Une combinaison intelligente de sources d’énergie
Viessmann Luxembourg était présent au salon de l’innovation organisé à l’occasion des 15 ans de l’IFSB début octobre pour présenter ses dernières nouveautés et sa vision du chauffage de demain qui combinera intelligemment plusieurs sources d’énergie.
Partenaire depuis de nombreuses années avec l’IFSB, Viessmann a tenu à être présent lors de cet événement unique. « En tant que fabricant de matériel hautement technologique, nous avons tout intérêt à ce que ceux qui installent et entretiennent ce matériel soient bien formés, c’est pourquoi nous soutenons l’IFSB depuis sa création, ainsi que l’ensemble du groupe CDEC, à travers la mise à disposition de matériel et de ressources humaines. Nous avons par exemple installé une pompe à chaleur avec un réservoir à glace dans le living lab de Neobuild », souligne Günter Krings, directeur d’agence Viessmann au Luxembourg.
Sur ce salon, Viessmann est venu présenter ses dernières innovations : la pile à combustible qui connaît un succès grandissant depuis 2 ans dans les pays limitrophes que sont l’Allemagne, la Belgique et la France, mais aussi les panneaux solaires thermiques ThermProtect. Ceux-ci ont la particularité d’être équipés d’un système de protection contre les surchauffes. « Le fonctionnement de ce système est très simple : l’absorbeur devient en partie aveugle à partir de certaines températures où il n’est plus utile. Il se stabilise à 130 ou 140 degrés maximum. Ceci permet de surdimensionner des installations solaires sans craindre les surchauffes en été et ce, sans astuce hydraulique ou électronique. C’est la couche qui recouvre l’absorbeur qui est dotée de ces propriétés physico-chimiques », explique-t-il.
Quand on lui demande comment il voit le chauffage de demain, il répond : « Demain, on se chauffera avec une combinaison de différentes sources d’énergie (électricité verte, solaire thermique et photovoltaïque, bois, combustibles fossiles, etc.) On produira, par exemple au moyen d’une pile à combustible, de la chaleur et de l’électricité de manière décentralisée. Les différents producteurs et consommateurs communiqueront entre eux via un smart grid, interne (au bâtiment) et externe (connecté avec les distributeurs d’énergie), de manière à limiter les frais d’énergie et l’impact écologique au strict minimum ».
Mélanie Trélat