Le Luxembourg participe à la Commission de la condition de la femme aux Nations unies
Dans le cadre de sa participation à la 58e session de la Commission de la condition de la femme aux Nations unies à New York, la ministre de l’Égalité des chances Lydia Mutsch a été reçue par Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’ONU-Femmes, l’entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Après avoir assisté, le 10 mars dernier, à l’ouverture officielle de la 58e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) à l’Assemblée générale des Nations unies à New York, Lydia Mutsch, ministre luxembourgeoise de l’Egalité des Chances a été reçue, le 11 mars par Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’ONU-Femmes.
Fidèle à la vision de l’égalité pour tous et pour toutes inscrite dans la Charte des Nations unies, ONU-Femmes œuvre, entre autres, pour :
- l’élimination de toute discrimination à l’encontre des femmes et des filles
- l’autonomisation des femmes
- l’égalité entre hommes et femmes en tant que partenaires et bénéficiaires du développement, des droits de l’Homme, de l’action humanitaire, de la paix et de la sécurité.
La haute représentante d’ONU-Femmes a remercié le gouvernement luxembourgeois pour le soutien à la fois politique et financier de son entité. Lydia Mutsch a confirmé vouloir continuer cet engagement de même que l’attribution de 1% du RNB à la politique de coopération au développement.
La ministre luxembourgeoise a présenté les grandes lignes du nouveau programme gouvernemental en matière d’égalité des hommes et des femmes en mettant un accent sur l’égalité dans la prise de décision.
Le gender budgeting
Une dernière partie de l’entretien a porté sur le gender budgeting, dossier auquel ONU-Femmes accorde une grande importance et qui est mis en œuvre dans notre pays depuis quelques années par l’Administration communale d’Esch-sur-Alzette.
Lydia Mutsch a également participé à la concertation de haut niveau des ministres francophones et y a soutenu la proposition de mettre en place un groupe de travail des ministres francophones pour préparer les discussions de l’après-2015.
La réunion a permis de partager les expériences des pays dans la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement au regard de la perspective des femmes et des filles. Les États membres présents à la réunion ont insisté sur la nécessité de placer l’égalité comme une priorité dans le nouveau programme de développement pour l’après-2015.
Dans son intervention, la ministre luxembourgeoise a notamment rappelé le rôle important joué par l’Organisation internationale de la Francophonie dans la réalisation de l’ensemble des Objectifs du millénaire pour le développement et plus particulièrement en matière d’égalité des sexes.
Communiqué par le ministère de l’Égalité des chances / Photo ©ministère de l’Egalité des chances