Formations en RSE : développez les nouvelles compétences recherchées des entreprises !

Formations en RSE : développez les nouvelles compétences recherchées des entreprises !

Le cycle de formation sur la responsabilité sociale des entreprises, développé par l’INDR en collaboration avec la House of Training, suscite chaque année un intérêt grandissant. L’INDR a ainsi compté plus de 150 inscriptions en 2016/2017.

Première étape de ce cycle : une session d’une journée, volontairement gratuite, qui permet de comprendre ce qu’est la RSE et de découvrir le guide en ligne publié par l’INDR sur www.esr.lu, ainsi que la procédure de labellisation Entreprise socialement responsable. « Cette formation se passe en salle informatique. Nous sommes là pour accompagner les participants - une quinzaine de personnes en général - dans leur appropriation des 120 thématiques que regroupe notre guide. Chacun est invité à passer en revue toutes les questions, à les expliquer et à essayer d’y répondre en fonction des caractéristiques, taille et activités de l’entreprise qu’il représente. Les participants obtiennent ainsi une 1re idée du niveau de responsabilité sociétale de leur entreprise », précise Morgane Haessler, chef de projets à l’INDR.

À l’issue de cette 1re phase, les participants ont la possibilité de s’inscrire à 4 modules d’une demi-journée axés chacun sur les 4 grands chapitres du guide ESR que sont la stratégie, la gouvernance, le social et l’environnement. Ces modules sont concentrés sur une courte période (2 mois maximum) et sont organisés 3 fois par an au printemps, en été et en automne. La demande est telle que les organisateurs envisagent de proposer des cours plus avancés pour les entités qui ont entamé cette démarche d’amélioration continue depuis quelques années.

Les cours sont principalement donnés par des experts agréés par l’INDR. « Ce sont eux qui vont sur le terrain pour accompagner les entreprises et surtout, ce sont eux qui recueillent les justificatifs qui permettent d’obtenir le label ESR, qui observent les bonnes pratiques qui sont mises en place. Ils peuvent donc les partager pour illustrer leur propos », souligne-t-elle.

Cette formation concerne les entreprises de tous secteurs. Elle est suivie par des chefs d’entreprise ou dirigeants, qui endossent souvent le rôle de coordinateur RSE dans les petites structures, par les responsables des ressources humaines, de la communication, de la qualité, de la sécurité, ou de l’environnement, pour les structures de taille moyenne. « De par leur fonction, ces profils ont déjà des connaissances et une sensibilité à un des piliers de la RSE. La formation leur apporte la transversalité avec les autres thématiques. La diversité des groupes que nous accueillons est souvent très enrichissante pour les uns et les autres », précise Morgane Haessler.

Autre option offerte par l’INDR via la HoT : des formations in house, quand le nombre de personnes à sensibiliser au sein d’une même structure est important. « La formation vient en appui d’un changement de mentalité dans l’entreprise. Il est nécessaire d’expliquer aux équipes que cette réorganisation stratégique est en lien avec de multiples thématiques », indique-t-elle.

À noter également que l’INDR intervient dans le programme du BTS Entreprises et Développement durable au Lycée technique d’Ettelbruck. Morgane Haessler a fait partie du comité d’accréditation pour la création de ce diplôme et c’est donc tout naturellement, qu’après son lancement, elle a choisi de donner des cours en 1re année pour introduire la RSE et en 2e année pour faire découvrir les outils existants en matière de RSE aux futurs gestionnaires d’entreprises. L’INDR met également ces étudiants en relation avec les entreprises pour leur stage de fin d’année et intervient par ailleurs de manière ponctuelle dans les lycées pour sensibiliser les employés de demain. « Il faut promouvoir la RSE auprès de tous les acteurs même les plus jeunes qui, fatalement, travailleront dans des entreprises. Ces contenus ne sont pas encore enseignés dans les cursus généraux jusqu’au bac. Nous poursuivons donc notre travail de sensibilisation et si cela peut finalement s’intégrer dans les cursus initiaux, tant mieux ! », conclut-elle.

Mélanie Trélat

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Publié le mercredi 17 janvier 2018
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