Journée mondiale de l’alimentation – L’eau c’est la vie
Comme vous le savez, l’eau est essentielle à la vie sur la Terre. Elle recouvre la majorité de la surface terrestre, constitue plus de 50% de notre corps, produit notre nourriture et contribue à nos moyens d’existence. Mais elle est plus que jamais menacée.
Cette année, la Journée mondiale de l’alimentation nous alerte sur l’importance de l’eau en tant que fondement de la vie et de l’alimentation. Car aujourd’hui, 2,4 milliards de personnes vivent dans des pays en situation de stress hydrique (manque ou mauvaise qualité de l’eau disponible). Parallèlement, les catastrophes liées aux inondations ont augmenté de 134% et le nombre et la durée des sécheresses de 29% depuis 2000.
Mais des solutions existent, ne laissons personne de côté.
Faites partie de l’élan mondial autour de la Journée mondiale de l’alimentation.
Nous voyons déjà les effets néfastes du changement climatique. Ces dérèglements impactent dangereusement les cycles agricoles tantôt par un manque d’eau (sécheresse) tantôt par un trop plein (inondations). Les phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses sous l’effet du changement climatique. Les agriculteurs travaillant sur de petites parcelles de moins de deux hectares produisent plus d’un tiers de la nourriture mondiale, mais sont parmi les plus touchés par les effets du changement climatique. Ils sont les premiers à subir les aléas climatiques avec, au Sahel en particulier, des saisons de pluies de plus en plus irrégulières, des sècheresses, des inondations, une désertification galopante…
Il est primordial de mettre en place une gestion avisée, puisque la disponibilité de cette ressource précieuse est menacée par l’accroissement démographique rapide, l’urbanisation, le développement économique et le changement climatique.
Malheureusement, nos partenaires en Afrique sont particulièrement touchés par ces phénomènes météorologiques extrêmes.
Depuis 30 ans, SOS Faim se bat concrètement contre la faim et pour la sécurité alimentaire aux côtés des paysans. Aujourd’hui, le changement climatique complique la vie des agriculteurs et met en péril le recul de la faim dans les pays en développement.
En 1993, SOS Faim a été créée au Luxembourg par quelques citoyens engagés pour lutter contre le fléau de la faim dans le monde. Aujourd’hui, le constat est toujours alarmant.
828 Millions de personnes souffrent encore.
Les derniers chiffres publiés par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture indiquent que la prévalence de la sous-alimentation a bondi de 8% à 9,8% entre 2019 et 2021. D’après les projections, près de 670 millions de personnes souffriront encore de la faim en 2030. C’est 8% de la population mondiale, soit la même proportion qu’en 2015, date à laquelle l’Agenda 2030 pour le développement durable a été lancé.
C’est pour cette raison qu’il est important d’agir aujourd’hui.
SOS Faim, par ses appuis aux producteurs agricoles en Afrique, promeut un modèle agricole familial durable, respectueux de l’homme et de la nature et pouvant garantir la souveraineté alimentaire. Plusieurs de ses partenaires ont ainsi développé une véritable expertise dans la conduite et la gestion d’initiatives concourant à la protection de l’environnement et à l’adaptation aux effets du changement climatique.
SOS Faim travaille au Niger avec les producteurs de riz organisés au sein d’une Fédération, la FUCOPRI (la Fédération des Unions de Coopératives de Producteurs de Riz). Elle rassemble près de 32.000 agriculteurs regroupés en coopératives.
Ces producteurs développent la riziculture tout en préservant les ressources naturelles.
Le partenariat entre SOS Faim et la FUCOPRI vise notamment à la préservation des écosystèmes des bas-fonds qui sont particulièrement vulnérables et fortement menacés par les effets du changement climatique. La vie de beaucoup de personnes dépend de ces zones.
Grâce au travail sur l’aménagement des bas-fonds rizicoles en zone vallonnée, propice à retenir l’eau, l’agriculture autour de cette zone reste possible. Ces zones sont végétalisées pour faciliter l’infiltration de l’eau dans les sols. Parallèlement, les populations sont impliquées et formées pour qu’elles entretiennent et fassent vivre par eux-mêmes ces espaces.
Ces écosystèmes représentent les seules zones de cultures pour les populations vivant à proximité.
L’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) appelle les gouvernements, le secteur privé, le monde académique, les agriculteurs, la société civile et les particuliers à travailler ensemble à la création d’un monde où la sécurité alimentaire et hydrique est garantie pour tous. Chacun de nous peut faire sa part.
Vous aussi, faites la différence aux côtés de SOS Faim.
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Pour plus d’informations : https://www.sosfaim.lu/