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Thomas & Piron se réinvente avec Eklozio pour répondre aux défis actuels
Eklozio, la nouvelle entité de Thomas & Piron dédiée à la rénovation énergétique et volumétrique des bâtiments, a participé, le 18 juin dernier, à la 12e édition de Meet & Build, qui était consacrée aux start-ups innovantes.
La force d’un groupe, l’agilité d’une start-up
François-Xavier Gilen, Manager vente chez Thomas & Piron, a introduit son pitch en donnant quelques chiffres sur Thomas & Piron : avec 47 ans d’expérience, dont 35 au Luxembourg, et 3 300 collaborateurs répartis dans 6 pays (Suisse, Portugal, Maroc, Belgique, Luxembourg et France), dont 357 au Grand-Duché, le groupe a une longue et solide expertise dans le monde de la construction et de la promotion immobilière.
Il y a quelques mois, Thomas & Piron a décidé de se diversifier en lançant Eklozio, sa nouvelle marque et filiale. Elle vise la rénovation de maisons et petites surfaces commerciales et de services et s’appuie, pour cela, sur la force du groupe, tout en ayant l’agilité et l’approche innovative d’une start-up. Approche qui se traduit, par exemple, par le fait de rechercher constamment de nouveaux matériaux alternatifs biosourcés et des solutions de mesurage basées sur des technologies de pointe afin de fournir des devis d’une précision optimale.
Une réponse à l’augmentation des prix de l’immobilier neuf
Plusieurs constats sont à l’origine de cette repositionnement stratégique, à commencer par le fait que le logement neuf traverse une crise. « En 2023, on a enregistré 41 % d’autorisations de bâtir de moins qu’en 2019. En 2019, 4 450 logements ont été construits, un record que nous n’atteindrons pas de nouveau avant un certain temps, alors que nous aurions besoin de 6 000 unités supplémentaires chaque année selon le Gouvernement », a souligné François-Xavier Gilen. Il a aussi rappelé que « avec 0,7 % du bâti rénové annuellement, on est encore loin des objectifs du Green Deal, selon lequel il faudrait rénover 80 % du parc immobilier luxembourgeois d’ici 2050, soit 3 % des bâtiments chaque année. »
Autre observation :
« le logement neuf est accessible à de moins en moins de bourses, alors qu’une des préoccupations numéro un des ménages luxembourgeois est de pouvoir se loger dans des bâtiments confortables, économiques et écologiques. »
Une démarche financièrement attractive
Les nombreuses demandes qu’Eklozio a déjà reçues en témoignent : rénover n’a du sens que si cette démarche reste financièrement accessible. « La plupart des demandes se justifient par une volonté d’améliorer son confort, mais aussi et surtout de réduire ses factures énergétiques. Un des freins des personnes qui nous contactent quant à la rénovation est le prix qu’elles imaginent élevé. Or, elles sont souvent surprises des tarifs que nous leur annonçons et du montant des primes étatiques et communales dont elles peuvent bénéficier. Notre rôle est de combattre les idées reçues et de leur démontrer qu’en remplaçant la toiture, les fenêtres et en posant une façade isolante, on peut diviser sa consommation énergétique par 5 ou 6. Les travaux s’avèrent donc rapidement rentables. »
Un travail de sensibilisation à opérer en amont
En plus de répondre aux demandes qui arrivent, Eklozio adopte une démarche proactive. « Nous sommes allés à la rencontre des habitants d’un quartier de 18 maisons que nous avons développé entre 2001 et 2003, et nous avons proposé gratuitement à chacun d’entre eux un dossier d’études qui reprend nos propositions d’amélioration de l’efficacité énergétique de leur logement. Nous connaissons ces maisons - nous en avons même encore les plans -, ce qui permet de gagner en rapport qualité-prix, et si, en plus, nous avons l’opportunité de réaliser plusieurs rénovations en même temps, nous pourrons réaliser une économie d’échelle dont nos clients bénéficieront », explique le Manager.
Expertise technique, savoir-faire et fiabilité
Rénover efficacement un bâtiment requiert de multiples interventions dans des domaines variés : carrelage, électricité, chauffage.
Partant de constat, Thomas & Piron a eu l’idée d’établir un cadastre des compétences qui a permis de recenser les expertises présentes au sein du groupe. 300 collaborateurs luxembourgeois ont ainsi été audités. « Cette démarche nous a fait réaliser qu’il y a de l’or dans les mains de beaucoup de nos collaborateurs, que notre carreleur, par exemple, qui a cette fonction inscrite sur son contrat depuis son embauche, a également d’autres compétences : il sait plafonner, remplacer une prise électrique, etc. Cette polyvalence est exactement ce dont nous avons besoin en rénovation !
Le cadastre de compétences nous a permis d’améliorer notre planning de production et de mettre en valeur toutes les compétences de nos salariés qui sont bien plus diversifiées que ce qu’on avait établi lors de leur engagement. »
Mélanie Trélat
