Électrocardiogramme urbain
« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration » (Nikola Tesla)
Les questions environnementales, les interrogations sur la façon d’occuper l’espace sans en épuiser les ressources et les préoccupations liées à l’énergie sont un champ d’action et d’investigation qui participent à l’impact sociétal. Elles intéressent potentiellement tout le monde, du résident au travailleur mobile, des techniciens de l’habitat aux planificateurs du territoire, des théoriciens socio-économico-politiques aux praticiens des sources renouvelables, des créateurs d’infrastructures aux usagers avertis… liste non exhaustive !
Comment imaginer aujourd’hui un lieu de vie, qu’il soit logement résidentiel, bâtiment d’entreprise, quartier, ville, voire pays - à l’échelle du Luxembourg qui y associe ses voisins immédiats -, sans réfléchir à son évolution et à ce qui va la mouvoir ? Et donc à l’énergie ou, mieux, aux énergies ? Par exemple, ces sources renouvelables qui n’ont plus rien d’alternatif (hormis le courant électrique qu’elles peuvent générer peut-être) quand il s’agit de faire battre un cœur urbanisé et de poser les bons diagnostics.
Et puis il y a la perception de l’énergie et la façon d’interagir dans son environnement, les choix personnels, les sources, les impacts objectifs ou ressentis, la sensibilité à la protection de la planète, la foi dans l’innovation, les connaissances techniques, la maîtrise des solutions. Il y a l’orientation que l’on souhaite donner à son habitat ou/et à son lieu de travail…. et tous ces paramètres contribuent à l’image que l’on a de l’énergie, à l’image que l’on veut en tracer aussi.
Parmi toutes les sciences et les champs de recherche qui entrent en jeu sur les questions d’énergie comme sur les questions urbanistiques, la sociologie s’est frayé un chemin, aux côtés des penseurs qui font de l’écologie et de l’économie des chevaux de bataille capables de tirer l’attelage côte à côte, à charge égale. Les sociologues de l’énergie ont, pour leurs travaux, établi une sorte de typologie. On y retrouve, entre autres, l’« énergiphile ».
L’énergiphile, en gros, c’est une personne qui a la notion de ce que représente un kilowatt/heure, avec la conscience que la production se calcule, que la consommation doit être mesurée aussi, que l’énergie a un coût, un prix, un impact. Que ce soit pour vivre au quotidien chez soi, pour se déplacer, se chauffer, se rafraîchir…
Infogreen s’est donc rangé parmi ces énergiphiles, et s’est intéressé à celles et ceux qui pensent, aménagent, collaborent, partagent, innovent, ont des idées, des pistes ou des solutions.
« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration », disait Nikola Tesla (1856-1943), ingénieur, inventeur et physicien américain d’origine croate, unanimement reconnu pour ses travaux révolutionnaires sur l’électricité. Si on veut toucher un univers durable, y ajouter la conscience qu’il faut produire et consommer mieux ne relève pas du luxe, mais du bon réflexe.
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Alain Ducat