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LSC360, une nouvelle entité, une nouvelle vision et un service optimisé
Sept des quinze entités du LSC Engineering Group fusionnent pour donner naissance à LSC360. Le but de cette fusion est d’encore mieux guider ses clients dans le développement des projets intégrés de toute envergure, en alliant efficacité et empathie.
Pourquoi avoir décidé de fusionner certaines entités pour créer LSC360 ?
Myriam Hengesch : LSC a grandi de manière conséquente ces dernières années et propose désormais tous les services nécessaires à la réalisation d’un projet. Nous avons pris la décision de regrouper sept bureaux d’études parmi les quinze que nous comptons pour gagner en efficacité, mais aussi pour rendre LSC plus visible au Luxembourg et à l’international en créant une nouvelle entreprise avec une nouvelle identité et une nouvelle vision stratégique.
Carl Kleefisch : Cette fusion vise également une simplification, qui n’est pas seulement administrative, mais aussi décisionnelle. Gérer une seule grande entreprise de près de 250 personnes est naturellement bien moins complexe que de gérer sept entreprises avec sept comités de direction. C’est aussi beaucoup plus efficace : les décisions se prennent beaucoup plus rapidement et, sachant que 60 % de nos factures étaient des factures internes, nous nous générions nous-mêmes un travail superflu.
Quelle est votre nouvelle vision ?
CK : Notre vision est d’encadrer le client à tous les niveaux de son projet, de B à Z (à l’exception du A de l’architecture qui ne fait pas partie de nos missions), en lui proposant un point de contact unique.
Comment avez-vous géré cette transition auprès de vos employés et de vos clients ?
MH : Nous avons informé de manière très transparente nos clients, qui étaient d’ailleurs nombreux à nous demander pourquoi nous ne fusionnions pas les entités. Et nous avons fait de même avec nos collaborateurs avec lesquels nous abordons le sujet depuis plus d’un an déjà. Nous avons organisé des sessions d’information et des ateliers, et créé des groupes de travail thématiques.
Pour rendre les choses plus concrètes, nous avons décidé de nous réunir tous les trois dans le même bureau. Ainsi, le message est clairement passé que nous travaillons désormais ensemble, que nous formons une seule direction, alors qu’avant, nous gérions chacun une entité du groupe. Le chemin décisionnel est ainsi devenu plus rapide et plus efficace.
Qu’est-ce que cette transition change dans le quotidien de vos collaborateurs ?
Alain Wagner : Nous avons regroupé certaines compétences, auparavant réparties entre plusieurs sociétés, au sein d’une seule division de LSC360, mais géographiquement, la plupart des collaborateurs restent dans le même bureau avec les mêmes collègues de travail et le même manager. Il est clair que tout changement suscite des réticences, mais concernant cette transition, j’ai l’impression que nos collaborateurs sont rassurés car ils ont été bien informés en amont.
Comment intégrez-vous les piliers du développement durable dans votre façon de gérer l’entreprise ?
MH : Je définirai le management durable comme un management où on est transparent, où on est dans le consensus. C’est ce que nous avons fait ces dernières années en impliquant notre personnel dans l’élaboration de notre nouvelle entité à travers des ateliers et des séances d’information.
Nous sommes le plus grand acteur dans le conseil en environnement au Luxembourg aujourd’hui. Depuis 30 ans déjà, nous avons un département environnement qui réalise des études d’impact environnemental et de biodiversité, ainsi que des ingénieurs-paysagistes, capables de mettre en œuvre ces concepts.
Mais le défi reste que chaque ingénieur et chaque responsable de projet intègre les aspects du développement durable dans sa façon de travailler. C’est pourquoi nous avons nommé un comité Développement durable dont une des missions est de faire de la sensibilisation. Il organise, par exemple, des ateliers, le plus récent portant sur la résilience.
Cette année, nous avons publié notre deuxième rapport développement durable, qui donne une ligne très claire sur la direction dans laquelle nous voulons aller.
Comment cette vision se reflète-t-elle sur le volet social ?
AW : Nous prêtons une grande importance à l’humain. Le bien-être a toujours été et restera une priorité pour nous. Favoriser le bien-être de nos collaborateurs permet, par exemple, d’aborder simplement des projets qui requièrent pourtant de plus en plus de compétences donc de plus en plus d’interactions. Nous veillons, pour cela, à leur offrir un espace de travail convivial et ergonomique où ils apprécient travailler, à créer une bonne atmosphère que même nos visiteurs ressentent.
Nous soutenons également l’entrepreneuriat. Nous n’arrêterons jamais quelqu’un qui a une idée pour aller de l’avant parce que nous sommes avant tout des entrepreneurs. Notre comité Innovation & Développement est toujours à l’écoute de nos collaborateurs. Une « boîte à idées » numérique est également à leur disposition. Les idées qu’ils y déposent sont traitées par un comité, elles sont relayées dans notre journal interne et un prix est même remis à la meilleure idée lors de la fête de Noël. Le fait de laisser libre cours à nos collaborateurs pour développer des idées nous aide à nous diversifier et à proposer de nouvelles prestations à nos clients. C’est, en ce sens, un investissement pour le futur. Nous ne voulons pas forcément être les plus grands, mais nous voulons offrir l’expertise la plus complète. Nous avons commencé par les études statiques il y a 47 ans, et nous couvrons aujourd’hui une soixantaine de professions. C’est aussi ce qui fait de notre bureau une entreprise robuste, solide, résiliente, même dans des temps de crise comme celle que nous traversons actuellement.
CK : Le fait de couvrir un large spectre de métiers permet aussi de garantir une grande stabilité à nos salariés et une certaine polyvalence au sein de la société. S’ils ont envie d’évoluer, d’accroître leurs savoirs, ils ont la possibilité et la liberté de le faire en interne.
Les bureaux d’études peinent à recruter, du fait qu’on manque de spécialistes de la construction sur le marché. Comment vous y prenez-vous pour attirer de nouveaux talents ?
MH : Nous sommes très ouverts à montrer aux jeunes ce que nous faisons ici. Nous avons, par exemple, accueilli près de 70 stagiaires l’année dernière et nous participons à de nombreux programmes visant à les inciter à suivre des études en ingénierie, en urbanisme ou en environnement.
Ensuite, nous restons proches des écoles et nous nous investissons dans certains parcours universitaires en donnant nous-mêmes des cours.
Enfin, nous mettons en avant l’environnement de travail sain et les possibilités d’évolution de carrière qui viennent d’être évoqués, mais aussi les opportunités de voyager dans nos bureaux en Allemagne, en France et en Afrique. De plus, l’envergure de notre bureau nous permet de travailler sur des projets particulièrement intéressants. Nous travaillons sur les plus grands projets au Luxembourg et en Grande Région, des projets qui peuvent regrouper une vingtaine de corps de métiers différents en même temps et que nous couvrons de l’avant-projet sommaire jusqu’à la réception des travaux. Et puis notre package est attractif. Il intègre une journée de télétravail hebdomadaire, des horaires de travail très flexibles permettant d’arriver au plus tard à 10h00 ou de partir dès 15h00, une solution de covoiturage et le financement des transports publics au-delà de la frontière. La proximité de la gare a d’ailleurs été décisive lorsque nous avons choisi d’établir notre siège ici, à Contern. Nous avons également un restaurant d’entreprise subventionné.
Mélanie Trélat
Extrait du Neomag #67 - Retrouvez l’article complet