Sécurité Santé Confort

Édito de Patrick Nemry Chef Département Sécurité-Engins à l’IFSB

La santé est la plus grande richesse qu’un être humain puisse avoir et nous devons la préserver le plus longtemps possible, que ce soit dans son environnement privé mais aussi sur son lieu de travail. La construction, qui est un secteur accidentogène de par ses activités et son environnement de travail, a su investir en la matière cette dernière décennie, en formant son personnel, mais aussi par l’achat de nouveaux équipements ou par l’amélioration et la digitalisation des procédures de travail. En effet, il y a eu une réelle prise de conscience des employeurs – la sécurité fait partie de leurs responsabilités – mais aussi des salariés ; ce qui était considéré autrefois comme une source de problèmes fait aujourd’hui partie du quotidien.

Voici quelque temps, nous avons réalisé une étude avec un bureau de conseil et d’expertise indépendant visant à mesurer ce que la sécurité rapporte, car nous entendions souvent dire que la sécurité coûte. Les résultats sont éloquents : un euro investi dans la prévention rapporte plus de deux euros et les actions de prévention qui ont le meilleur rendement sont celles qui coûtent moins de 5 000 euros. La sécurité est donc aussi un facteur de performance économique pour l’entreprise.

Nous avons donc tous, quelle que soit notre position dans l’entreprise, un rôle à jouer en matière de sécurité et santé au travail et la prévention est, et doit rester, une priorité de chaque jour dans la vie d’une entreprise. On parle alors d’une culture de prévention. On dit souvent qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Cela s’applique tout à fait dans le cadre de la sécurité et santé au travail. Albert Einstein disait déjà à l’époque : « L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique ». Dans ce numéro de Neomag, nous découvrirons les témoignages d’acteurs de la sécurité qui vont nous démontrer que la sécurité n’est pas une mission impossible et que toute entreprise quels que soit son secteur d’activité et son nombre de salariés peut améliorer la sécurité et la santé de ses salariés et ainsi contribuer à faire baisser le nombre d’accidents du travail.

Extrait du NEOMAG#48
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