Ideal Park, l’élévateur de voitures gain de place

Avec une hauteur sous-plafond et un encombrement fortement réduits par rapport à un ascenseur pour voitures classique, l’Ideal Park est un système parfaitement adapté à des petites résidences, où le manque d’espace est une problématique.

TK Elevator Luxembourg, c’est la force et les capacités d’innovation d’un groupe mondial en matière de solutions de mobilité dans les bâtiments, alliées à celles de partenaires, experts dans leurs domaines, ce qui lui permet d’offrir une gamme de produits toujours plus large à ses clients.

Partenaire depuis 2013, la firme allemande Wöhr, propose des systèmes de parking mécaniques qui sont reconnus au niveau mondial pour leur qualité et fiabilité. TK Elevator, anciennement thyssenkrupp, propose ces produits en exclusivité au Grand-Duché, des solutions plus simples aux plus automatisées. Avec un avantage évident : augmenter la disponibilité de places de stationnement et créer des parkings à des endroits difficiles d’accès.

Il y a plus de 2 ans TK Elevator a étendu sa gamme de produits pour voitures avec un nouveau système de monte-voitures Ideal Park « made in Italy ». Distribué en exclusivité au Luxembourg par TKE, il vient compléter sa gamme de produits, lui permettant ainsi de proposer une offre globale à ses clients.

L’atout principal d’Ideal Park, ce sont ses dimensions. Cette solution se prête parfaitement à des configurations de projets où la pose d’un ascenseur pour voitures est difficile, voire impossible, lorsque l’on manque d’espace ou que l’on est confronté à des contraintes de dimensions de gaine très étroites.

Comme un ascenseur pour voitures, cette nouvelle solution comprend une entrée de garage avec une porte sectionnelle. Elle permet d’acheminer les véhicules de différents gabarits à des niveaux inférieurs de souterrain et ce, sans s’encombrer avec une rampe d’accès. À la clé : un gain d’espace, donc d’argent. « Lorsque l’on pose un ascenseur pour voitures traditionnel, on perd un demi-niveau d’exploitation du bâtiment. Ideal Park permet donc au promoteur de réaliser un gain financier non négligeable », explique Vincent Sarazain, responsable commercial Wöhr chez TK Elevator Luxembourg.

À la différence d’un ascenseur pour voitures, l’Ideal Park repose non pas sur une cabine, mais sur un plateau, ce qui permet au conducteur de rester dans son véhicule. Le système est soumis à la directive Machines (et non à la directive Ascenseurs), ce qui lui permet de se dégager de certaines contraintes dimensionnelles, notamment au niveau de la tête de gaine, c’est-à-dire la hauteur libre entre le niveau sol fini de l’accès (rez-de-chaussée) et la dalle du plafond de la gaine : 2,1 m suffisent contre 3 ou 4 m pour un ascenseur classique. En revanche, la directive Machines impose une vitesse inférieure à 0,15 m/s, ce qui fait de l’Ideal Park une installation plutôt destinée à de petites résidences ou à des particuliers.

Le système Ideal Park présente un fonctionnement dit « homme mort », c’est-à-dire que, une fois sur le plateau, on doit maintenir une pression sur un bouton pendant toute la phase de descente ou de montée. Il est entièrement sécurisé avec un détecteur de présence et des barrières de chaque côté pour éviter que le véhicule ne chevauche la gaine.

Ideal Park n’est pas seulement dédié aux voitures. Il peut également servir de monte-charge (par exemple, si le local poubelle se trouve au niveau -1).

Autre atout du système, il est totalement personnalisable : dimensions, différents modèles avec ou sans sas de transfert, possibilité de l’intégrer dans le sol pour qu’il s’efface complètement dans le paysage urbain, etc.

La demande pour ce type d’installations est croissante au Luxembourg. Le dernier projet en date est la pose d’un Ideal Park IP1-HMT-V08, dans deux petites résidences jumelles à Luxembourg (« Degas »), qui comprennent chacune 11 unités de logement et 11 places de stationnement sur un niveau de sous-sol. « Avec une charge maximale de 3 200 kg, ce système couvre tous les véhicules actuels, y compris les voitures électriques qui sont plus lourdes que les voitures classiques », conclut Vincent Sarazain.

Mélanie Trélat
Article paru dans le NEOMAG#46
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