Pour le média Bonpote, le sociologue a mis en lien des mesures du bonheur à l’échelle d’un pays, avec le nombre de vols en avion effectués par an et par habitant. Verdict, dans les nations du top 10 du classement basé sur l’évaluation de sa vie, le nombre de vols est plutôt élevé : de 1,66 à 4,9 pour la Norvège (les 14,35 en Islande s’explique par la situation géographique du pays).

Gaël Brulé compare les mesures du bonheur dans un pays avec le nombre de vols en avion effectués par an et par habitant.
Gaël Brulé compare les mesures du bonheur dans un pays avec le nombre de vols en avion effectués par an et par habitant. - © Infogreen

Plus de vols, ça veut dire plus d’argent. Gaël Brulé affirme dans son livre que « les pays les plus développés ont le plus grand impact sur l’environnement » et c’est aussi vrai à l’échelle individuelle : les plus riches émettent beaucoup plus de CO₂ que les plus pauvres. « Cela laisse penser que bien-être et durabilité s’accordent mal au niveau des personnes, ce qui sous-entend que la richesse est utilisée comme proxy du bien-être. »

Bonheur + écologie ?

Si on se base sur la mesure d’une forme de bonheur affectif, attaché aux émotions, le classement change totalement. Dans le top 10, on retrouve alors l’Ouzbékistan, le Sénégal ou encore la Malaisie, des pays où le nombre de vols par habitant est bien moindre, même inférieur à 1 pour la plus part. « Dans ces pays, on peut être heureux sans prendre l’avion. Le bonheur n’est pas comparatif, on ne compare pas ses voyages et ses vacances avec celles des autres. »

Richesses et émissions.
Richesses et émissions.

Un bonheur durable est-il alors concevable ? Oui, mais il faudra que notre conception du bonheur, ainsi que la manière de le mesurer, changent. Dans la conclusion de son ouvrage, Gaël Brulé déclare : « Repenser nos rythmes, qu’ils soient productifs, sociétaux ou sociaux, semble être un moyen de toucher conjointement le bonheur et la durabilité. […] Repenser la valeur des mesures pour remettre en question la mesure des valeurs. »

Par Léna Fernandes

Graphiques et tableaux issus de BRULÉ Gaël, Le coût environnemental du bonheur, Épistémé, 2024.

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Le pilier social de la RSE
Le pilier social de la RSE

La qualité de vie au travail est au centre du pilier social de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), mais qu’est-ce que c’est et comment l’aborder ? Carte blanche d’Odette Sangaré, consultant et formateur en management de la Qualité de Vie au Travail.

Carte blanche
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Représentant bien plus que la mise à disposition d’un babyfoot et d’une salle de sieste, la qualité de vie au travail nécessite un travail en profondeur, pour trouver le juste équilibre entre le bien-être des collaborateurs et le rendement de l’entreprise. Ces actions, bien qu’utiles, restent la cerise sur le gâteau et non le gâteau lui-même.

Le gâteau, c’est identifier les situations de travail qui posent problème et agir dessus avec un impact à la fois sur la performance sociale de l’entreprise et sa performance opérationnelle pour le bénéfice de l’ensemble des parties prenantes.

Mettre en place ce gâteau, c’est mettre en place une démarche structurée aux impacts tangibles au niveau opérationnel et humain, qui embarque l’ensemble des acteurs dans l’entreprise. Une démarche Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), c’est une démarche qui s’inscrit dans une logique d’amélioration continue plutôt que dans des actions ponctuelles aux effets limités.

Ce qui détermine la QVCT de chacun, dépend de la représentation de chacun. Pour l’un ce sera trouver du sens dans son travail et être reconnu pour ce qu’il apporte, pour un autre ce sera trouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle, avoir une mission intéressante. Parce que la QVCT est une représentation propre à chaque personne, elle ne peut être imposée. Chaque collaborateur doit devenir acteur de sa propre qualité de vie au travail et pour ses collègues avec l’engagement de tous. Ainsi une démarche QVCT est une démarche participative.

La QVCT, c’est allier dans l’entreprise

  • la performance sociale (de bonnes conditions de travail, des collaborateurs en bonne santé physique, mentale et sociale, un bon climat social)
  • et la performance opérationnelle (la capacité à travailler de façon efficiente, à s’adapter, à être résilient et innovant dans un monde qui en constant changement), grâce à des collaborateurs qui vont bien, qui se sentent bien ensemble, qui sont engagés dans un but commun.

Les quatre piliers de la qualité de vie au travail


« Lorsqu’on demande aux employés ce qui, pour eux, détermine leur qualité de vie au travail, ce sont ces quatre piliers qui ressortent (et non pas le baby-foot 😉). Contrairement aux idées reçues, les collaborateurs veulent faire du bon travail et contribuer à un but commun, qui a du sens. »

Odette Sangaré, ILQVT

Dans le cadre du contrat fixé par la direction de l’entreprise, ils aspirent donc à ce que leur vie au travail et dans le travail se passe bien.

Pour apporter dans l’entreprise « le gâteau », en plus des cerises sur le gâteau, l’identification des situations de travail qui posent problème et l’action concrète pour les faire évoluer dans une logique de cohésion d’équipe, est à mettre au centre.

  • Le pilier « Mieux travailler » concerne, entre autres, le contenu du travail, les relations dans le travail, la clarté des tâches mais également les temps de récupération indispensables pour être efficace sur le long terme, ou la qualité des relations interprofessionnelles.
  • Dans le pilier « Mieux anticiper », on cite d’abord la santé et la sécurité au travail : il est nécessaire de se sentir en capacité de travailler et de le faire en sécurité pour se sentir bien et capable de travailler. Dans ce pilier, on retrouve également la notion de « partage de l’information ». On entend par là, la mise en place d’un contexte dans lequel la parole peut circuler librement pour parler du travail et des éventuels « vrais » problèmes qui empêchent de bien faire son travail. Ainsi qu’une méthodologie commune au sein de l’entreprise qui permette d’identifier les situations de travail qui posent problème et les manières d’agir dessus de façon à trouver des solutions aux effets réels.
  • Au sein de « Mieux vivre ensemble », se trouve la notion de « soutien social », qui signifie la présence d’un réel soutien entre les collaborateurs, avec le management, et la direction pour faire face ensemble. Dans une entreprise qui adopte une démarche QVCT, il y a la possibilité réelle de pouvoir compter les uns sur les autres, de pouvoir dire les choses pour les améliorer ensemble. Grâce au modèle de Karasek et au rapport Gollac, nous savons aujourd’hui à quel point le soutien social permet à des situations de travail difficiles de rester saines même dans un conjoncture difficile. Dans ce pilier, on parle aussi de faire vivre la diversité et l’inclusion, par exemple.
  • Enfin, le pilier « Mieux se réaliser » reprend des thèmes dont on ne parlait pas il y a encore 20 ans, et qui sont devenus centraux, particulièrement depuis la période Covid. On peut le résumer à travers la motivation intrinsèque, en trois axes :
  1. Avoir accès à une autonomie pour réaliser les tâches demandées,
  2. Trouver du sens dans ce qu’on fait, et dans la mission de l’entreprise,
  3. Avoir les justes compétences pour ce que l’on a à faire.
    La motivation intrinsèque est au centre de l’engagement des collaborateurs. Elle dépasse la motivation parfois encore en place dans les entreprises qui fonctionnent sur un modèle de motivation extrinsèque (En bref : le schéma de la carotte et du bâton). C’est dans la motivation intrinsèque que nait l’engagement, l’envie de contribuer au projet de l’entreprise.

Comment agir concrètement pour la qualité de vie au travail ?

Chaque entreprise a tout intérêt à s’intéresser à la qualité de vie de son personnel. Elle fait face à des enjeux majeurs d’ordres sociaux, réglementaires et économiques.

Une démarche de qualité de vie au travail s’inscrit dans le temps. L’entreprise se donne les moyens d’agir de façon autonome, avec une méthodologie commune à l’ensemble du collectif, qui allie à la fois performance opérationnelle et performance sociale.

Une démarche QVCT se construit à partir d’une volonté stratégique de la Direction, puis en intégrant les acteurs-clés : direction (moteur de la démarche), ressources humaines, délégation du personnel, responsable RSE et le salarié désigné (anciennement travailleur désigné).

Une fois les partenaires sociaux clés à bord, ces derniers se rassemblent pour converger vers un but commun, une représentation commune des enjeux, et montent en compétences pour partager une méthodologie commune, des outils communs, construire en conscience les étapes de la mise en place de la démarche, son mode de gouvernance.

Des sessions d’information/formation/de co-construction peuvent être organisées sous forme de Fresque de la QVCT et de workshops, de formation-action et de mentoring suivant les besoins de l’entreprise.

Pour les personnes qui seront en charge d’animer la démarche d’amélioration des conditions de travail (salarié désigné, RH, QSE…), des formations-actions spécifiques sont proposées à la House of Training pour les préparer à leur rôle de référents QVT. Dans ce cursus, ils apprennent à la fois à mettre en place les bases du projet QVCT de leur entreprise et à animer- au long cours - la dynamique d’amélioration continue des conditions de travail pour le bénéfice conjoint de tous les acteurs.

Une fois les fondations en place, l’ensemble des collaborateurs va également monter en compétences pour s’approprier les bases de la QVCT, entrer dans une représentation et une méthodologie communes d’amélioration active et concrète des conditions de travail.

Le fait que l’ensemble du collectif partage un but, une méthodologie commune et des outils communs permet à l’entreprise de devenir autonome dans son processus d’amélioration continue des conditions de travail et de performance, en s’appuyant sur un collectif responsable et engagé.


« Le but du jeu, c’est de préserver tous les acteurs, et de disposer d’une méthodologie générative de succès, de sens et d’efficience pour l’entreprise et les humains qui contribuent à son essor. »

Odette Sangaré, ILQVT

Si vous être dirigeant, QSE, salarié désigné, responsable RSE, responsable RH ou délégué à la santé et sécurité au travail et que vous voulez comprendre pourquoi et comment mettre en place une démarche d’amélioration continue des conditions de travail dans votre entreprise, il y a chaque trimestre une fresque de la QVCT qui peut vous aider à y voir plus clair.

Prochaines fresques de la qualité de vie au travail :

Présentation d’ILQVT en vidéo et témoignage de Bamolux

Odette Sangaré

L'onboarding, un moment clé pour employeurs et employés
L’onboarding, un moment clé pour employeurs et employés

Chez Foyer, on a fait de l’accueil des nouveaux collaborateurs une priorité. Entre anticipation, accompagnement, confiance et remise en question, le Groupe actif dans le secteur de l’assurance a bien compris l’importance de créer un programme d’onboarding à la hauteur des enjeux en cause.

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« Nous avions un programme d’accueil pour les nouveaux collaborateurs en version digitale », raconte Séverine Leonard et Caty Valandina, collaboratrices au sein du département Formation, « mais après la crise du Covid et sous l’impulsion de la Direction, il nous a paru important de redéfinir cet onboarding pour que l’intégration soit plus inclusive et permette de recréer des relations. Nous avons alors listé les attentes des nouveaux engagés et fait en sorte de proposer un parcours qui puisse y répondre. »

Un nouveau programme en trois axes

Depuis le mois d’octobre de cette année, Foyer offre « une expérience d’onboarding complète ». Pour leur premier jour, ceux qui intègrent les équipes participent à une journée d’accueil durant laquelle des employés, mais aussi des membres du Comité Exécutif, leur présentent le Groupe et ses valeurs. « C’est l’occasion de poser leurs premières questions autour d’un petit-déjeuner. Ils reçoivent aussi toutes les informations pratiques sur les horaires, les badges ou encore le parking. »

Les nouveaux arrivants se voient également attribuer un parrain ou une marraine qui les guidera pour leurs premiers jours. « Lorsqu’on arrive dans une nouvelle entreprise, ça peut être stressant », explique Caty Valandina. « Et nous savons que cette expérience, et les quelques mois qui suivent, sont déterminants pour fidéliser les collaborateurs, pour assurer la pérennité de la collaboration, leur bien-être mais aussi l’image de la société, car nos collaborateurs sont nos premiers ambassadeurs. »

Mais le programme d’onboarding de Foyer ne s’arrête pas là, « il consiste en trois grands axes déployés sur une année », le premier étant donc la journée d’accueil. Ensuite, les nouveaux collaborateurs vont suivre des formations en e-learning, obligatoires ou recommandées, sur la réglementation du secteur, la santé mentale, la diversité et l’inclusion par exemple. » Le troisième axe consiste en un parcours de formation en présentiel de plus ou moins vingt heures. « L’objectif est de découvrir les différents métiers qui composent notre société et les produits qu’elle propose », détaille Séverine Leonard. « C’est aussi l’opportunité de construire peu à peu son réseau et d’améliorer les relations transversales. »

Faire confiance et se remettre en question

Tous les collaborateurs ont aussi accès à une welcome page via l’intranet de l’entreprise, « avec les messages et liens utiles, c’est rassurant car tout retenir d’un coup n’est pas facile ! C’est important pour nous qu’ils puissent aussi faire preuve d’autonomie, qu’ils comprennent que nous leur faisons confiance. »

Pour assurer la pertinence et l’efficacité de son processus d’onboarding, le Groupe Foyer sait se remettre en question, toujours dans le but de s’améliorer. « Après qu’ils ont suivi le programme d’accueil, nous demandons à nos nouveaux collaborateurs de remplir un questionnaire de satisfaction. Tous les deux ou trois mois, les personnes dont le travail est le plus impacté par l’onboarding – comme le service informatique, les services généraux et le service formation – se réunissent pour passer en revue tous les questionnaires, ligne par ligne. Le but est de relever les difficultés rencontrées par les nouveaux collaborateurs, puis nous réfléchissons tous ensemble à comment les résoudre. Nous voulons nous réadapter au plus vite si nécessaire. »

De gros enjeux pour les employeurs

Si le programme d’accueil des nouveaux engagés vise à garantir le bien-être et la satisfaction des employés, il a aussi pour objectif de pérenniser la collaboration employeur-employé. « On sait que beaucoup de personnes décident de quitter leur entreprise alors qu’elles sont encore en période d’essai, quand elles ont mal été accueillies », ce qui représente une vraie perte tant pour l’employeur qui investit dans sa formation que le collaborateur qui doit rechercher un nouvel emploi …

À une époque où le sujet de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est sur toutes les lèvres, impossible pour un employeur de faire l’impasse sur les questions de l’accueil et des conditions de travail lors d’un entretien d’embauche. « Aujourd’hui, on sait que la RSE joue beaucoup sur l’image de marque et c’est quelque chose de très important lorsqu’on recrute. » Séverine Leonard ayant été recruteuse pour Foyer, elle a constaté que les candidats s’intéressaient de plus en plus à l’attention que porte une entreprise à ses employés. « En entretien, j’ai eu beaucoup de questions liées à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, un sujet qui touche au bien-être et à la santé mentale. Aujourd’hui, les jeunes générations s’intéressent aussi à l’empreinte carbone de leur potentiel employeur ou plus généralement à ses valeurs en termes ESG ».

Dans cette optique, Foyer illustre concrètement son engagement environnemental dès l’arrivée des nouveaux collaborateurs : chacun reçoit un Welcome Pack écoresponsable contenant, entre autres, un certificat de l’association Graine de Vie, qui s’engage à planter 50 arbres pour chaque nouvel engagé. Une initiative forte qui résonne avec les attentes croissantes en matière de durabilité.

Pour conclure sur l’approche globale qu’adopte le groupe Foyer envers ses employés, les collaboratrices déclarent : « Une de nos valeurs les plus importantes est la confiance. Nos collaborateurs ne sont pas juste un numéro, mais une personne qui est guidée, accompagnée et soutenue tout au long de son parcours. »

Par Léna Fernandes

Photos : © Foyer

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Rendre l'onboarding mémorable : suivez le guide pour une intégration réussi
Rendre l’onboarding mémorable : suivez le guide pour une intégration réussi

Mediation recommande aux entreprises de moderniser leur onboarding pour créer du lien et garantir une intégration efficace et agréable. En exploitant le langage facile, le design, la gamification des contenus existants, Mediation propose des méthodes innovantes qui améliorent l’expérience des nouvelles recrues.

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L’onboarding est crucial pour garantir une intégration réussie et durable des nouveaux employés. Mediation, spécialiste en marketing relationnel, souligne l’importance d’adopter une approche moderne, engageante et digitalisée. Un onboarding solide réduit le risque de démission précoce, un problème fréquent lorsque l’intégration manque de structure ou de dynamisme.

1. L’onboarding digital :
À l’ère numérique, les entreprises doivent créer du lien et capter l’attention des nouvelles recrues, notamment lorsqu’elles travaillent à distance. L’infotainment (contenant à la fois des éléments informatifs et divertissants) permet de transmettre des valeurs et informations de manière plus engageante, notamment à travers des vidéos, des graphiques, et des contenus visuels.

2. Préparer l’arrivée avec un contenu attractif :
Mediation suggère de préparer les nouveaux collaborateurs bien avant leur premier jour, en leur envoyant des contenus snackables : infographies, vidéos courtes et bandes dessinées illustrant les valeurs et la culture de l’entreprise. Ces supports offrent non seulement une introduction ludique et rapide à l’entreprise, mais contribuent également à créer un premier lien et à favoriser un sentiment d’appartenance avant même leur arrivée. En investissant dans un design soigné et un copywriting authentique, chaque élément devient une immersion dans la culture de l’entreprise, renforçant ainsi l’engagement des nouvelles recrues dès le début de leur parcours.

3. Podcasts audio et vidéo :
Les podcasts, format en pleine expansion, permettent aux nouveaux collaborateurs de découvrir les missions, l’histoire et les valeurs de l’entreprise de manière flexible. Mediation propose des podcasts personnalisés qui peuvent être écoutés à tout moment, favorisant une transmission fluide des informations.

4. Vidéos immersives et webséries :
Les vidéos sont particulièrement adaptées à l’onboarding, en offrant un aperçu visuel du quotidien et des valeurs de l’entreprise. Les webséries ou vidéos humoristiques, inspirées de séries populaires, rendent l’expérience d’onboarding captivante et facilitent la mémorisation. Mediation conseille de privilégier de courtes vidéos dynamiques, plutôt que des contenus longs et lourds.

5. Tutoriels vidéo pour une formation pratique :
Mediation recommande de créer des tutoriels pour familiariser les nouveaux venus avec leurs missions spécifiques et les procédures internes. Ces vidéos peuvent être consultées à plusieurs reprises, ce qui permet aux recrues d’assimiler les informations à leur rythme.

6. Gamification : une intégration interactive :
Pour des sessions d’onboarding sur site, Mediation encourage l’utilisation des serious games pour rendre l’intégration plus engageante. Des jeux immersifs comme les quiz, escape games et chasses au trésor aident les employés à retenir des informations essentielles, tout en renforçant l’esprit d’équipe et le sentiment d’appartenance.

7. Team building pour prolonger les bénéfices de l’onboarding :
Une fois les bases acquises, l’onboarding gagne en impact grâce à des activités de team building. Les activités d’équipes interactives, physiques ou digitales créent du lien en ancrant un sentiment d’appartenance et de confiance au sein de l’équipe. Grâce à ces moments de partage, les collaborateurs se connectent de manière authentique, ce qui renforce la collaboration et enrichit durablement le climat de travail.

Pour Mediation, un onboarding efficace doit se dérouler en plusieurs étapes :

  • Pré-onboarding : familiariser les nouveaux employés avec l’entreprise via des contenus attrayants pour créer du lien avec la culture d’entreprise.
  • Onboarding actif : utiliser des techniques interactives pour leur permettre de mieux comprendre leur rôle et assimiler les contenus.
  • Intégration continue : poursuivre leur intégration via des activités de team building, favorisant ainsi une assimilation complète de la culture d’entreprise et renforçant l’engagement à long terme.

En suivant ces étapes, l’entreprise maximise ses chances de fidéliser ses talents et de garantir une transition harmonieuse, engageante et productive.

Texte de Mediation SA

« Nous agissons pour le climat, la santé humaine et le bien-être animal »
« Nous agissons pour le climat, la santé humaine et le bien-être animal »

Jonathan Picart, Directeur Stratégie & RSE et Noémie Mertens, RSE Manager chez Sodexo Luxembourg, expliquent ce que le prestataire de services met en œuvre pour avoir un impact positif sur tous les acteurs de la chaîne de valeur du marché de la restauration collective.

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Quelle place a la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au sein de l’activité de Sodexo ?

Noémie Mertens : Les valeurs de la RSE sont ancrées chez Sodexo depuis sa création, bien avant que le sujet devienne d’actualité. La réduction de l’utilisation du plastique par exemple, mais aussi la diversité, l’inclusion et le bien-être des salariés ont toujours été des sujets importants pour l’entreprise.

Jonathan Picart : En 2017, nous avons pris des engagements clés avec pour but de les réaliser pour 2025. Mais ce n’est qu’une étape car l’objectif final est d’atteindre le NetZero d’ici à 2040, une grande partie de notre stratégie RSE est construite autour de cela.

En tant que prestataire de services dans le secteur de la restauration collective, comment Sodexo fait-il pour concilier durabilité et bien-être de ceux qu’il nourrit ?

JP : Le système alimentaire mondial représente un tiers des émissions de gaz à effet de serre globales. D’ici 2030, nous voulons avoir 70% de plats à faibles émissions dans nos restaurants, ce qui signifie un maximum de 0,9 kg de CO₂ émis par plat. À titre comparatif, un burger a une empreinte carbone de 3 kg de CO₂. Sur ce point, l’un des principaux sujets est la végétalisation, c’est-à-dire la réduction des protéines animales en faveur des protéines végétales dans nos repas, tout en conservant les apports nutritionnels et le goût bien sûr !

NM : Le but n’est pas que tout le monde devienne végétarien, nous visons plutôt le flexitarisme et notre rôle, en tant que restaurateur engagé est d’inciter sans imposer. Nous cherchons à trouver l’équilibre entre la consommation de protéines végétales et les protéines animales, rééquilibrer nos plats en remettant les végétaux au cœur de l’assiette et les protéines d’origine animale à leur juste place. Le catalyseur de cette reconnexion à une alimentation saine et durable ce sont nos chefs !

JP : Sodexo était aussi l’une des premières sociétés luxembourgeoises à signer l’engagement Zero single use plastic. Nous réduisons au maximum le recours au plastique à usage unique et mettons des contenants réutilisables dans nos restaurants.

Les salariés qui fréquentent vos restaurants sont-ils sensibles à ce type d’initiatives ?

JP : Quand on regarde la proportion de plats végans ou végétariens dans nos ventes, elle est en constante augmentation ces dernières années. Dans certains de nos restaurants d’entreprise, nous donnons maintenant la possibilité de connaître l’empreinte carbone des plats servis grâce à un système de notation similaire au nutri-score. Le but est d’amener le convive à faire un choix le plus responsable, tant pour la planète que pour sa santé.

Sodexo a mis en place un système de notation de l'empreinte carbone des plats.
Sodexo a mis en place un système de notation de l’empreinte carbone des plats. - © Sodexo

Qu’en est-il de vos clients, chez qui vous fournissez un service de restauration collective ?

NM : Aujourd’hui, toutes les entreprises ont des objectifs de réduction de leur empreinte écologique et il y a une vraie demande de leur part. Nous le voyons au travers du cahier des charges des appels d’offre. Et puisque nous travaillons chez eux, nous sommes impliqués dans le calcul de leur bilan carbone.

JP : Par exemple, 80% de nos restaurants sont équipés de balances pour peser les déchets produits en cuisine et ceux issus des retours de plateaux. Nous nous sommes fixé un objectif de réduction de 50% du gaspillage alimentaire d’ici 2025 - par rapport à 2017. Aussi, 100% des déchets alimentaires sont méthanisés pour produire de l’énergie, dans un esprit de revalorisation.

Sodexo a aussi un impact en amont du service des repas, à l’égard de ses fournisseurs.

JP : Nous avons des engagements assez forts auprès de nos fournisseurs locaux. Par exemple, nous nous engageons à leur acheter un certain tonnage ou un certain pourcentage de leur production sur l’année.

NM : Nous avons une équipe de cinq personnes dédiées aux achats dont le travail quotidien est d’être au plus proche des fournisseurs et des producteurs avec qui nous avons une vraie relation de partenariat. Nous maximisons les achats dans la Grande Région et dès qu’un produit local est disponible, il est toujours mis en avant dans notre catalogue. En 2024 nous avons consommés plus de 1.500 tonnes de produits issus de la production ou de l’agriculture luxembourgeoise.

En tant qu’acteur majeur de votre secteur, tenez-vous à montrer l’exemple en matière d’alimentation et de restauration durable ?

NM : Nous sommes leader du marché et nous devons assumer cette position, nous voulons être un précurseur, en particulier sur tout ce qui touche à la RSE et l’alimentation durable.

JP : Nous faisons partie des discussions menées sur ces sujets, au sein de l’IMS (Inspiring More Sustainability) et de la Fedil (Fédération des Industriels Luxembourgeois) par exemple, où notre directeur général fait partie du groupe de travail sur les contenants réutilisables. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice.

Propos recueillis par Léna Fernandes

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Vers des espaces accessibles : un enjeu de qualité de vie et d'inclusion
Vers des espaces accessibles : un enjeu de qualité de vie et d’inclusion

Pour certains, l’accessibilité est un réel facteur contribuant à la qualité de vie. Des obligations accompagnent les paramètres d’accessibilité pour la conception des bâtiments.

Contribution partenaire in4green
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L’accessibilité universelle est devenue essentielle dans la conception des bâtiments et des espaces publics. Plus qu’une obligation réglementaire, elle permet à chacun, quelles que soient ses capacités physiques ou sensorielles, de participer pleinement à la vie sociale et économique. Cet enjeu est particulièrement crucial dans une société vieillissante où les inégalités se creusent.

Au Luxembourg, les nouvelles lois en matière d’accessibilité renforcent ces exigences, et des acteurs comme Petra Consulting jouent un rôle clé en intégrant ces normes dès la conception des projets.

Pourquoi l’accessibilité est-elle indispensable ?

Environ 15 % de la population mondiale vit avec une forme de handicap, qu’il s’agisse de mobilité réduite, de déficiences sensorielles ou cognitives. L’accessibilité vise à créer un environnement où tout le monde peut évoluer sans obstacle, renforçant ainsi l’autonomie des individus et leur qualité de vie.

Solutions clés pour un environnement accessible

  • Accessibilité physique : Faciliter l’entrée et la circulation dans les bâtiments est primordial. Cela inclut des rampes d’accès, des ascenseurs adaptés et des couloirs suffisamment larges pour accueillir les fauteuils roulants.
  • Accessibilité sensorielle : Des panneaux en grands caractères, des systèmes audio-visuels pour les malentendants et un éclairage adéquat aident les personnes avec des déficiences visuelles ou auditives à se repérer et à interagir avec leur environnement.
  • Accessibilité cognitive : Concevoir des parcours simples, bien balisés et des interfaces intuitives pour les bornes et les distributeurs permet de simplifier l’utilisation des espaces pour les personnes ayant des troubles cognitifs.

Impact sur la qualité de vie

Un environnement accessible profite à toute la société, pas seulement aux personnes en situation de handicap. Il améliore le confort des utilisateurs, renforce la cohésion sociale et contribue à un usage plus fluide et intuitif des espaces publics. De plus, un bâtiment conçu pour être accessible est plus durable et adaptable aux besoins futurs.

L’accessibilité pour tous n’est pas seulement une réponse aux contraintes légales, c’est une démarche indispensable pour construire des environnements où chacun, sans distinction, peut évoluer de manière autonome et inclusive. Les architectes et promoteurs doivent voir l’accessibilité comme une opportunité de créer des espaces durables et équitables.

Texte de Petra Consulting
Photo : Licence CC

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Fairtrade en Tunisie : des tomates cerises qui cultivent le bien-être
Fairtrade en Tunisie : des tomates cerises qui cultivent le bien-être

À Gabès, une organisation transforme la vie des employés et de leur communauté. Cantine, crèche, navettes et initiatives santé : autant de projets financés par la prime Fairtrade qui illustrent un engagement exemplaire pour le bien-être et la durabilité. Geneviève Krol, directrice de l’ONG Fairtrade Lëtzebuerg, s’est rendue sur place.

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« Je rentre d’une mission en Tunisie, à Gabès, où j’ai rencontré une organisation Fairtrade produisant des tomates cerises pour le marché européen », souligne Geneviève Krol. Cette organisation illustre bien les actions concrètes de Fairtrade pour améliorer le bien-être des travailleurs. Comme chaque organisation Fairtrade, Desert Joy bénéficie de la prime Fairtrade, utilisée pour des projets sociaux destinés à enrichir la qualité de vie des employés et de leur communauté.

Parmi ces initiatives, la mise en place d’une cantine est particulièrement notable. « Avec cette prime, chaque employé peut manger à la cantine. C’est un repas équilibré avec entrée, plat et dessert. » Entièrement gérée sur place, la prime Fairtrade a permis de créer 13 emplois. « Les employés bénéficient ainsi d’une nourriture saine à un tarif abordable. »

Geneviève Krol et Jean-Louis Zeien ont rendu visite à l'organisation Fairtrade, Desert Joy
Geneviève Krol et Jean-Louis Zeien ont rendu visite à l’organisation Fairtrade, Desert Joy - © Fairtrade Lëtzebuerg

Une autre avancée majeure concerne les transports.


« Par le passé, un seul car prenait plus de deux heures pour ramasser les employés. Aujourd’hui, plusieurs bus assurent des trajets plus courts, ce qui améliore significativement la qualité de vie des travailleurs. »

L’importance de la famille

L’attention portée aux enfants est également remarquable. « Une crèche a été construite pour accueillir les enfants des employées. C’est une aide précieuse pour les mamans, qui représentent 80 % des effectifs. Elles peuvent travailler en toute sérénité, sachant que leurs enfants sont bien pris en charge. Elles profitent des pauses pour prendre de leurs nouvelles et pour allaiter les plus petits. »

La gestion administrative a aussi été améliorée.


« Beaucoup de travailleurs, notamment ceux au salaire minimum, n’avaient pas accès à des services bancaires. L’organisation a facilité l’ouverture de comptes et la délivrance de cartes de retrait pour permettre un paiement transparent des salaires. »

La fidélisation du personnel est un autre point fort. « Beaucoup d’employés travaillent ici depuis des années, accédant à des formations et à des postes à responsabilité. Cette démarche témoigne d’un engagement à la fois pour le développement personnel et le bien-être des travailleurs et des travailleuses. »

Concernant les congés maternité, l’organisation Desert Joy va au-delà des standards nationaux. « En Tunisie, les femmes ont droit à huit semaines de congé. L’organisation offre douze semaines depuis toujours et paye le tiers du salaire non pris en charge par l’État. »

L’environnement n’est pas oublié

La gestion de l’eau est un enjeu crucial dans cette région agricole. « L’organisation utilise une eau salée des nappes souterraines, qu’elle dessalinise pour irriguer les cultures. Ainsi, l’eau potable reste destinée à la population locale. » Ce procédé répond aux préoccupations concernant l’impact de l’agriculture sur les ressources en eau.

L'environnement des cultivateurs de tomates cerises a été nettement amélioré
L’environnement des cultivateurs de tomates cerises a été nettement amélioré - © Fairtrade Lëtzebuerg

Enfin, l’organisation tunisienne a joué un rôle moteur dans la mise en place des standards Fairtrade pour les tomates. « Dès le départ, elle a voulu être certifiée et a fait pression pour créer ces standards. Ce modèle de gestion se distingue dans une région où les initiatives en faveur du bien-être, de l’éducation et de la durabilité restent rares. »

Propos recueillis par Sébastien Yernaux
Photos : Fairtrade Lëtzebuerg

Planter des arbres : entreprise et nature en récoltent les fruits
Planter des arbres : entreprise et nature en récoltent les fruits

La Journée nationale de l’arbre est l’événement phare de la Fondation Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt. À cette occasion, elle invite les entreprises à rejoindre les rangs de ses partenaires afin de s’engager pour la sauvegarde de la nature mais aussi de renforcer leur stratégie RSE.

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Depuis sa création en 1982, la Fondation Hëllef fir d’Natur œuvre pour protéger la nature et assurer la sauvegarde de la biodiversité. Avec la Journée nationale de l’arbre, créée en 1992, la Fondation encourage les communes, les particuliers, les organisations et les entreprises à planter des arbres ou des haies, une action essentielle pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité.

Pour les entreprises, s’engager auprès de la fondation est une mesure qui s’inscrira dans leur démarche de responsabilité sociale (RSE). En devenant partenaire de la Fondation Hëllef fir d’Natur « l’entreprise va subventionner un de nos projets sur plusieurs années », explique Nicolas Hormain, responsable communication, relations publiques et fundraising. « Durant cette période, nous allons en échange organiser des événements en fonction des envies de l’entreprise et du montant du partenariat. Une matinée team building de plantation ou une journée découverte pour les familles par exemple, c’est du sur-mesure. Le sponsoring est avant tout un échange win-win. »

Un engagement écologique et social

« Chaque activité que nous proposons a évidemment une vocation écologique, puisque nous agissons pour la sauvegarde de la nature et de la biodiversité, en achetant des terrains pour en faire des réserves naturelles ou en mettant en œuvre des mesures de conservation, de plantation et de gestion de nos terrains. »

Car les arbres ont un rôle essentiel dans le développement de la biodiversité locale : « Ils captent une partie du CO₂ contenu dans l’atmosphère et freinent ainsi le réchauffement climatique, ils drainent l’eau dans les sols, apportent de l’ombrage et donc de la fraicheur. »

Karin Pütz, membre du conseil d’administration de la Fondation Hëllef fir d’Natur, ajoute que chaque structures paysagères, arbres, haies, mares et même tas de pierre, permettent de créer des corridors écologiques. « les chauves-souris, par exemple, ont besoin de repères dans leur environnement pour retrouver leur chemin ou pour chasser.. Chaque type d’arbres ou de haies remplit une fonction particulière : lieu de nidification, ressources alimentaires, ou refuge contre les prédateurs. »


« Dans toutes les activités que nous organisons pour les entreprises, nous avons à cœur d’apprendre - ou de réapprendre - quelque chose à ceux qui y participent. »

Nicolas Hormain, Fondation Hëllef fir d’Natur

« Dans nos chantiers et activités natures, il y a aussi un aspect social, car dans la nature, on sort complètement du cadre professionnel », ajoute le responsable communication. « Souvent, la hiérarchie s’estompe, les liens se resserrent et tout le monde garde de très bons souvenirs. » La Fondation tient aussi à avoir un rôle pédagogique. « Par exemple lors d’une journée famille, on peut prévoir un parcours avec un quizz pour découvrir de nouvelles choses sur la biodiversité qui nous entoure, et demander aux enfants de fabriquer un petit objet avec tout ce qu’ils pourront trouver dans la nature. »

En s’associant à la Fondation Hëllef fir d’Natur, les entreprises plantent les graines d’un avenir plus vert, renforcent leur image, fédèrent leurs équipes et contribuent activement à la préservation de notre environnement.

Photos : © Fondation Hëllef fir d’Natur

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Entreprises au service d'associations : pour un bénéfice mutuel
Entreprises au service d’associations : pour un bénéfice mutuel

Réduite à trois initiales, la RSE regorge de possibilités quand il s’agit d’agir en faveur de la société. Des initiatives qui font du bien, tant à ceux qui agissent qu’à ceux qui en tirent les bénéfices directs. Le mécénat de compétences et les dons en sont des exemples. Illustration avec Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal (AEIN).

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Les associations à but lucratif (asbl), en particulier celles actives sous le statut d’ONG, se dévouent à l’amélioration de la qualité de vie de personnes dans le besoin. Non lucratives, elles ne peuvent généralement compter que sur une petite poignée d’employés pour déclencher des actions bénéficiant à des centaines de personnes en situation précaire. Un effet papillon qui, sans le soutien de bénévoles et d’entreprises, battrait de l’aile.

C’est le cas d’AEIN - Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal, association luxembourgeoise qui accompagne des communautés marginalisées vers une vie meilleure et autonome. À travers ses actions, elle s’engage particulièrement à renforcer l’accès des enfants à une éducation de qualité et à promouvoir des environnements d’apprentissage inclusifs et sûrs.

Du matériel et des outils du Luxembourg vers le Népal

En matière d’éducation, justement, un bel exemple récent a pris son envol en 2023. Grâce aux dons de matériel informatique réalisés par les sociétés luxembourgeoises CFL, BGL BNP Paribas et Foyer, plus de 500 enfants népalais ont accès à des formes d’enseignement beaucoup plus modernes. Françoise Binsfeld, directrice d’AEIN : « Ces entreprises nous ont offert des tablettes de seconde main qui ont été redistribuées dans des écoles gouvernementales et dans des centres d’éducation informelle ». Les enseignants ont été formés à ces outils auxquels ils n’étaient pas familiarisés : « il a fallu faire traduire les manuels en népalais et créer des tutoriels vidéo pour les accompagner dans ces nouvelles manières d’enseigner », précise la directrice.

En complément de ces dons, une collaboration avec la start-up luxembourgeoise LetzMath a permis d’obtenir des licences pour l’application Magrid. Ce programme d’apprentissage des mathématiques et de compétences cognitives variées ne nécessite aucune connaissance langagière, ce qui le rend universel. « Ce type d’engagement, qui va au-delà du financement, crée des ponts entre les entreprises, leurs équipes et des communautés dans le besoin. »


« Travailler aux côtés d’AEIN est incroyablement significatif car cela correspond à notre engagement commun envers l’éducation de qualité et inclusive. En introduisant des outils éducatifs aux résultats basés sur des preuves scientifiques - comme Magrid – auprès des enfants du Népal, nous contribuons au développement de leurs compétences cognitives et mathématiques fondamentales, avec une méthodologie qui n’utilise pas le langage comme moyen d’instruction. Ce partenariat illustre la force de l’action collective pour transformer des vies et offrir de meilleures opportunités aux enfants de régions défavorisées ».

Jonathan León, customer support manager, LetzMath

Au Népal, Magrid a rejoint les écoles, pour le bonheur des enfants, qui apprennent en s'amusant
Au Népal, Magrid a rejoint les écoles, pour le bonheur des enfants, qui apprennent en s’amusant - ©AEIN

Aider à ses façons

Depuis 2020, le Groupe Foyer se mobilise pour soutenir des associations de diverses manières. Il organise par exemple des foires RSE dans son bâtiment, lors desquelles des asbl peuvent venir présenter leur projet et vendre des produits artisanaux au profit de leurs activités.

Un événement plus original, le Charity Yoga, a rassemblé 50 employés de la compagnie durant le temps de midi, autour d’une activité sportive. « Nous avons lié le bien-être au travail à cette initiative de récolte de fonds, et cela a vraiment eu un beau succès », confirme Françoise Binsfeld.

Le Payroll Giving est également une action choisie par certaines entreprises et qui consiste à donner la possibilité aux employés d’arrondir leur salaire en donnant automatiquement quelques euros chaque mois à une asbl. Chez Foyer, 150 collaborateurs contribuent de cette manière au travail d’AEIN.

La RSE, c'est aussi sensibiliser au quotidien de personnes vivant dans des contextes bien moins favorables que celui des employés luxembourgeois.
La RSE, c’est aussi sensibiliser au quotidien de personnes vivant dans des contextes bien moins favorables que celui des employés luxembourgeois. - ©AEIN

À travers toutes ces actions, le Groupe Foyer participe cette année à un projet d’accès à l’eau potable pour 245 foyers népalais. « Notre collaboration est une très belle illustration de l’engagement RSE au service de causes essentielles », sourit la directrice. Pour sensibiliser ses employés à la problématique de l’eau potable au Népal, Foyer a mis en place des affiches aux points d’eau accessibles pour les employés dans les bureaux (fontaines à eau, éviers, lavabos) avec des slogans et des chiffres sur l’accès à l’eau au Népal (nombre de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable, nombre de kilomètres à parcourir pour trouver un point d’eau, etc.).


« Participer au projet humanitaire au Népal avec le Groupe Foyer et l’ONG AEIN a été une expérience profondément enrichissante, plaçant l’humain au cœur de nos actions. Les rencontres avec les bénéficiaires lors de notre voyage au Népal en 2023 ont été particulièrement marquantes. Ce qui m’a le plus touchée, c’est de pouvoir concrètement aider des personnes dans le besoin et de réaliser que nos petits gestes ici ont un impact significatif à l’autre bout du monde. Dans un monde de plus en plus individualiste, ce projet démontre que la collaboration peut accomplir de grandes choses. Je tiens à remercier chaleureusement l’équipe de AEIN pour son engagement sans faille, tous les collaborateurs du Groupe Foyer qui soutiennent ce projet par le biais de l’arrondi de leur salaire, la direction du Groupe pour nous permettre de consacrer du temps à un tel projet, ainsi que mes collègues membres du Groupe de Travail Humanitaire. Cette réalisation est le fruit d’un véritable travail d’équipe, comme le dit si bien l’adage : ’Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !’ »

Nathalie Hanus, marketing officer, CapitalatWork Foyer Group

Vos compétences en aide à AEIN

Le mécénat de compétences est une forme de bénévolat particulièrement adaptée aux entreprises. « En pratique, elles libèrent quelques heures de travail par mois, des heures que les employés peuvent accorder à l’ONG de leur choix, pour mettre certaines compétences à leur disposition », cadre Michèle Jensen-Carlén, responsable Communication et Relations donateurs d’AEIN.

L’entreprise Wavestone invite chaque année une petite dizaine d’ONG durant un « Power Day ». Durant deux sessions, les employés de l’entreprise forment ceux des asbl sur des sujets qu’ils maitrisent. Michèle Jensen : « Durant la matinée, nous avons travaillé sur la réalisation d’un podcast. L’après-midi a été consacrée à du street marketing dans un centre commercial à Belval. » Ce one-shot d’une journée est complété par un accompagnement tout au long de l’année dans l’intégration d’un CRM pour la gestion quotidienne de l’équipe d’AEIN.


« Soutenir AEIN à travers les initiatives de Wavestone est toujours une expérience très enrichissante. Participer à des projets qui transforment concrètement la vie d’enfants et de familles en Inde et au Népal me permet de donner un sens concret à mon travail, tout en développant des liens humains forts. C’est aussi l’occasion de mettre mes compétences au service d’une cause qui a un réel impact. »

Charlotte Fromont, cybersecurity consultant, Wavestone

Lors du Power Day de Wavestone, les compétences des employés ont été mises à profit de l'équipe d'AEIN.
Lors du Power Day de Wavestone, les compétences des employés ont été mises à profit de l’équipe d’AEIN. - ©AEIN

Cette approche renforce la notoriété des entreprises, en démontrant qu’elles s’investissent pour le bien commun en mettant de côté le retour sur investissement. Bien que moins tangible, la valeur de l’entraide est tout aussi importante. « Les jeunes travailleurs, en particulier, ont besoin de donner du sens à leur travail, de sentir qu’ils peuvent faire une différence dans la vie des autres », concluent les travailleuses engagées.

Ressources humaines, soutien juridique et développement web sont les trois domaines pour lesquels AEIN cherche actuellement des experts prêts à donner un peu de leur temps et de leur talent.

Marie-Astrid Heyde
Photos : AEIN

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Un bureau visionnaire : The Nest et ses engagements RSE
Un bureau visionnaire : The Nest et ses engagements RSE

Avec The Nest, Eaglestone matérialise sa vision des espaces de travail de demain. Ce projet emblématique combine durabilité, bien-être et innovation architecturale, illustrant un engagement fort envers la biodiversité et une faible empreinte écologique. Rencontre avec Julien Thevenon, Head of Business Development chez Eaglestone Luxembourg.

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The Nest est un projet phare pour le groupe Eaglestone. Il vise à matérialiser ses valeurs, c’est-à-dire proposer des lieux de vie efficaces tout en respectant au mieux l’empreinte environnementale. « Nous avons toujours essayé d’être les plus efficaces possible, en répondant aux besoins des occupants, que cela soit dans nos projets de bureaux ou de logements. En plus de l’efficacité, nous poussons les curseurs RSE à travers ce projet », souligne Julien Thevenon, Head of Business Development chez Eaglestone Luxembourg.

Le bon sens est également au centre des attentions, tout comme le respect de l’environnement. « Le groupe Eaglestone met en avant la RSE et anticipe les demandes de ses clients. Nous nous efforçons de proposer une vision de l’architecture qui va nous démarquer des autres bureaux. C’est notamment le cas avec The Nest et son terrain situé à la Cloche d’Or. »

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L’atrium de 900 m2 - © Eaglestone Luxembourg

De cette réflexion est arrivée la présence d’un impressionnant atrium de 900 m2 implanté au centre de cet immeuble de 10.000 m2. « The Nest, ‘Le Nid’ en français, accueille un espace innovant et de nombreux services. L’atrium est végétalisé, couvert par une canopée en verre. »

The Nest propose une ambiance où il fait bon travailler, où la lumière et la végétation apportent une belle énergie. « Le rez-de-jardin est dédié aux services, comme la mobilité douce. Des endroits sont spécialement prévus pour accueillir les vélos, trottinettes et autres cargos. Des bornes sont également prévues pour les recharger. »

Une faible empreinte énergétique

La RSE n’est jamais très loin dans ce genre de projet.

Julien Thevenon
Julien Thevenon - © Fanny Krackenberger


« Nous souhaitons que la relation, parfois compliquée, entre vie professionnelle et vie privée soit harmonieuse. Cet atrium est le lieu de rencontre et se veut être le carrefour pour renforcer les ententes avec ses collègues. »

Les architectes ont pensé à la circulation des travailleurs et à leur confort. « Les espaces de bureau sont flexibles et accueillent des matériaux naturels. La structure de l’immeuble est en bois. Les employés en verront également au plafond, sur les poutres et les colonnes. »

Un des principes du bâtiment, c’est sa faible empreinte écologique. « La façade est conçue sur un principe dit ‘60-40’. C’est-à-dire que seulement 40 % de la surface est vitrée. La lumière naturelle permet un maximum de confort aux occupants. Elle viendra des fenêtres et de l’atrium central. »

Mais pourquoi uniquement 40 % de fenêtres ? « S’il y a un apport solaire qui amène de la chaleur en été, il faut savoir que ce qui coûte très cher, c’est le refroidissement ! Et non le chauffage en hiver. La ventilation est donc importante. Comme l’atrium est un espace fermé, il ne faut pas qu’il fasse trop froid en hiver et trop chaud en été. Nous avons donc mis en place un système de ventilation naturelle sur base de puits canadien. »

La biodiversité

On peut parler aussi de l’apport de la nature, mise en avant dans le projet imaginé par l’architecte français Edouard François. « Il est parti du principe que le Luxembourg était autrefois appelé le ‘département de la forêt’. Il a donc pensé réintroduire des espèces endémiques, c’est-à-dire des végétaux qui étaient auparavant à la Cloche d’Or. Le bâtiment sera entouré d’arbres et de végétation à sa base. La biodiversité est omniprésente, car c’est la vie ! »

Si le choix n’est pas encore finalisé avec le futur occupant, Edouard François a proposé une façade en gabions. « Ce sont des cages métalliques dans lesquelles on vient positionner des cailloux ou des pierres. L’idée est d’en récupérer de bâtiments en démolition dans un esprit d’économie circulaire. Le but est de permettre à la nature de jouir des interstices entre les cailloux pour pouvoir nicher, se développer et créer une chaîne alimentaire. Ça nous tenait à cœur et cette démarche s’inscrit à 100% dans la RSE, c’est-à-dire venir avec un bâtiment certes efficace mais avec la plus faible empreinte environnementale possible. »

La terras et l'open space
La terras et l’open space - © Eaglestone Luxembourg

Si l’option des gabions n’est pas retenue, Eaglestone se dirigera vers une façade en briques de récupération avec des interstices pour conserver le côté biodiversité. Le tout est de conserver un aspect minéral.


« Le bâtiment chauffera un peu moins en été, puisque chaque pierre reçoit l’énergie du soleil en premier, pour ensuite commencer à rayonner. L’efficacité énergétique de l’immeuble est ainsi optimisée. »

Rooftop végétalisé

L’extérieur n’a pas été oublié avec une terrasse d’environ 600 m2 en toiture. « Depuis la crise sanitaire, construire des bureaux sans accès extérieurs n’est plus vraiment possible. The Nest propose un rooftop qui entoure la verrière. Il accueillera plantes et arbustes, pour conserver l’atmosphère verdoyante. Le but est de mettre en valeur cette connexion entre l’Homme et la nature, au lieu de travailler dans un espace aseptisé. »

Sébastien Yernaux
Portrait : Fanny Krackenberger

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Quand la RSE s'audite : Vinçotte éclaire les entreprises
Quand la RSE s’audite : Vinçotte éclaire les entreprises

Les enjeux de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ne cessent de croître, portés par des réglementations comme la directive européenne CSRD. Vinçotte Luxembourg accompagne les grandes entreprises comme les PME dans leur démarche RSE, les aidant à transformer leurs obligations en opportunités stratégiques.

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« Aujourd’hui, très peu d’entreprises peuvent se permettre d’éviter la RSE », affirme Yosra Keberling, project engineer RSE et environnement chez Vinçotte Luxembourg. Avec l’entrée en vigueur de la directive européenne CSRD, la donne change : les grandes entreprises doivent fournir des rapports détaillés sur leur impact sociétal, et les petites et moyennes entreprises (PME) ne sont pas épargnées.

« Même si les PME ne sont pas directement concernées, elles sont indirectement touchées », explique Gauthier Baudoin, operations manager. « Pour collaborer avec de grandes entreprises, elles doivent répondre à des exigences strictes en matière de transparence et de durabilité. Cette pression les oblige à revoir leur organisation, en adoptant des pratiques responsables et en produisant des rapports crédibles. »

Des solutions adaptées à chaque taille d’entreprise

Vinçotte Luxembourg intervient pour aider ces sociétés à relever le défi. « Notre rôle est de les accompagner dans la compréhension et l’application des normes imposées par la CSRD », précise Yosra Keberling. Vinçotte propose une approche personnalisée, notamment pour les PME. « Nous avons créé un service sur mesure pour les PME, que nous accompagnons dans l’application des Voluntary ESRS publiés par l’EFRAG, des standards simplifiés adaptés à leurs moyens, qui permettent un reporting sérieux mais accessible », ajoute-t-elle.

Vinçotte ne se limite pas à la conformité. « Nous proposons aussi des services comme la vérification de l’empreinte écologique dans le cadre de l’obtention de certifications reconnues comme le CO2 Neutral ainsi que dans le cadre du système d’échange des quotas d’émissions de l’Union européenne Ces outils permettent aux entreprises de valoriser leurs efforts et de renforcer leur crédibilité », détaille Yosra Keberling.

L’expertise externe : une valeur ajoutée stratégique

Le recours à des experts comme Vinçotte présente de nombreux avantages. « Un regard extérieur aide à identifier des problèmes qui passent inaperçus en interne », explique Nour-Eddine Boubekeur, auditeur QSE. Même les grandes entreprises, accueillant souvent un département RSE, font appel à des consultants pour surmonter des contraintes de ressources. « L’externalisation apporte une crédibilité supplémentaire et aide à convaincre les directions de l’importance d’investir dans la durabilité », précise Yosra Keberling.

La complexité des normes constitue un obstacle majeur. « Ces standards sont nombreux et difficiles à interpréter. Nous aidons nos clients à déterminer les priorités et à maximiser leur efficacité. Cet appui permet aux entreprises de gagner du temps, de réduire les efforts nécessaires et d’optimiser leurs actions. »

Des pratiques testées en interne

Vinçotte applique elle-même les principes qu’elle prône auprès de ses clients. Chaque année, l’entreprise organise des CSR Days, des journées dédiées à la santé, à la sécurité et au bien-être au travail. « Nous utilisons ces journées pour expérimenter des initiatives que nous pouvons ensuite proposer à nos clients », explique Nour-Eddine Boubekeur.

Parmi ces ateliers, on retrouve des formations sur la nutrition, comme une sensibilisation aux dangers du sucre par une nutritionniste ou encore le yoga des yeux pour prévenir la fatigue liée au travail sur écran. « Ces sessions permettent de tester de nouvelles idées et d’améliorer les conditions de travail en interne. »

Surmonter les réticences des salariés

Les audits RSE, bien que bénéfiques, peuvent susciter des appréhensions parmi les salariés. « Se faire évaluer est rarement agréable et peut être perçu comme intrusif », reconnaît Gauthier Baudoin. Pour y remédier, Vinçotte adopte une approche pédagogique. « Nous expliquons dès le début que notre objectif est d’améliorer les conditions de travail, pas de sanctionner », précise Nour-Eddine Boubekeur.

La transparence est essentielle : les données collectées restent confidentielles, et les employés sont encouragés à exprimer leurs préoccupations. « Au fil du temps, les salariés réalisent que ces audits leur profitent directement, en améliorant leur environnement de travail. »

Une expertise technique au service du bien-être

Vinçotte associe également ses compétences techniques à une attention particulière pour le confort des employés. Les audits incluent des mesures précises, comme la qualité de l’air, le confort thermique ou encore le confort visuel. « Ces données factuelles permettent de confirmer ou d’infirmer des ressentis subjectifs, comme le fait qu’il fasse trop froid ou trop chaud », explique Baudoin.

Ces informations offrent aux employeurs des pistes concrètes pour améliorer les conditions de travail, qu’il s’agisse d’optimiser les installations ou d’ajuster des processus. Cette approche technique complète parfaitement les recommandations stratégiques.

Un cadre unique au Luxembourg

Le Luxembourg offre un contexte particulier en matière de réglementation et de culture RSE. « Le pays est un mélange de pratiques françaises, belges et allemandes, ce qui rend son cadre unique mais complexe », analyse Gauthier Baudoin. Ce mélange culturel pousse les entreprises à s’adapter à des exigences variées, tout en bénéficiant d’un environnement propice à l’innovation.

La concurrence entre entreprises les pousse également à investir dans des initiatives RSE. Télétravail, aménagement des horaires, bureaux transfrontaliers : ces mesures sont autant d’atouts pour attirer et fidéliser les talents. Dans ce contexte, la RSE devient un impératif stratégique.

Vinçotte, un partenaire clé pour la transition RSE

En combinant expertise technique, accompagnement humain et solutions adaptées, Vinçotte Luxembourg aide les entreprises à transformer leurs obligations réglementaires en opportunités. Que ce soit pour des audits, des certifications ou des initiatives innovantes, l’entreprise s’impose comme un acteur incontournable de la transition vers un développement durable. « La RSE n’est plus une option, mais une nécessité pour garantir la pérennité des entreprises », conclut Yosra Keberling.

Sébastien Yernaux
Photos : Vinçotte Luxembourg

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Une équipe au cœur de l'activité et actrice de la politique RH
Une équipe au cœur de l’activité et actrice de la politique RH

IMS Luxembourg œuvre pour faire du Luxembourg un modèle de société prospère et durable. La politique RH de l’association est le fruit d’un travail collectif et d’amélioration continue dont voici quelques exemples de stratégies et d’actions concrètes dont toute organisation peut répliquer et adapter les initiatives.

Contribution partenaire in4green
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S’inspirer de l’entreprise libérée

L’équipe se fédère au quotidien autour des valeurs de partage, de leadership et de responsabilité, fondées sur la confiance et la transparence. Les collaborateur·rices sont au cœur des décisions, prises collectivement et des solutions concrètes proposées. La qualité de vie au travail est une priorité pour l’association indépendante, apolitique et sans but lucratif.

En 2023, l’équipe a introduit un nouveau système organisationnel inspiré du concept d’entreprise libérée, visant à favoriser l’agilité et la liberté d’action. Cela inclut la création du rôle de « lead » permettant d’accompagner la croissance de l’équipe, faciliter les échanges et renforcer l’entraide. Ce système, en amélioration continue, repose sur des groupes de travail internes qui se concentrent sur des sujets comme la communication, les ressources humaines, le partage de compétences et l’organisation de moments informels.

La formation, essence de tout succès

En 2023, l’équipe a suivi 649 heures de formation, soit en moyenne 31 heures par personne, couvrant à la fois des « hard skills » et des « soft skills ». L’équipe a créé un parcours interne de gestion de projet en 10 modules, désormais intégré à l’onboarding. En complément, des formations ont été dispensées sur la gestion des emails, la prise de parole en public, et les premiers secours en santé mentale. Un outil d’auto-diagnostic trimestriel permet aux collaborateur·rices de travailler sur leurs compétences cognitives et de recevoir des conseils personnalisés.

En 2023, les formations ont porté sur des sujets comme la concentration, la gestion des émotions, la coopération en équipe et la gestion du stress. Chaque collaborateur·rice bénéficie également d’un entretien annuel pour faire le point sur ses progrès et ses objectifs, tant sur le plan des compétences techniques que relationnelles. Tous les sujets que couvrent la politique de formation d’IMS sont disponibles à toute organisation via la Sustainability Academy issue de notre volonté de partager notre expertise sur tous les enjeux liés au développement durable.

Encourager et promouvoir la liberté d’être soi-même au quotidien

En tant que porteur de projet de la Charte de la Diversité Lëtzebuerg, l’engagement d’IMS en matière de diversité, équité et inclusion s’est renforcé avec la mise en place d’un plan d’action pour la période 2023-2024. Il vise à améliorer ces sujets dans le recrutement, la gestion des carrières et la communication interne et externe. Parmi les initiatives lancées en 2024, IMS a commencé à recruter sans CV, via un processus anonyme basé sur un questionnaire en ligne. IMS continue également de proposer des formations sur la diversité et l’inclusion et veille à l’équité salariale au sein de l’équipe.

En quelques mots, la politique RH d’IMS Luxembourg dépasse largement le cadre des processus : elle est le pilier fondamental de la culture de l’organisation ancrée dans l’humain, l’écoute et la bienveillance. En nourrissant ces principes chaque jour, IMS crée un environnement favorable à l’épanouissement de chaque personne, stimulant ainsi l’engagement et le succès collectif. Pour en savoir plus sur nos pratiques, consultez le rapport d’activité 2023 ici.

Texte et photo : IMS Luxembourg

Qualité de vie au travail : une stratégie responsable et épanouissante
Qualité de vie au travail : une stratégie responsable et épanouissante

Au Luxembourg, la qualité de vie au travail est essentielle pour allier bien-être des collaborateurs, attractivité sur le marché, et performance économique. Nous avons mis en place des initiatives RSE pour offrir un environnement de travail sain, inclusif et épanouissant, tout en améliorant nos pratiques pour répondre aux attentes de nos équipes.

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Un environnement repensé pour le bien-être physique et mental

Depuis 2020, notre nouveau bâtiment reflète notre volonté de garantir un cadre de travail ergonomique et confortable. Les chaises ajustables et bureaux réglables en hauteur s’adaptent aux besoins individuels, réduisant ainsi les problèmes de posture. Les équipes effectuant des tâches plus physiques ont accès à une salle de repos, tandis que d’autres disposent d’un espace détente avec canapé.

Nous encourageons également une alimentation saine avec des robinets à eau (tempérée, froide ou gazeuse), ainsi qu’une livraison hebdomadaire de fruits bio et équitables. Ces actions s’inscrivent dans notre politique de promotion d’une vie saine et durable.

Activités collaboratives et épanouissement personnel

Pour renforer la cohésion, nous avons mis en place un potager sur le toit du bâtiment, entretenu par les collaborateurs, où fruits, légumes et plantes condimentaires sont cultivés et partagés entre tous. Cet engagement à l’égard de la nature s’étend à nos deux ruches, dont le miel est distribué en interne.

Pour promouvoir l’activité physique, des cours de sport sont offerts deux fois par semaine, et nous avons installé des douches pour tout le personnel. Chacun peut y participer en adaptant son emploi du temps.

Favoriser l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle

Nous avons introduit jusqu’à deux jours de télétravail par semaine, en accord avec les législations transfrontalières, et travaillons sur un projet d’horaires flexibles pour mieux concilier les obligations professionnelles et personnelles. Nos politiques RH restent flexibles et ouvertes à l’adaptation, contribuant ainsi à réduire les contraintes liées aux horaires de travail.

Diversité et inclusion : une célébration continue

L’inclusion et la diversité sont des valeurs que nous portons avec fierté. Nous organisons régulièrement des programmes de sensibilisation sur les bonnes pratiques en matière de diversité et d’inclusion au travail. De plus, nous affichons les drapeaux représentant les différentes nationalités de nos collaborateurs pour célébrer leur culture et leur contribution à notre entreprise.

Ecouter pour mieux agir : enquête annuelle de satisfaction

Afin de rester à l’écoute des besoins de nos équipes, nous menons chaque année une enquête de satisfaction couvrant divers aspects tels que la gestion du stress, la charge mentale, la qualité des infrastructures, les relations humaines, et les besoins en ressources. Cette enquête nous permet d’évaluer l’impact de nos initiatives, mais aussi de recueillir des suggestions sur les nouvelles actions à entreprendre.

Pour conclure

Nos actions, guidées par une démarche d’amélioration continue, visent à améliorer la qualité de vie au travail en favorisant le bien-être, l’engagement et l’épanouissement des collaborateurs. Cette approche nous permet non seulement de répondre à leurs attentes, mais aussi de renforcer notre attractivité et notre performance globale.

Publireportage de Lab Luxembourg S.A. (Labgroup)

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Le tourisme local, source de bien-être écoresponsable
Le tourisme local, source de bien-être écoresponsable

Avec ses « Kabaisercher », Simpleviu propose des séjours empreints de la culture et du patrimoine local du sud du Luxembourg. Avec la volonté d’avoir un impact positif sur l’environnement et la société, l’entreprise offre surtout une alternative plus responsable et authentique au tourisme de masse.

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Que viennent chercher vos clients lorsqu’ils louent un de vos logements ?

Ils cherchent avant tout un choix plus authentique, loin du tourisme de masse et des options mainstream. Ils y trouvent plus d’intimité et de flexibilité, ou à l’inverse plus de convivialité, car nos gîtes offrent ces deux aspects. Nous avons des hébergements plutôt isolés dans la nature, très tranquilles, comme d’autres dans les villages, plus proches des résidents et de la vie locale.

Nous offrons à nos clients un moment de déconnexion et de bien-être en pleine nature, dans un cadre atypique et reposant. Nos hébergements insolites sont conçus pour offrir un moment d’évasion, pour se ressourcer en harmonie avec la nature.

De quelle façon Simpleviu participe-t-elle à la préservation et à la promotion de la culture et du patrimoine local ?

Nos logements représentent la culture et le patrimoine des régions où ils sont implantés. Parmi nos gîtes, nous avons par exemple un ancien bâtiment administratif de l’entreprise sidérurgique de Tétange, une ancienne école à Linger ou encore un wagon de l’ancien centre minier du Fond-de-Gras. Des artisans et artistes locaux ont aussi pu créer des décorations avec des éléments authentiques en relation avec l’histoire de la région.

Enfin, les Kabaisercher situés dans la région du Minett sont connectés par le Minett Trail (un sentier de randonnée de 90 km découpé en dix étapes, ndlr). Ainsi, nous pouvons de proposer à nos visiteurs des activités leur permettant de découvrir l’histoire et les traditions locales du lieu où ils séjournent. En partenariat avec les communautés locales et certaines communes, nous promouvons des événements culturels et encourageons nos visiteurs à visiter la région en plaçant des publicités dans les gîtes. Nous essayons ainsi de renforcer leur immersion dans la culture locale.

Quels sont les moyens mis en œuvre par Simpleviu pour minimiser l’impact environnemental de ses activités ?

Presque tous les logements que nous exploitons sont faits dans des matériaux écologiques, durables, qui ont été réutilisés ou qui peuvent être réutilisés. De plus, la plupart des gîtes sont des anciennes structures abandonnées, qui n’étaient plus utilisées depuis plusieurs années. Une seconde vie très active leur a été donné !

La réduction de la consommation énergétique est aussi importante pour nous. Certains de nos Kabaisercher sont dotés d’équipements à faible consommation et des panneaux solaires ont été installé sur certains de nos sites. Un bel exemple est le gîte à Dudelange, le Floater, qui est capable de fonctionner en utilisant uniquement l’énergie électrique produite via des panneaux solaires. Dans l’exploitation quotidienne des gîtes, nous utilisons des produits de nettoyage biodégradables ou à base d’ingrédients naturels.

Nous cherchons en permanence à nous améliorer et à réduire notre empreinte écologique, pour que chaque séjour passé avec Simpleviu contribue à préserver la nature qui entoure nos hébergements. Un des objectifs sur lequel nous travaillons est d’aider nos visiteurs à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement durant leur séjour.

Justement, comment encouragez-vous les pratiques de tourisme responsable auprès de vos clients ?

Nous voulons sensibiliser encore plus activement nos clients à l’importance d’un tourisme responsable et durable. Nous voulons accueillir mais aussi agrandir la communauté des voyageurs conscients de leur impact, prêts à contribuer positivement à la préservation des lieux qu’ils visitent.

Pour cela, nous aimerions fournir un guide de bonnes pratiques à nos clients, incluant des conseils pour minimiser son impact écologique, limiter sa consommation d’eau et d’énergie, respecter la faune et la flore locales, éviter les déchets plastiques…

Nous avons aussi pris contact avec des guides et des experts nationaux pour recevoir leurs conseils. Nous appliquons déjà certaines des mesures qu’ils nous ont conseillées, et d’autres seront mises en place pour 2025. Ce type d’actions concerne tous les aspects de notre activité, que ce soit les produits utilisés, la communication, mais aussi la promotion de moyens de transport durables.

Propos recueillis par Léna Fernandes
Photos : © Simpleviu

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6 mythes courants sur le bien-être
6 mythes courants sur le bien-être

Le bien-être est un concept qui a gagné en popularité ces dernières années, devenant un objectif personnel pour beaucoup. Cependant, avec cette montée en popularité, de nombreux mythes et idées fausses ont émergé, induisant parfois en erreur ceux qui cherchent à améliorer leur qualité de vie.

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Il est essentiel de distinguer les faits de la fiction pour adopter des pratiques de bien-être saines et efficaces. Dans cet article, nous allons explorer six mythes courants sur le bien-être et démystifier ces idées reçues pour vous aider à prendre des décisions éclairées sur votre santé physique et mentale.

Mythe 1 : Le bien-être est uniquement physique

Réalité : Le bien-être englobe également la santé mentale, émotionnelle et sociale. Il est essentiel de trouver un équilibre entre ces différents aspects pour se sentir vraiment bien.

Mythe 2 : Il faut dépenser beaucoup d’argent pour être en bonne santé

Réalité : De nombreuses pratiques de bien-être, comme la méditation, la marche ou l’activité physique (sans nécessairement aller à la salle de sport), peuvent être réalisées sans dépenser beaucoup d’argent. Le bien-être peut être accessible à tous !

Mythe 3 : Le bien-être est synonyme de bonheur constant

Réalité : Le bonheur est un état fluctuant, et il est normal de ressentir différentes émotions. Apprendre à accepter ces émotions est une partie essentielle du bien-être.

Mythe 4 : Les suppléments sont essentiels pour être en bonne santé

Réalité : Une alimentation équilibrée peut souvent fournir tous les nutriments nécessaires. Avant de prendre des suppléments, il est toujours préférable de consulter un professionnel.

Mythe 5 : Le stress est toujours mauvais

Réalité : Un certain niveau de stress peut être motivant et bénéfique. Toutefois, apprendre à gérer le stress est crucial pour notre bien-être.

Mythe 6 : Le bien-être est un objectif à atteindre

Réalité : Le bien-être est un voyage continu, et il est important de célébrer les petites victoires tout au long du chemin.

Mais encore…

Au-delà de ces mythes, il est important de prendre en compte d’autres aspects contribuant à notre bien-être quotidien.

L’importance de la communauté : les relations sociales et le soutien communautaire jouent un rôle crucial dans notre bien-être. Avoir des amis et des proches sur qui compter peut améliorer notre santé mentale.

L’impact du sommeil : on ne cessera jamais de le dire, un bon sommeil, régulier est crucial pour son bien-être général, sa santé physique et mentale.Le sommeil aide à la réparation des muscles et à la régénération des cellules. Un bon sommeil aura de l’impact sur notre humeur, notre concentration et la gestion du stress. Le manque de sommeil peut entraîner des problèmes d’anxiété et de dépression. Le sommeil est essentiel pour la mémoire, l’apprentissage et la prise de décision.

La gestion du temps et des priorités : gérer son temps vous aidera à réduire le stress et favoriser un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Enfin, n’oubliez pas d’être indulgents avec vous-même, pratiquer de la gratitude et prendre le temps de réfléchir aux choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants.

Pour adopter une approche plus équilibrée et réaliste du bien-être, il est essentiel de s’appuyer sur des pratiques qui nourrissent à la fois le corps et l’esprit. À ce titre, nous vous invitons à découvrir notre gamme de produits cosmétiques naturels, conçus pour améliorer votre routine quotidienne de soins avec des ingrédients respectueux de votre peau et de l’environnement.

En plus de nos produits, nous proposons également des ateliers do it yourself où vous pouvez apprendre à fabriquer vos propres cosmétiques naturels. Ces ateliers sont une excellente occasion de vous initier à des pratiques durables tout en passant un moment convivial et enrichissant.
Rejoignez-nous pour explorer un mode de vie plus sain et plus conscient. Visitez notre site web www.missbak.com pour en savoir plus sur nos produits et nos prochains ateliers.

Ensemble, construisons un chemin vers un bien-être authentique et durable.

Texte de Ahoua Bakayoko, fondatrice de MissBak
Photo : © infogreen.lu / 4x3

Matériaux durables et bien-être : bâtir pour les générations futures
Matériaux durables et bien-être : bâtir pour les générations futures

Dave Lefèvre, architecte associé de Coeba, et Anne Stemper, experte en écologie du bâtiment, associée de L’Ikken, explorent comment des choix de matériaux et de conception transforment l’expérience des usagers tout en réduisant l’impact environnemental. Leur vision engageante redéfinit les pratiques de construction pour un avenir humain.

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Une nouvelle approche architecturale

« Les matériaux influencent directement le comportement des occupants. » Cette affirmation de Dave Lefèvre trouve un écho concret dans la maison relais d’Angelsberg (dans la commune de Fischbach), l’un des projets phares de Coeba. Conçue à partir d’enduits à l’argile et de bois, cette construction innovante combine durabilité et impact social. « Depuis le déménagement, nous avons reçu des retours confirmant une amélioration positive du comportement de certains enfants et jeunes. Ce projet montre comment l’architecture et les matériaux façonnent leur comportement de manière significative », explique-t-il.

Ce bâtiment n’est pas qu’une construction. Il réunit une école et une maison relais, offrant aux enfants un cadre conçu pour favoriser leur bien-être. « C’était une opportunité d’introduire des réflexions écologiques et des matériaux biosourcés. Le maître d’ouvrage a non seulement adhéré, mais il a souhaité aller encore plus loin. » Ce projet a marqué un tournant pour Coeba, incitant le bureau à systématiser les choix durables dans ses futures réalisations.

Les matériaux entraînent le bien-être

Anne Stemper, spécialiste en écologie du bâtiment, insiste sur le rôle clé des matériaux dans la qualité de vie des occupants. « Dans une construction durable, tout commence par des matériaux sains. Ils doivent garantir une bonne qualité de l’air, un confort thermique optimal, et une acoustique adaptée. »

Anne Stemper
Anne Stemper

Cependant, elle met en garde :


« Aujourd’hui, beaucoup de matériaux étiquetés ‘écologiques’ restent nocifs pour la santé. Les composés organiques volatils et semivolatils – retardateurs de flammes, phtalates, biocides etc. – persistent dans les espaces intérieurs, même avec une ventilation performante. »

Anne Stemper, spécialiste en écologie du bâtiment associée de L’Ikken

L’argile, omniprésente dans les projets de Coeba, est selon Dave Lefèvre une réponse idéale à ces problématiques. : « Elle régule naturellement l’humidité et stocke la fraîcheur nocturne. Cette inertie thermique réduit la surchauffe estivale et améliore le confort intérieur. »

En hiver, l’argile agit également comme une barrière naturelle contre l’air sec, préservant un environnement agréable pour les occupants. Anne Stemper confirme. « L’acoustique est un autre avantage des matériaux biosourcés. Dans la maison relais d’Angelsberg, les enfants semblent plus sereins, et l’acoustique pourrait y jouer un rôle majeur. Bien que cela reste à démontrer scientifiquement, l’expérience de terrain est parlante. »

L’écologie face aux défis économiques

Si les matériaux naturels séduisent par leurs avantages, leur coût initial reste souvent supérieur à celui des matériaux conventionnels. « Aujourd’hui, on évalue encore les coûts à court terme », explique Anne Stemper. « Si on inclut le cycle de vie – usage, entretien, déconstruction –, ces solutions deviennent souvent plus économiques. Par exemple, les structures en bois peuvent être démontées et réutilisées, réduisant les déchets et prolongeant la durée de vie des matériaux. »

Pour Dave Lefèvre, cette approche circulaire est cruciale. « L’idée de urban mining consiste à percevoir les bâtiments en fin de vie non comme des déchets, mais comme des banques de matériaux. Ce concept révolutionne la manière dont nous pensons la construction, en transformant une contrainte en opportunité. »

La maison relais d'Angelsberg (dans la commune de Fischbach)
La maison relais d’Angelsberg (dans la commune de Fischbach)

Cependant, les compromis sont parfois nécessaires. Dave Lefèvre évoque un projet où il espérait utiliser des modules 3D en bois entièrement préfabriqués. Ces modules, réutilisables après la fin de vie du bâtiment, s’inscrivaient parfaitement dans cette logique écologique. « Malheureusement, nous avons dû abandonner cette idée à cause des coûts et opter pour un système hybride combinant béton et bois. »

Ce système, bien que moins idéal, a permis de réduire les coûts tout en conservant certains avantages des matériaux biosourcés. « Il faut trouver un équilibre entre innovation et réalisme économique », souligne-t-il.

Une pédagogie au service de la durabilité

L’architecture durable ne se limite pas aux matériaux ou aux technologies. Elle inclut aussi une dimension pédagogique. « Dans nos projets scolaires, nous montrons aux enfants qu’il existe des alternatives au béton et aux produits synthétiques. Ces matériaux naturels leur rappellent leurs racines et les reconnectent à leur environnement », explique Dave Lefèvre.

Anne Stemper partage cet avis : « Le bien-être, c’est aussi l’acceptation du lieu. Lorsque les occupants comprennent comment un bâtiment est conçu et avec quels matériaux, ils s’y sentent mieux. Cette affinité psychologique fait toute la différence. »

Les matériaux biosourcés offrent également un volet ludique. « Les enfants peuvent toucher, modeler et comprendre des matériaux comme l’argile ou le bois. Ce processus éducatif favorise une meilleure appropriation des espaces », poursuit Dave Lefèvre.

Anticiper l’avenir : innovation et réglementation

Alors que les exigences réglementaires en matière de durabilité s’intensifient, les architectes et promoteurs devront repenser leurs approches. « La taxonomie verte, qui établit des critères de durabilité pour les bâtiments, va bientôt s’appliquer aux constructions de toutes tailles », souligne Dave Lefèvre.

Cette évolution pourrait entraîner une hausse des coûts pour les projets ne respectant pas ces normes. « Les taux d’intérêt des prêts seront probablement influencés par le respect de ces critères. » Cela créera une pression économique favorisant les approches durables.

Anne Stemper ajoute que la gestion des ressources sera également un défi majeur. « Même des matériaux renouvelables comme le bois sont limités. Il est impératif de développer des modèles de construction qui privilégient la réutilisation et le recyclage. »

Dave Lefèvre
Dave Lefèvre

Réconcilier humain et environnement

L’avenir de la construction ne repose pas seulement sur des choix techniques ou économiques, mais sur une vision holistique intégrant le bien-être des occupants.


« L’humain fait partie de la nature. Lorsque nous utilisons des matériaux issus de cette nature, nous créons des lieux où il se sent en harmonie. »

Dave Lefèvre, architecte associé chez Coeba

Ce n’est pas un hasard si les projets les plus réussis de Coeba sont ceux qui associent innovation technique et simplicité naturelle. « Le bien-être ne nécessite pas toujours des solutions complexes. Souvent, ce sont les matériaux eux-mêmes qui apportent des réponses. »

Pour Anne Stemper, cette philosophie dépasse la simple construction. « Il ne s’agit pas seulement de bâtir des bâtiments, mais de bâtir des relations entre les usagers et leur environnement. »

En conjuguant innovation, écologie et pédagogie, les acteurs de la construction durable redéfinissent les normes du secteur. Ces démarches inspirent non seulement un respect accru pour la nature, mais aussi une profonde réflexion sur la place de l’humain dans son habitat.

Sébastien Yernaux

L'intelligence de la couleur en milieu urbain
L’intelligence de la couleur en milieu urbain

Comment exploiter la couleur pour faire face au défi climatique et garantir le bien-être des habitants ? Le point de vue de Béatrice Mange, CEO de Color Wellness.

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À l’heure où les villes doivent lutter contre le réchauffement climatique, les couleurs et matériaux choisis pour les façades des immeubles sont des outils efficaces pour créer un environnement plus durable et agréable à vivre.

Au-delà de leur dimension esthétique, les façades participent activement à l’amélioration du confort urbain, à la réduction de l’empreinte énergétique des bâtiments, et influencent même le bien-être des habitants.

Quelques exemples concrets :

Réduction de la chaleur en ville

L’accumulation de chaleur dans les zones à forte densité d’immeubles, est renforcée par l’usage de matériaux sombres qui absorbent les rayons solaires.

Le choix de certaines couleurs de façades permet d’atténuer l’effet d’îlot de chaleur. Les peintures de couleurs très claires (blanc et blancs colorés), renvoient une grande partie des rayons solaires, de l’ordre de 75 à 90%, ce qui permet de réduire significativement la température intérieure des bâtiments et les besoins en climatisation.

De nouvelles peintures ultra-réfléchissantes, développées par des chercheurs de l’Université Purdue, dans l’Indiana aux US, sont même capables de renvoyer jusqu’à 98% de la lumière solaire !

Esthétique et bien-être en milieu urbain

La couleur des façades peut influencer le bien-être des habitants et l’attractivité des quartiers. Les recherches montrent que la vue de couleurs naturelles ou douces peut réduire le stress et augmenter le sentiment de confort, tandis que les couleurs vives ajoutent une touche d’optimisme et de vitalité qui peut dynamiser un espace urbain.

Les villes peuvent aussi utiliser un code couleur lié à leur patrimoine historique. Un bel exemple à Lyon où les façades des quais de Saône se parent de teintes subtiles ocrées et roses.

D’autres villes créent des palettes de couleurs harmonieuses pour instaurer une identité visuelle spécifique à un quartier, ce qui contribue à donner un sentiment d’appartenance et à renforcer l’identité communautaire.

Revêtements thermochromiques et adaptabilité climatique

Pour maximiser le confort thermique des bâtiments, certaines entreprises développent des peintures thermochromiques, qui changent de couleur selon la température. Les façades deviennent plus claires en été pour refléter la chaleur, et plus sombres en hiver pour absorber les rayons du soleil, permettant une gestion passive de la température. La société ELstar a développé un concept intelligent de verre coloré qui évolue en fonction de la température extérieure pour procurer un confort thermique à l’intérieur du bâtiment.

Béatrice Mange
Béatrice Mange

Ces innovations montrent comment la conception urbaine peut jouer un rôle fondamental dans l’adaptation des villes aux enjeux environnementaux, tout en rendant les espaces de vie plus agréables pour les résidents.

Utilisée avec justesse, la couleur devient un levier puissant pour bâtir des villes plus durables, réduire la consommation énergétique, améliorer le confort thermique, et renforcer le bien-être des habitants.

Texte de Béatrice Mange, Color Wellness
Photo : Licence CC

Bien-être au Luxembourg : une décennie de contrastes
Bien-être au Luxembourg : une décennie de contrastes

De 2010 à 2023, le Luxembourg a vu des fluctuations marquées de son bien-être, influencées par des crises et des reprises. En 2021, les indicateurs économiques et sociaux rebondissent après une chute en 2020, mais des défis subsistent en 2023, avec des inégalités et un bien-être subjectif en déclin pour certaines populations. Analyse des études du STATEC Luxembourg.

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Une évolution contrastée du bien-être entre 2010 et 2023

Le bien-être au Luxembourg a suivi une trajectoire en dents de scie. En 2010, les défis incluaient une hausse des infractions, du chômage, et du risque de pauvreté, aggravés par une baisse de la confiance institutionnelle et de la santé perçue. Entre 2014 et 2016, une amélioration notable s’est manifestée grâce à une économie solide et un sentiment accru de sécurité, mais les inégalités de revenus ont continué de peser.

En 2020, la pandémie de COVID-19 a provoqué un effondrement. Le confinement a détérioré le bien-être pour un quart des résidents, affecté les revenus d’un sur six et intensifié la solitude pour un sur cinq. La santé mentale a souffert, avec une augmentation de l’anxiété et de la dépression, notamment chez les jeunes et les femmes.

2021 : l’année du rebond

Les indicateurs du Luxembourg Index of Well-being (LIW) ont fortement progressé en 2021. Le PIB par habitant a bondi à 137 points (indice 2010), et l’emploi a connu une reprise marquée, bien que le taux de chômage (87 points) et le temps partiel involontaire (85 points) restent inférieurs aux niveaux de 2010. Les inégalités de revenus persistent, mais des avancées sont observées en matière d’éducation, avec un indice de formation continue des adultes à 133 points.

Sur le plan subjectif, l’insatisfaction au travail a diminué, touchant 14% des résidents contre 19% en 2018. Cependant, les travailleurs non luxembourgeois et les jeunes restent les plus insatisfaits.

2023 : une année de stabilisation relative et de défis persistants

Le bien-être général est resté stable entre 2021 et 2023. Malgré une amélioration des aspects environnementaux, les indicateurs de sécurité se sont détériorés en raison d’une hausse des délits signalés. L’inflation et la hausse des taux d’intérêt, en grande partie dues à la guerre en Ukraine, ont accentué le sentiment d’anxiété, particulièrement chez les jeunes générations.

L’analyse subjective en 2023 révèle des notes moyennes de satisfaction de 6,7/10 pour la vie actuelle et de 6,4/10 pour le bonheur. Les écarts générationnels sont frappants : les jeunes ressentent plus d’anxiété que leurs aînés, tandis que le niveau de revenu influence également ces perceptions.

En matière de travail, la satisfaction atteint 86%, mais les salariés juste au-dessus du salaire social minimum (SSM) se sentent moins équitablement rémunérés, impactant leur satisfaction globale.

Et l’environnement dans tout ça ?

Francesco Saraccino, chercheur au STATEC Luxembourg et collaborateur au rapport PIBien-être, nous apporte son éclairage sur le bien-être au Luxembourg et l’importance de la protection de la planète.

Francesco Sarracino
Francesco Sarracino - © Fanny Krackenberger

« Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la qualité de vie dans le pays. Si l’on considère l’Indice Happy Planet (IHP), une mesure de la qualité de vie qui équilibre le bien-être subjectif, l’espérance de vie et l’empreinte carbone, il est clair que la durabilité environnementale est un enjeu majeur pour le Luxembourg.

Par rapport à 2019, l’IHP du Luxembourg a perdu 2 points dans le classement international de la qualité de vie, principalement en raison de ses mauvaises performances environnementales. Prenons l’empreinte carbone, qui mesure les tonnes d’équivalent CO2 dues à la consommation : en 2021, elle était de 34,91 tCO2e, soit plus de 10 fois supérieure au seuil de consommation équitable de 3,17 tCO2e et bien supérieure à la moyenne du reste des pays d’Europe occidentale.

Pour mettre les choses en perspective, notons que depuis 2020, l’empreinte carbone a augmenté de 0,83 tCO2e, et qu’avant la pandémie, elle a diminué de 0,33 tCO2e en moyenne par an. En d’autres termes, l’empreinte carbone du Luxembourg a augmenté 3 fois plus vite que pendant la période pré-pandémique. Comme si cela ne suffisait pas, il faut savoir qu’au cours de la seule année de la pandémie, en 2020, l’empreinte carbone a diminué de 4,42 tCO2e.

En résumé, les chiffres disponibles apportent trois mauvaises nouvelles :
1. Nous émettons toujours plus d’équivalent CO2 que ce que nous devrions ;
2. Les chiffres les plus récents indiquent une augmentation annuelle trois fois supérieure à celle de la période pré-pandémique ;
3. En 2020, en raison du confinement et des politiques adoptées pour réduire la transmission du COVID-19, l’empreinte carbone a diminué de 4,42 tCO2e, soit 13 fois plus que la baisse moyenne pré-pandémique.

Devons-nous espérer vivre dans un état de crise permanente pour que notre économie soit durable ? »

On l’a bien compris : malgré tous nos efforts, il reste du pain sur la planche pour améliorer notre quotidien.

Sébastien Yernaux
Graphiques : STATEC

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