Cargolux a allégé l’empreinte carbone de ses activités en 2023

4.238.862

Dans le rapport, Cargolux dresse son bilan carbone et comptabilise ses émissions de CO₂ dans trois « scopes ». Le scope 1 correspond aux émissions de gaz à effet de serre (GES, ou CO₂e pour équivalents CO₂) directement émises par l’entreprise, le scope 2 à celles indirectes et liées à l’énergie. Enfin le scope 3 regroupe les autres émissions de GES indirectes.

• Pour le scope 1, Cargolux a émis 4.238.862,432 tonnes de CO₂e, ce qui représente une baisse de 8,6% par rapport à 2022 (4.639.684,7 tonnes).
• Pour le scope 2, elle a émis 1.751,6 tonnes de CO₂e.
• Pour le scope 3, le rapport déclare que « Cargolux cherche activement à cartographier ses émissions Scope 3 et s’engage activement avec ses partenaires commerciaux pour identifier les domaines d’action potentiels. » Pas de chiffre pour l’instant donc.

À titre de comparaison, 1 tonne de CO₂ équivaut à 3.300 kilomètres parcourus en voiture à essence ou encore à un vol en avion aller/retour entre Paris et New York.

0,510

On parle ici d’efficacité carbone, c’est-à-dire les émissions moyennes de CO₂ par tonne de fret transportée sur un kilomètre. En 2023, elle était de 0,510 kg CO₂/FTK (pour Freight Tonne Kilometre). C’est plus qu’en 2022 et en 2021, ce que Cargolux justifie en expliquant qu’en 2023 « les tensions géopolitiques mondiales et la guerre en cours en Ukraine, aggravées par le déclenchement du conflit armé à Gaza, ont continué à affecter les trajectoires de vol. »

1.333.504

Pour faire voler ses 30 Boeing et ses 4 Air Tractor, la compagnie luxembourgeoise a consommé 1.333.504 tonnes de carburant.

5.935.974

La consommation en électricité de Cargolux était de 5.935.974 kW/h en 2023.

À titre de comparaison, avec 1 kWh on peut : lancer un cycle de lavage du linge ou regarder la TV entre 3 et 5 heures selon le téléviseur ou encore parcourir 2 kilomètres avec une Smart électrique, selon EDF.

10.572

Dans le cadre des activités au siège de Cargolux et dans son centre de maintenance - tous deux localisé au Luxembourg – 10.572 m³ d’eau ont été utilisés en 2023.

512.598

L’entreprise a produit 512.598 kilos de déchets, dont 259.656 kilos de déchets dangereux et 252.942 kilos de déchets non-dangereux. Des efforts ont été faits sur ce point depuis plusieurs années car en 2022, 604.089 kilos avaient été générés et même 696.028 kilos en 2021.

Pour donner un ordre de grandeur, une étude publiée en 2023 a établi que chaque habitant du Luxembourg produit en moyenne 163 kg de déchets résiduels par an.

153

Plusieurs mesures ont été mises en place afin de réduire la consommation de plastique de la compagnie, comme le remplacement des gobelets et des bouteilles d’eau en plastique par des produits réutilisables. « Les vols en provenance du Luxembourg utilisent désormais des couverts en bambou plutôt qu’en plastique », ajoute le rapport.

C’est ainsi qu’en 2023, elle a utilisé 153 tonnes de plastique, soit 21 de moins qu’en 2022 et 42 de moins qu’en 2021.

110.862

Sur l’ensemble des déchets produits, tous n’ont pas fini à la poubelle : 110.862 kilos ont été détournés de l’élimination. 99.913 kilos de déchets non-dangereux ont été recyclés. 8.949 kg de déchets dangereux ont aussi été recyclés et 2.000 kg ont été compostés.

98

Le rapport se penche aussi sur les « pratiques éthiques dans les relations d’affaires ». Le service de conformité de Cargolux a évalué 98 opérations en fonction de risques liés à la corruption, « telles que des vérifications périodiques d’échantillons de factures, d’affrètements, de notes de frais et de cartes de crédit, y compris le registre des cadeaux et divertissements, de voyageurs internes et externes, de nouveaux fournisseurs SAP, de factures GSA et d’interlignes. »

8.783

La compagnie organise des formations en conformité, sur des sujets tels que le code de conduite, le droit de la concurrence, la lutte contre la corruption, les contrôles à l’exportation et la protection des données. En 2023, elles ont représentés un total de 8.783 heures.

C’est ainsi que 2.511 employés ont pu être formés sur les politiques et les procédures de lutte contre la corruption.

Par Léna Fernandes