Pour refonder le contrat social, il nous incombe de renforcer la solidarité entre les générations. (Source "Notre programme commun" rapport du secrétariat général ONU)
« Notre époque est celle de l’accélération et de l’éphémère », écrit très justement António Guterres, secrétaire général de l’ONU dans « Notre programme commun ». Or, il est grand temps de décélérer et de pérenniser.
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« Lorsque nous définissons nos grandes orientations politiques et économiques, nous continuons à privilégier le court terme et le statu quo, sacrifiant sur l’autel du gain immédiat le bien-être à long terme de l’humanité et de la planète. » António Guterres, secrétaire général de l’ONU.
Agir, d’une part, par nos actes présents, pour qu’ils ne laissent pas trop de dégâts dont les réparations incomberont aux prochaines générations. Et, d’autre part, agir pour que nos successeurs aient toutes les clés en main pour bâtir à leur tour un monde en mode durable.
Partie intégrante de la Charte des Nations Unies, le principe d’équité intergénérationnelle se fonde sur « l’idée que les générations présentes ont des responsabilités envers les générations futures ». Les jeunes et les générations qui suivront nous concernent tous à travers l’éducation et la culture - (in)formelle - qui est amenée à transmettre des connaissances mais aussi des valeurs, les entreprises dans leur responsabilité sociale et sociétale, la construction qui doit optimiser ses méthodes, outils et matériaux pour plus de durabilité, ou encore que les technologies qui doivent s’adapter à leurs demandes tout en veillant au respect de l’environnement et des autres. Et on en passe !
Nous sommes persuadés, chez Infogreen, que les jeunes d’aujourd’hui constituent une importante pièce du puzzle de l’avenir durable. Et nous sommes encore plus persuadés qu’il revient à nous - rédacteurs, éditeur, collaborateurs -, et à vous - partenaires, individus, décideurs, entrepreneurs, parents, recruteurs, etc. -, de compléter ce puzzle pour obtenir une image complète et cohérente, afin d’en faire la réalité durable, solidaire et appréciable dont nous rêvons pour nos générations et celles qui hériteront de nos réussites comme de nos échecs.
Si leur avenir est à revoir, c’est ensemble que nous agirons en faveur d’un futur durable.
Marie-Astrid Heyde
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« Les valeurs, ça s’apprend tôt »
Enseignement, éducation formelle et informelle, citoyenneté, durabilité, engagement et transition sociétale… Rencontre avec le ministre Claude Meisch
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Monsieur Meisch, vous êtes notamment en charge de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. L’éducation a un rôle central pour préparer le développement citoyen dans un monde durable. Comment voyez-vous cela ?
« C’est un sujet central et c’est une mission primordiale pour l’éducation nationale et, plus généralement, pour tous les acteurs qui travaillent pour et avec les enfants et les jeunes. Défendre et transmettre nos valeurs démocratiques, éduquer à la citoyenneté, c’est très important. Et l’on peut agir à différents stades car ces valeurs s’apprennent tôt. Dans l’éducation formelle, les élèves apprennent évidemment ce qui fait notre pays et comment y grandir en tant que citoyen. Ils sont aussi invités à participer au processus, notamment via les élections des comités d’élèves dans les établissements et/ou de la conférence nationale, dont les représentants constituent un élément à part entière de la discussion politique, aux côtés des autres acteurs de la communauté éducative. Pour les jeunes, c’est un apprentissage de la démocratie participative, de la représentativité, de l’argumentation, des responsabilités, de la recherche du consensus...
On peut agir également dans l’éducation non formelle, où le cadre est par définition plus souple que dans une école. Les principes de transmission s’y développent de plus en plus. Ainsi, dans les maisons-relais ou les foyers, pour le choix et l’ordre des activités dans une journée par exemple, c’est l’avis des enfants qui est d’abord pris en compte. Les enfants sont actifs, ils apprennent à faire leurs choix, même si cet apprentissage se fait parfois par essais et erreurs ».
Sur le terrain, ressentez-vous l’engagement de la génération actuelle ?
« Les jeunes ne fonctionnent pas différemment des adultes, et il y en a évidemment des plus engagés que d’autres. Mais oui, les jeunes que je rencontre ont parfaitement conscience de l’évolution de la société et du rôle qu’ils peuvent y jouer. Oui on ressent cet engagement, cette envie de participer. Il y a des idées, un besoin de les faire entendre et de les confronter. Je suis souvent très agréablement surpris par la qualité des démarches des jeunes, c’est bien argumenté, motivé, respectueux et très constructif ».
Avez-vous ressenti une évolution de cet engagement au fil des années ? Et l’encouragez-vous ?
« La société a bien évolué. Il y a une prise de conscience générale. La démocratie et l’engagement ont pris de la valeur et, en parallèle, chacun voit bien que la transmission des valeurs ne se fait pas toute seule, et pas seulement chez les plus jeunes. On avait peut-être une approche différente il y a dix ans. Il y a davantage de soutien, y compris budgétaire, envers l’engagement, dans les écoles ou l’éducation informelle. C’est valable aussi dans les familles et dans le monde des adultes que les jeunes perçoivent sans doute mieux aujourd’hui que nous le faisions avec nos parents – et je ne ressens d’ailleurs pas que les jeunes en voudraient aux générations précédentes, malgré l’héritage laissé. Ils veulent avancer, ils apprécient l’accompagnement et le soutien et ils suscitent les changements. De plus en plus de jeunes s’engagent, notamment pour la cause du climat et de l’environnement. On l’a vu avec les mouvements de la société civile, portés par des jeunes jusque dans nos rues pour se faire entendre. On le voit aussi dans les propositions concrètes que les représentants des élèves font dans les instances ad hoc ».
Quelques exemples ?
« Il y a beaucoup d’idées constructives et les questions autour de la durabilité sont très présentes, et aussi très ouvertes. Ainsi, on a mis en place des Veggie Mondays, un projet-pilote initié sur demande de trois lycées du Campus Geesseknäppchen, intégré dans le concept de restauration durable Food 4 Future. Cela a bien fonctionné, notamment parce que l’idée n’était pas d’exclure mais de promouvoir une alternative. Le Veggie Monday fait aujourd’hui partie intégrante du calendrier mais ceux qui préfèrent ne pas y participer peuvent trouver des plats végétariens, végans ou classiques, comme chaque jour.
Plus globalement, depuis la rentrée 2021-2022, Food 4 Future veille à promouvoir une alimentation plus saine, bio et locale, notamment en réduisant l’offre d’aliments d’origines lointaines. On tend à 50% de régional et au moins 20% de bio dans les cantines, ce qui est aussi un encouragement aux producteurs locaux, une démarche transversale de ce gouvernement, à la fois proactive et participative. »
Vous avez aussi la charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Une suite logique des démarches éducatives et de préparation d’une génération impliquée ?
« Plus qu’une suite logique, c’est une accélération. L’engagement est encore plus présent à ce stade de la vie, où l’on se forme en fonction de ses aspirations et aussi des besoins de la société. Les domaines de la transition sociétale sont prisés. Au niveau politique, notre mission est d’y encourager, à commencer par l’encouragement à faire des études. L’accessibilité est une priorité, notamment via le système des bourses et prêts d’études. Pour la transition sociétale, il nous faut des jeunes impliqués et formés. On investit pour demain, dans les compétences, dans les capacités, dans la citoyenneté ».
A more equitable and resilient future is possible only together
In a world organized around the project of growth, in which people are anxious about the future and do not trust collective action, the main explanations of unsustainability provide a disempowering and grim message.
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An alternative explanation suggests that unsustainability results from people’s private efforts to address common problems. According to this view, the solution is to focus policy efforts, social discourse, and the media on the important and long-lasting aspects of people’s lives : their relations with others.
There are two prevailing explanations for unsustainability : first, important actions for sustainable development are postponed for the sake of urgent issues perceived in the present. Second, people don’t care for the well-being of future generations[1]. The implication is that if people prioritize the present over the future, then they have to be nudged or coerced to adopt sustainable behaviors. This strategy, so far, did not pay : according to the United Nations[2], worldwide we did not record any improvement in the three Sustainable Development Goals (SDGs) related to environmental protection. And this happened despite more and more people thinking that the environment should be a priority[3] !
It is worth noting that not all people are greedy : many are capable of making sacrifices for the benefit of others or the society as a whole. Additionally, awareness of environmental wreckage is widespread, especially among young generations . Then, why do people adopt unsustainable behaviors ? A less known explanation argues that when people anticipate a grim future and do not trust others, they may feel a sense of hopelessness and disempowerment, which can result in behaviors that prioritize personal or immediate benefits over long-term sustainability. Anxiety about the future combined with distrust in collective action, may transform people in formidable consumers.
For instance, if people anticipate a future with limited resources and lack trust in institutions to distribute them fairly, they may be more likely to engage in hoarding or neglect the environment to secure as much as they can for themselves and their dear ones. People may feel that they cannot rely on others to help them in times of uncertainty, so they take matters into their own hands and accumulate private resources. This requires time and energy that further reduce the possibility of cooperation. In other words, the (perceived) impossibility of collective action to address common problems stimulates private consumption and environmental degradation.
A good example is the recent increase in the demand for bunkers and shelter houses, also known as doomsday prepping. This trend can be seen as the result of people’s efforts to find private solutions to common problems (natural disasters, pandemics, or political instability) and their distrust in the possibility of adopting common solutions. Bunkers and shelter houses provide protection and security for individuals or small groups of people, but do not solve (actually, they accelerate) the initial (common) problem they are trying to avoid.
Sustainability is possible by expanding what really matters to lead good lives, such as social relations. The connections that people have with others, including family, friends, and community. Social relations promote well-being, and favor sustainable behaviors. They provide a sense of belonging and community, encouraging people to engage in pro-social behaviors such as volunteering, and participating in community activities. Social relations allow also to establish trust and cooperation, which foster a sense of shared responsibility and a willingness to work together to address common problems, such as environmental degradation.
Policies for social relations can have far-reaching benefits that do not have to come at the expenses of the economy. Prioritizing well-being, by promoting social relations, empowers people and enables collective action to address collective issues. A more equitable and resilient future for all is possible only together.
Agir ensemble pour sortir les jeunes de la précarité
Réinsérer les jeunes exclus de l’éducation et de l’emploi permet de sauver plusieurs générations. Si on s’y prend au bon moment…
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Le terme NEET, abréviation de Neither in Employment nor in Education and Training, renvoie à la part de population jeune exclue de l’emploi et du système scolaire. Au Luxembourg, en 2021, 8,8% des 15- 29 ans faisaient partie de cette catégorie des jeunes hors emploi et éducation, soit environ 10.500 personnes (chiffres Eurostat). Au niveau européen, la moyenne s’élève à 13,1%, le Luxembourg se classant 5e. C’est aux Pays-Bas que l’on trouve le moins de NEETs (5,5%) alors qu’ils sont près de 1 sur 4 en Italie (23,1%). Malgré cette bonne position au classement, ce taux national est le plus élevé depuis 2008, lorsqu’il atteignait 9,2% de la population des 15-29 ans.
Historiquement, les NEETs sont en majeure partie des femmes. « La précarité des jeunes femmes, en général, résulte de situations complexes : décrochage scolaire, monoparentalité, violence subie, rupture familiale, etc. », explique Zainna Bellihi, membre du conseil d’administration de l’ONGD Life Project 4 Youth Luxembourg. Des situations desquelles il est parfois difficile de les sortir. « On parle d’invisibilité des femmes NEETs. Elles représentent au niveau mondial une part de plus en plus importante des publics sans domicile fixe, mais elles se cachent pour des raisons de sécurité, et il est donc difficile de les trouver pour les aider ».
Toutefois, au Luxembourg (de même qu’en Belgique, en Finlande, en Irlande et en Espagne en ce qui concerne l’UE), la tendance s’est inversée ces dernières années. En 2021, les NEETs (15-29 ans) représentent 9,1% de la population luxembourgeoise masculine, contre 8,5% de la population féminine.
L’écosystème des jeunes
Ces jeunes en situation précaire, LP4Y Luxembourg a vocation à les réinsérer. Le travail de terrain de l’ONG de développement se situe en Asie et dans le bassin méditerranéen, mais s’inclut également dans le contexte luxembourgeois, dans un rôle de catalyseur, avec le projet Agora4Youth. Marc de Crouy-Chanel, président de LP4Y Luxembourg : « Un catalyseur, pour partager au niveau de l’écosystème les bonnes pratiques d’inclusion. Depuis 2018, avec Agora 4 Youth, nous visons à mettre les acteurs autour de la table pour faire, tout d’abord, un constat des problèmes : les jeunes sont toujours les grands oubliés des plans de réinsertion, et sont aussi les premiers à qui on retire les aides sociales. Nous essayons ensuite de dégager des initiatives et des actions avec les acteurs intéressés à développer des solutions impactantes de manière commune ».
Un cycle de tables rondes « Regards croisés sur l’inclusion des jeunes » s’est terminé fin 2022. Il avait pour but de rassembler les différents acteurs concernés par la responsabilité sociale des entreprises, qu’il s’agisse de jeunes directement ou indirectement concernés, d’associations locales et internationales, du monde académique ou encore d’entreprises privées et institutions. Agora 4 Youth compte parmi ses partenaires KPMG Luxembourg, la BEI, la Banque de Luxembourg, STEP Benelux, l’Université du Luxembourg, IMS, Ryse, 4 motion, Youth & Work sàrl SIS… Le cycle s’est bouclé avec la présentation de solutions centrées sur des stratégies de RSE et de RH inclusives, la mise en valeur des compétences et la prise en compte du projet de vie de ces jeunes.
Parmi ces propositions figurent celles portées par LP4Y : la rédaction et la publication d’un guide simplifié des actions RSE. « Il s’agit d’un mode d’emploi pour créer et réussir un programme d’insertion professionnelle, regroupant différentes initiatives ou actions possibles telles que des stages et des formations en vue d’embauches, ainsi qu’un annuaire des partenaires afin d’identifier aisément les bonnes personnes à qui s’adresser », développe le président. « Le 2e aspect RSE consiste à créer un espace virtuel ‘YouthLab’, avec des partenaires, dans un premier temps sur le site Agora4Youth, avec l’ambition de déployer ensuite un espace physique. Cet espace aura pour but de créer un écosystème autour de ces jeunes afin de faciliter leur insertion sociale et professionnelle. »
Impact générationnel
LP4Y travaille exclusivement avec des jeunes de 17 à 24 ans. Une tranche d’âge qui n’est pas choisie par hasard : « Lorsqu’on travaille avec ces populations, on parvient à créer beaucoup de changements avec peu de moyens, pour peu qu’ils soient bien dirigés. Nous avons 12 ans d’expérience sur le terrain, avec des taux de réussite qui se situent autour de 80%. En travaillant avec des personnes en dehors de cette tranche d’âge, le taux de réussite chute de manière vertigineuse. Cet âge correspond à un niveau de maturité suffisant, à un stade de leur vie où ils ont une forte capacité à être intégrés dans le monde du travail. Si on ne les aide pas à ce moment-là, il va être beaucoup plus difficile qu’ils deviennent socialement intégrés. A contrario, lorsqu’ils sont aidés, ils deviennent d’excellents acteurs de notre société, car ces jeunes ont un énorme potentiel », explique Marc de Crouy Chanel.
« Par ailleurs, et c’est encore plus vérifiable avec les femmes, une fois réinsérées, ces personnes entrent dans un cercle vertueux, c’est-à-dire qu’elles veilleront à ce que leurs enfants soient alphabétisés, scolarisés, intégrés. C’est donc un travail qui a des retombées très positives sur plusieurs générations, et donc sur l’économie et le rayonnement d’un pays », ajoute Zainna Bellihi.
Les deux membres de LP4Y s’accordent à dire que, moyennant des initiatives engageant fortement les entreprises, ces jeunes pourront eux aussi prendre part à la vie civile et économique du pays. Le challenge est de rassembler les bonnes initiatives et les différents acteurs pour renforcer leurs effets. « Il y a des initiatives de très bonne qualité, mais comme elles ne s’intègrent pas dans un tout, elles passent à côté de leur impact potentiel. Notre rôle est donc d’appeler à l’action et de les fédérer pour démultiplier leur impact », concluent-ils.
Marie-Astrid Heyde Photos : LP4Y
Repenser le rapport des jeunes enfants à leur environnement social et naturel
L’APEMH mène un projet européen « éveil à la vie et à la diversité » dans ses structures d’accueil inclusives.
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Au sein des structures d’accueil inclusives pour jeunes enfants – SEAI Topolino à Differdange et SEAI Kokopelli à Bettembourg – l’APEMH met en œuvre des pratiques pédagogiques inspirantes telle que la pédagogie en nature ou la médiation artistique, avec des effets bénéfiques évidents en termes d’autonomie et d’ouverture sur le monde.
Depuis quelques années, le contexte d’accueil évolue vers une hyper-diversité culturelle, sociale, économique et familiale qui nécessite d’étoffer l’approche par des thèmes tels que la co-éducation, l’implication des familles qui souffrent d’isolement (familles monoparentales, précaires, migrantes), l’accueil de chacun avec son parcours de vie, son identité, sa culture et ses besoins, sans jugement.
Pour répondre de façon structurée et durable à ces nouveaux défis, l’APEMH a saisi l’opportunité d’un projet Erasmus + pour aller à la rencontre d’organisations ayant développé des pratiques et des outils innovants afin d’échanger entre pairs, s’inspirer, et développer de nouveaux partenariats.
Carte d’identité du projet
Septembre 2021 à février 2023
5 mobilités en Autriche, France, Italie, Suède
30 participants
Financement par le programme Erasmus +
Le but du projet est de partager des bonnes pratiques entre pairs, s’inspirer d’exemples en Europe, innover sur les thèmes de la co-éducation, de la médiation transculturelle et de la pédagogie en forêt dans un contexte inclusif.
L’APEMH a ainsi conduit pendant 18 mois (septembre 2021-février 2023) un projet européen, financé par le programme Erasmus+, sur le thème « Petite enfance : Éveil à la vie et à la diversité ». Le projet a permis à 30 professionnels de visiter des projets réalisés par des crèches en Italie, Autriche, Suède et France, ceci dans le but de développer de nouvelles pratiques et de nouveaux outils sur les thèmes de la mixité sociale et de la pédagogie en nature.
Les partenaires visités
Fondation Apprentis d’Auteuil : Crèche multi-accueil « Un air de famille » - Marseille-France
« La maison de Louis et Ted » - Lille-France
Service petite enfance - Commune de Pistoia - Italie
Gothenburgs Preschool AB – Suède
Waldkinder Zillerstal - Autriche
Des résultats concrets
Les résultats mettent l’accent sur :
La dynamique partenariale avec les parents : le lien entre la crèche et la famille, la participation des parents, leur adhésion aux projets de la crèche, le réseautage entre parents ;
Des lieux riches en matériaux puisés dans la nature, une valorisation du « fait main », du recyclage, ce qui favorise l’éveil d’une sensibilité écologique, l’attachement à la nature et le goût de l’esthétique. Une attention particulière portée sur l’environnement physique des tout-petits ;
La notion de sécurité bien dosée : le jeu libre qui favorise l’exploration, l’autonomie, la capacité à relever des défis sans générer d’anxiété et fait évoluer la notion de prise de risque acceptable ;
L’éveil à la citoyenneté : l’enfant conscient de ses droits, ouvert au milieu qui l’entoure et en relation avec le monde ;
Une collaboration étroite avec la communauté, le développement d’une culture de la petite enfance : les partenariats avec les communes, les acteurs locaux.
Le bien-être des enfants : stimulés, sereins, créatifs, curieux.
L’APEMH va approfondir ces différents axes et aménager ses principes pédagogiques en s’appuyant sur son expertise en matière d’inclusion des enfants à besoins spécifiques.
Rédigé par l’APEMH
« Nous vivons pour nous-mêmes en oubliant le futur »
Active depuis les années 60, l’ONG AEIN - Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal - s’intéresse aux jeunes pousses de ces pays éloignés pour leur donner un avenir meilleur. La tâche est vaste et concerne également les jeunes générations luxembourgeoises.
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D’ici ou d’ailleurs, ils sont tous des enfants et tous ont droit aux mêmes chances. C’est en substance le message derrière toutes les missions d’AEIN. Si son travail sur le terrain, en Inde et au Népal, est régulièrement décrit dans les médias et certainement sur Infogreen, ses actions locales d’éducation au développement trouvent moins souvent écho dans la presse.
Le travail n’en est pas moins volumineux, et les enjeux de taille. « Nous avons pris l’habitude de vivre pour nous-mêmes, en oubliant le futur. Or, il y a des valeurs qu’il faut absolument transmettre aujourd’hui pour que les enfants deviennent des adultes responsables et transmettent ces valeurs à leur tour », argumente Françoise Binsfeld, directrice d’AEIN. Empathie, entraide, ouverture d’esprit, respect des autres et de l’environnement font partie du lot gagnant. « En vivant avec ces valeurs, on obtient un monde plus équitable, plus intact. »
Power to the children
Pour faire passer ces messages, l’équipe « éducation au développement » de l’ONG se rend régulièrement dans les écoles du Luxembourg, dans les classes de primaire et de secondaire. A travers, notamment, des exemples concrets de projets menés en Inde et au Népal, des connexions avec nos propres modes de vie se créent. « En Inde, les Parlements pour enfants ont beaucoup de succès, au niveau des communes, des régions et même au niveau national », explique Jeff Donckel, responsable éducation au développement. « Nous voulons montrer ici ce que les enfants font là-bas pour faire changer les choses, et montrer que c’est aussi possible ici ». Par exemple : s’adresser aux autorités communales pour la création d’aires de jeux, inclure des journées sans viande pour la cantine scolaire ou encore organiser des ploggings (marches combinées au ramassage de déchets). « Certains enfants impliqués dans des projets que nous avons menés il y a 15-20 ans en Asie sont devenus des maires, des conseillers communaux, voire parlementaires. On voit de vrais changements », se réjouit la directrice. Le film Power to the Children aborde cette thématique du point de vue des jeunes.
Le pouvoir de ces futurs adultes réside aussi dans leurs choix. Parmi nos habitudes d’achats, beaucoup ont un impact sur des enfants à l’étranger. Le maquillage, la peinture, le dentifrice, les appareils ménagers et bien d’autres produits du quotidien contiennent du mica, un minéral que l’on trouve notamment dans les mines d’Inde. « Les gens ne savent pas d’où cela vient, ni que des enfants sont exploités dans ces mines, où ils gagnent un euro par jour. Ces mines sont souvent illégales, et même quand les enfants n’y travaillent pas, ils y accompagnent leurs parents, faute de modes de garde disponibles. Évidemment, ce ne sont pas des lieux sains pour les enfants », regrette Françoise Binsfeld. Il est toutefois et malheureusement difficile de connaître l’origine exacte du mica contenu dans les produits que nous achetons, mais il paraît évident que les produits vendus à très bas prix ne peuvent contenir des matériaux extraits dans de bonnes conditions. Grâce au soutien financier du gouvernement et de ses donateurs, AEIN investit également dans les crèches et l’alimentation des enfants de zones d’extraction du Jharkhand, en Inde.
Les cultures se rencontrent
En 2022, une délégation de jeunes Népalais s’est rendue au Luxembourg dans le cadre d’un programme d’échange avec les élèves de l’Ecole Nationale pour Adultes (ENAD). « Un grand aspect de notre travail consiste à mettre les jeunes en contact avec une autre culture », explique Jeff Donckel. Cinq jeunes et trois accompagnants népalais ont eu la chance de visiter plusieurs structures sociales, durables, alternatives et solidaires au Luxembourg et d’échanger sur les différences et les similitudes entre les pays avec les responsables de ces structures, ainsi qu’avec des étudiants de l’ENAD mais également de divers établissements scolaires.
« De futurs enseignants, ingénieurs ou agriculteurs sont repartis avec plein d’idées à mettre en place chez eux », enchaîne-t-il. C’est le cas du jeune Raj Tamang, qui témoigne : « L’une des choses que je veux ramener du Luxembourg à la maison, c’est le système d’éducation libéral. Je pense que cela peut créer un sentiment d’exploration de soi et d’indépendance. Je pense aussi qu’avoir un tel système éducatif peut rendre les jeunes confiants à long terme ».
Des étudiants luxembourgeois se rendront à leur tour au Népal en 2023 pour s’imprégner de la culture nationale. Le jeune Matisse prendra part au voyage : « Je voudrais bien me laisser surprendre. Pour moi, il est important de rencontrer d’autres cultures pour grandir, s’enrichir de connaissances et pouvoir découvrir une autre façon de vivre ». La gentillesse et la tranquillité des Népalais en visite au Luxembourg ont déjà marqué l’étudiant. Françoise Binsfeld : « Ce type de rencontre forge le caractère des jeunes, leur apprend de belles valeurs qui pourront être transmises de génération en génération ».
AEIN a d’ores et déjà entamé les préparatifs du prochain accord-cadre qui débute en 2024 et espère pouvoir compter sur de nombreux jeunes (et moins jeunes) bénévoles pour poursuivre ses activités.
Marie-Astrid Heyde Photos : Marie Champlon / AEIN
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Les enfants au centre des débats
En 2024, Wiltz accueillera un lieu unique au Luxembourg : le musée des enfants PLOMM. L’occasion de mettre en lumière le vivre-ensemble et la libération de la parole.
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Pas toujours évident d’être un enfant et de se faire comprendre, ou de partager ses idées avec les adultes. Et pourtant, ils représentent l’avenir. Et leurs opinions sont importantes.
Dans certains pays, comme l’Autriche et la Suisse, on l’a bien compris avec l’implantation de plusieurs « Kannerbureau ». L’idée est aussi simple que géniale. Offrir des endroits où les enfants peuvent partager des avis, leurs visions du vivre-ensemble, à travers des activités pédagogiques bien encadrées.
Une réussite qui a donné des idées aux autorités de Wiltz. Il y a une dizaine d’années, elles étaient à Vienne et à Graz pour s’imprégner des valeurs d’un Kannerbureau local et développer le projet à la sauce luxembourgeoise. Un pari réussi puisque le Kannerbureau de Wiltz vient de souffler ses dix bougies avec des idées plein la tête.
« Notre mission est de créer des projets participatifs qui intègrent les enfants dans les décisions qui les concernent », explique Manon Eicher, la directrice. « Le vivre-ensemble est très important à nos yeux. Il faut qu’ils se sentent autant dans leur quotidien que dans leur commune. Il est donc logique qu’ils participent au développement de Wiltz en tant que futurs citoyens adultes. Ils ont notamment pu rencontrer le cuisinier d’une Maison Relais pour mettre en place certains menus. Ils ont également discuté avec des architectes en charge d’une plaine de jeux pour partager leurs attentes. »
Vu le succès du projet, les responsables ont décidé de proposer un nouveau lieu, unique au Luxembourg : le Musée des enfants PLOMM qui sera implanté dans le nouveau campus éducatif construit par la Commune de Wiltz et qui ambitionne d’être le complexe le plus sain du Luxembourg. « Il ouvrira en 2024 et sera destiné aux jeunes visiteurs jusqu’à 12 ans. Il est soutenu par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. Il accueillera différents départements dont une exposition temporaire présente sur 500 m2. Le premier sujet tournera autour de l’amour. Contrairement à la majorité des expositions, les enfants pourront toucher à tout. C’est un sens extrêmement important pour s’immerger totalement. »
Un autre espace accueillera l’Arbre des Histoires. Haut de 7 mètres, il invitera les enfants à le parcourir pour partager des histoires. « Une expérience également interactive puisque des animateurs seront présents pour raconter des aventures, mais également pour inciter les petits explorateurs à en partager. La magie de la spontanéité fera le reste. »
Le Musée des enfants PLOMM proposera également des ateliers créatifs et une salle de médias. « Ce seront des enfants qui s’adresseront aux enfants à travers de petits films ou sujets vidéo. Nous serons autant tournés vers les écoles, les Maisons Relais et les mouvements de jeunesse, que vers les familles. Ça sera un lieu unique au Luxembourg et intéressant pour des activités intérieures qui sont assez rares au Grand-Duché. L’exposition pourra être parcourue en 90 minutes alors qu’il faudra compter une heure pour l’Arbre des Histoires. Nous avons pensé un lieu proposant un design interactif. Ça sera un moment de partage positif où le vivre-ensemble sera mis en valeur. »
Le Kannerbureau y jouera le rôle de laboratoire de compétences participatives. Il deviendra le centre de ressources national pour les besoins du secteur de l’éducation non formelle des enfants (crèches, maisons relais, foyers scolaires, etc.). Il développera, documentera et transmettra les méthodes encourageant la participation active des enfants.
L’offre, gratuite, s’adressera principalement au personnel pédagogique des structures d’éducation et d’accueil sous forme de formations continues, de conseil ou d’accompagnement « sur demande et sur place », mais aussi aux communes.
Un endroit vivant dédié à la bio- et géo- diversité
Parmi les missions du Musée national d’histoire naturelle, il y a la promotion de la culture scientifique et la sensibilisation au patrimoine naturel ainsi qu’aux menaces sur les espèces. En particulier auprès des plus jeunes.
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« Je pense que tous les collègues responsables de musée aimeraient attirer davantage de jeune public. Au Musée national d’histoire naturelle, nous avons la chance de pouvoir toucher cette cible par un grand choix d’animations et d’ateliers de qualité, la pédagogie y jouant un rôle primordial. On dit parfois que nous sommes un musée pour les enfants. C’est évidemment un peu réducteur parce que nous touchons tout le monde. Mais nous sommes en effet fiers d’accomplir cette mission ». Patrick Michaely, directeur du MNHN à Luxembourg, résume bien cette idée de transmission entre générations. Et le directeur rappelle que, hormis sa mission d’étude scientifique et de conservation du patrimoine naturel, le Musée national d’histoire naturelle s’engage depuis plus de 40 ans dans la promotion de la culture scientifique.
Dans les années 80, le Musée d’histoire naturelle a développé son service éducatif pour les classes scolaires, initié des activités de sensibilisation à l’environnement (activités de loisirs pour jeunes, Panda Club, campagnes de sensibilisation, Musée Bus, publications) et relancé la recherche scientifique sur le patrimoine naturel.
Le Musée d’histoire naturelle était pionnier, à une époque où l’offre muséale était plus rare au Luxembourg. Mais si l’offre s’est diversifiée depuis, la mission de sensibilisation à la préservation de la faune et de la flore notamment, se prolonge d’une pédagogie par l’exemple et d’une promotion de la culture scientifique.
« Depuis son déménagement dans l’Hospice Saint-Jean au Grund et sa réouverture en décembre 1996, le ‘natur musée’, qui comprend les expositions permanentes et temporaires du Musée national d’histoire naturelle, a accueilli près de 1.300.000 visiteurs », souligne Patrick Michaely. « La palette des visiteurs couvre toutes les couches d’âge de la population : on y vient seul, en famille, en groupe, avec l’école, son mouvement de jeunesse ou son association. On s’y rend aussi avec ses enfants ou ses grands-parents ; on s’y rend parce que l’on s’intéresse aux sciences naturelles ou parce que les thèmes présentés dans les expositions permanentes ou temporaires du musée sont toujours instructifs, parfois étonnants voire insolites et méritent tout simplement l’indication ‘à ne pas rater’. Tout cela marque les esprits et illustre d’une manière simple, compréhensible et captivante ce que sont l’histoire naturelle, la richesse de la nature et l’envie des sciences ».
Un monde qui nous concerne tous
Or, le Musée est aussi un institut de recherche scientifique. « Derrière les vitrines d’expositions se cache évidemment tout un monde, souvent moins connu, de scientifiques et de naturalistes qui étudient les spécimens des collections et qui s’attachent aux aspects scientifiques de notre patrimoine naturel ». Le MNHN dispose des plus importantes collections zoologiques, botaniques, paléontologiques et minéralogiques du pays. Le Centre de Recherche du Musée est une référence quant à l’étude du patrimoine naturel. Les projets de recherche contribuent ainsi à une meilleure connaissance de la bio- et géodiversité du Luxembourg.
« Il est évidemment important de voir comment tout ce vivant a évolué dans le pays. C’est primordial de voir d’où l’on vient, d’établir l’état des lieux et de souligner les menaces qui pèsent sur quantité d’espèces ». Dans sa réflexion de « musée pour toute la famille » qui se remet régulièrement en question et s’adapte, le « natur musée » souligne aussi que l’histoire naturelle nous concerne tous, dès le plus jeune âge.
« Un des points forts du Musée, c’est son attractivité incontestable pour les enfants et les jeunes adolescents. La sensibilisation à l’environnement et aux sciences naturelles est devenue au cours des décennies un de nos piliers. Depuis 1978, année de la constitution du service éducatif, plus de 40 000 classes ont effectué des visites guidées au MNHN. S’y ajoutent des excursions sur le terrain avec le Natur Mobil et le Science Mobil, des animations dans les écoles aux quatre coins du pays, des promenades guidées ou des circuits nature et géologique en ville, etc ».
Dans l’idée que la science et les connaissances peuvent aller à la rencontre du citoyen curieux, jeune ou moins jeune, le MNHN a multiplié les initiatives et les collaborations. Vitrine à succès qui fêtera sa 14e édition en novembre 2023, le Festival des Sciences (qui rassemble environ 12.000 personnes en 4 jours) les équipes du Musée s’investissent, en collaboration avec le FNR, l’Université, les centres de recherche, des associations…
Parmi les initiatives à destination du jeune public, le Panewippchen, un périodique issu du Panda Club, fête ses 35 ans ! Quatre fois par an, pour quelque 3000 abonnés, ce sont des informations accessibles, utiles à plusieurs niveaux, de précieuses sources en luxembourgeois. Ces observations scientifiques accumulées et vulgarisées sont désormais numérisées, et d’autant plus accessibles, en open source.
Enfin, comment ne pas rappeler l’expo « Impact » - jusqu’à la mi-avril au MNHN – qui décortique le rapport de l’être humain avec le monde naturel, alors que la fulgurance des atteintes aux populations animales et végétales conduit aujourd’hui à un effondrement de nombreux groupes d’espèces. « Pour espérer survivre à la crise biologique qu’elles ont créée, nos sociétés doivent réinventer leur relation au vivant. En repensant notre rapport à la nature et en développant un mode de vie plus économe, nous pouvons œuvrer à trouver un nouvel équilibre écologique ».
Le Musée national d’histoire naturelle y apporte clairement sa contribution scientifique et citoyenne.
Alain Ducat Photos MNHN
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Les sciences au bout des doigts
Découvrez les merveilles de la science avec letzSCIENCE : l’application AR du Luxembourg pour découvrir la recherche autrement.
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LetzSCIENCE est une nouvelle application multilingue utilisant la réalité augmentée (AR) pour présenter des sujets de recherche de manière interactive et engageante. Développée par le FNR (Fonds National de la Recherche), l’application est téléchargeable gratuitement et propose actuellement huit expériences AR différentes qui couvrent une gamme de sujets scientifiques, notamment les diatomées, le plasma, les stomates, l’énergie solaire, etc.
L’un des aspects uniques de letzSCIENCE est l’accent mis sur l’accessibilité. Les expériences de AR sont conçues pour être accessibles et engageantes pour des publics de tous âges et de tous horizons, ce qui permet à quiconque de se renseigner et de s’immerger facilement dans les sujets de recherche présentés. Ceci est particulièrement important compte tenu de l’objectif de l’application de susciter la curiosité de l’utilisateur pour la recherche soutenue par le FNR au Luxembourg.
Pour celles et ceux désirant aller plus loin dans la découverte des expériences de l’application, il existe un site web dédié (www.letzscience.lu) qui fournit des informations plus approfondies.
En tant qu’outil de présentation de la recherche d’une manière nouvelle et innovante, letzSCIENCE a déjà reçu des commentaires positifs de la part d’enseignants du secondaire qui envisagent d’utiliser l’application dans leurs salles de classe. Cela témoigne de la capacité de l’application à captiver les utilisateurs et à rendre la science et la recherche plus accessibles et plus agréables.
Le FNR prévoit de continuer à ajouter de nouvelles expériences à l’application, en constituant une bibliothèque d’expériences immersives en réalité augmentée qui mettent en lumière les importantes recherches menées au Luxembourg. Cela garantira que letzSCIENCE reste attrayant et pertinent pour le public au fil du temps.
Dans l’ensemble, letzSCIENCE est une façon unique et passionnante de s’informer sur la recherche scientifique au Luxembourg. En utilisant la technologie AR, l’application crée une expérience immersive et interactive qui ne manquera pas de captiver et d’inspirer toute personne intéressée par la science. Que vous soyez un étudiant, un enseignant ou simplement quelqu’un qui s’intéresse à la science et à la recherche, cette application vaut vraiment le détour.
Alors pourquoi ne pas la télécharger dès aujourd’hui et commencer à explorer le monde de la science d’une toute nouvelle façon ?
À Brest, un Centre de culture scientifique national de 450 m2, porté par le Fonds de dotation Océanopolis Acts, ouvrira ses portes en 2025.
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« Il est de notre devoir d’adultes de protéger ce que nous laisserons à nos enfants et au reste du monde. Tout passera par l’éducation et la pédagogie du plus grand nombre » Dr. Jean-Louis Etienne, Président du Fonds de dotation Océanopolis Acts.
Créé en 2014 sous la présidence du Dr. Jean-Louis Etienne, médecin-explorateur mondialement connu pour ses expéditions en Antarctique, le Fonds de dotation Océanopolis Acts a pour vocation d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de protéger l’Océan pour notre vie sur Terre. Représentant 70,8 % de la surface de notre planète, soit 361 millions de km2, l’Océan est le premier régulateur du climat, produit 50% de notre oxygène et nourrit près de 3 Mdrs d’humains chaque jour. L’Océan est donc un élément vital à protéger mais encore peu connu...
C’est pourquoi depuis 8 ans, le Fonds de dotation s’est engagé au travers de ses 3 grandes missions (Education – Préservation – Inclusion) à partager les connaissances scientifiques sur l’Océan auprès des enfants et des publics les plus éloignés. Grâce à ses nombreuses actions au quotidien et ses activités participatives et citoyennes sur le terrain, Océanopolis Acts permet chaque année à près de 2.000 jeunes, issus de tous horizons, de découvrir l’Océan, prendre conscience de ses bienfaits sur notre environnement et de se former aux richesses océaniques, afin qu’ils deviennent des adultes responsables et respectueux de ce bien commun de l’Humanité. Deux établissements luxembourgeois ont d’ailleurs choisi Océanopolis pour faire découvrir cet univers à leurs élèves durant une semaine au printemps 2023.
Entièrement financé par des dons privés (entreprises, fondations d’entreprises et particuliers), le Fonds de dotation a décidé en 2023 de mobiliser tous les acteurs économiques et les citoyens pour le financement d’un nouveau projet d’envergure en Bretagne, unique en Europe, porté par la métropole de Brest : « Enfants pour&avec l’Océan ! »
Sur près de 450 m2, au cœur d’Océanopolis à Brest -1er Centre de culture scientifique national dédié à l’Océan-, cet espace aura pour objectif de faire découvrir l’Océan aux 6-12 ans de manière concrète et inédite, au travers d’un parcours de découverte expérientiel, ludique, pédagogique et inclusif. Ils pourront ainsi toucher, observer, écouter, imaginer, s’exprimer … et solliciter tous leurs sens. Les enfants pourront y apprendre à mieux connaître l’Océan (plancton, zooplancton, algues, etc.), découvrir sa faune et sa flore, et même interagir sur des sujets d’actualité en lien avec l’environnement marin. Tout est prévu pour qu’ils s’approprient, de manière ludique et sensorielle, cet élément naturel et puissent se faire leur propre avis sur la manière de le protéger pour les années à venir.
Cette création unique devrait voir le jour dès l’été 2025. Pour cela, le Fonds de dotation a besoin du soutien de tous, et particulièrement de trouver des « Ambassadeurs de l’Océan » prêts à s’engager à ses côtés pour l’avenir des futures générations.
Si vous souhaitez vous aussi vous engager et agir pour les générations futures, si vous avez à cœur de contribuer concrètement à la protection de l’océan, devenez mécène ou donateur ! Rejoignez-nous sur notre site internet www.oceanopolis-acts.fr et sur les réseaux sociaux (FB, Instagram, LK et YouTube), faîtes un don et participez à nos actions participatives durant l’année.
Pour en savoir plus sur le projet phare du Fonds de dotation « Enfants pour&avec l’Océan ! » et connaître ses dernières actualités : www.oceanopolis-acts.fr
La construction est au cœur de la stratégie qui permettra d’arriver à la neutralité carbone d’ici 2050.
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La construction est un secteur qui a une forte empreinte carbone mais est aussi, de fait, un levier de solutions et d’opportunités. Elle est donc au cœur de la stratégie qui nous permettra d’arriver à la neutralité carbone d’ici 2050.
Le Conseil pour le Développement Économique de la Construction (CDEC) accompagne les entreprises de construction dans leur mutation vers une approche et des pratiques 4.0, éco-circulaires et à faible impact carbone avec des idées, des concepts, des projets pilotes, de la formation, de l’ingénierie et du conseil.
3 enjeux majeurs climatiques et sociétaux
« Le futur d’une construction plus durable et résiliente, c’est aujourd’hui », dixit Bruno Renders, administrateur général et directeur du CDEC et de l’IFSB. C’est pourquoi le CDEC articule ses actions autour de trois enjeux majeurs climatiques et sociétaux qui impactent le secteur.
La réduction de l’empreinte carbone
« Atteindre les objectifs de réduction des émissions carbone, c’est possible », affirme-t-il. « Et c’est ce que nous sommes en train de faire aussi bien dans le neuf que dans la rénovation, aussi bien dans la construction au sens physique - l’environnement construit - que dans le fonctionnement des entreprises, en trouvant partout où cela se prête des solutions pour avancer ». Les bâtiments peuvent ainsi être pensés comme des plateformes technologiques multifonctionnelles et accueillir des solutions qui joueront un rôle proactif dans la réduction de l’empreinte carbone : toitures et façades photovoltaïques ou végétalisées, culture de microalgues ou encore serres urbaines pour n’en citer que quelques-unes. À titre d’exemple, la serre Fresh, projet pilote d’une superficie de 380 m2 et d’un volume de 2.700 m3 construit sur le toit du Neobuild Innovation Living Lab’, permettra d’épargner 45 t de CO2 par an.
L’économie circulaire
Le CDEC accompagne les entreprises dans leurs démarches pour entrer dans la construction éco-circulaire sur trois points essentiels : la modernisation des processus de construction (industrialisation, préfabrication hors-site, digitalisation, robotisation, impression 3D, etc.), les technologies vertes (matériaux biosourcés capables de stocker du CO2 sur une longue durée, par exemple), la gestion des déchets (conception qui permet d’utiliser moins de matériaux et de prévoir leur réemploi ou recyclage).
La RSE
« Un mode de management plus responsable, plus résilient, plus durable est indissociable des deux premiers piliers », souligne Bruno Renders. Le CDEC s’engage à agir sur une dizaine de points identifiés comme prioritaires parmi les 17 objectifs pour le développement durable pour 2030 définis par les Nations Unies.
Il réalise également un travail auprès de ses parties prenantes pour déterminer les axes et enjeux qui leur semblent primordiaux en vue de les intégrer dans sa stratégie RSE, permettant de cibler les actions à mettre en place dans une démarche collaborative et de partage.
Par ailleurs, une « communication on progress » est élaborée chaque année sur ces enjeux et sur les impacts liés au Global Compact auquel le groupe adhère depuis 11 ans. Le Global Compact promeut 10 principes internationaux portant sur les droits humains, la main-d’œuvre, l’environnement et la lutte contre la corruption.
La formation dans les gènes
L’ADN du CDEC, c’est la formation, puisqu’il est issu de l’IFSB. Ces formations sont orientées vers des thématiques touchant à la sécurité, à la durabilité et à la technique.
Pour répondre aux enjeux cités, l’offre de formation sera désormais structurée en centres de références et d’expertises liés aux exosquelettes et à la minimisation des risques professionnels, aux matériaux biosourcés et aux technologies bas carbone. Et la dernière formation en date est celle de conseiller en économie circulaire et bas carbone (https://www.ifsb.lu/conseiller-en-economie-circulaire-et-bas-carbone).
Mélanie Trélat Photos : IFSB/Infogreen
Techniques anciennes pour solutions d’avenir
Et si les nouvelles générations de bâtisseurs remettaient à l’honneur des matériaux un peu oubliés par les générateurs de rentabilité ? Le défi de Marc Neu (Naturbaustoff)
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Marc Neu, fondateur de Naturbaustoff à Redange, est un « militant-bâtisseur ». S’il ne tient pas à relancer la énième querelle des anciens et des modernes, il a son idée sur la transmission des techniques et matériaux de construction. « Je crois qu’il faut avoir une vision holistique sur la durée de vie, les conditions de production, la disponibilité, les limites des ressources, la réutilisation, l’impact à long terme... Cela vaut la peine de discuter des avantages et inconvénients de chaque élément, tout en ayant une vision d’ensemble sur une construction, les besoins de ses occupants, les performances énergétiques évidemment, etc. »
Pour Marc Neu, qui a 25 ans d’expérience et a vécu un début de carrière dans l’ingénierie et l’audit en construction traditionnelle (https://www.infogreen.lu/une-selection-100-naturelle.html#dossier-du-mois/article-14312), « il ne faut pas oublier les matériaux anciens - argile, chaux, bois, pierre, paille… Leurs propriétés ont traversé le temps. Des chercheurs du MIT s’intéressent par exemple à la longévité de bâtiments remarquables, comme les cathédrales. D’ailleurs, les technologies s’inspirent de plus en plus de la nature ».
Il cite notamment des recherches sur des matériaux anciens aux propriétés naturelles mais techniquement imparfaites. Comme la chaux utilisée dans le mortier de maçonnerie… qui a pu contribuer à stabiliser des failles souterraines et rendre l’ensemble plus résistant aux secousses à travers le temps.
« Quand je suis du côté de Strasbourg, je suis toujours admiratif de ces vieilles bâtisses, qui ont plus de 7 ou 800 ans et qui, question statique comme esthétique, tiennent la comparaison avec des immeubles modernes. Elles sont faites de bois, d’argile, de torchis, de matériaux locaux. »
Devoir de réhabilitation
Marc Neu se défend de toute vision passéiste ou d’anti-technologies contemporaines. Il plaide juste pour une sorte de devoir de mémoire et de prolongation par la réhabilitation, au nom de la durabilité sous toutes ses formes, y compris économique et sociale.
Pour lui, le contexte lié aux crises mondiales et aux « besoins » de la croissance recherchée par des générations « de bâtisseurs de fortune » rappellent les vertus de l’indépendance par rapport aux marchés globalisés ou aux ressources lointaines. « Dès lors, il y a un intérêt multiplié pour l’utilisation de matériaux qui ne subissent pas de transformation préalable à la mise en œuvre, disponibles un peu partout dans le monde et le cas échéant localement, réutilisables ou qui peuvent être rendus à la nature pour re-nourrir le processus circulaire, produits dans le respect de l’environnement et de l’être humain… Et ces matériaux nobles ont aussi d’excellentes capacités techniques ».
Les solutions anciennes, souvent inspirées voire fournies directement par la nature, ont, paradoxalement peut-être, encore leur jeunesse à faire. « Mais ces techniques se transmettent et ces matériaux connaissent un regain d’intérêt, de la part d’ingénieurs ou d’architectes qui adoptent une vision durable de la façon de construire et d’urbaniser, dans une vue holistique qui prend tout en compte. Par exemple, dans la course aux économies d’énergie et à l’isolation, des maîtres d’ouvrage ont tout misé sur les solutions high-tech, au risque d’oublier la production d’énergie grise, les transports, la logistique d’acheminement, sans même parler des pénuries internationales. Alors que des solutions locales et circulaires, dans l’esprit de la production, du recyclage ou de la réutilisation sur place, ont une empreinte quasi nulle. »
Alain Ducat Photos : Naturbaustoff / Licence CC
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Une gestion intelligente de A à Z
diego propose des solutions simples et efficaces pour accompagner nos clients dans leur transition énergétique. De l’analyse de votre situation à l’installation de bornes et de panneaux photovoltaïques, tout est sous contrôle.
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Structure créée en 2022 par le groupe Encevo, via sa holding Teseos Luxembourg, diego Luxembourg met en place des produits et des solutions de gestion de l’énergie autant pour les particuliers que pour les sociétés et les communes.
« Nous tournons autour de quatre piliers », explique Marie-Anne Georgel, Head of Operations. « Je produis de l’énergie, via du photovoltaïque par exemple, je consomme de l’énergie, via une borne de recharge pour ma voiture électrique ou hybride, je stocke de l’énergie avec ma batterie de stockage et je partage de l’énergie avec les communautés énergétiques, concept qui aura tendance à se développer au cours des prochaines années. »
diego Luxembourg propose tout ce qui est hardware, et s’appuie également sur des applications permettant une gestion intelligente des coûts liés à ses flux d’énergie. « Notre marché principal est le Luxembourg. Nous sommes présents, de manière plus ponctuelle, dans les pays limitrophes notamment pour des missions commandées par nos clients loueurs. Je pense, par exemple, à l’installation de bornes de recharge via nos partenaires. »
Grâce à l’installation de bornes de recharge intelligentes, diego accompagne les sociétés dans leur transition vers des flottes de véhicules électrifiés de plus en plus nombreux. « Grâce à un token unique de recharge diego.mobility, le collaborateur peut charger son véhicule directement à son domicile, sur les bornes publiques au Luxembourg et à l’étranger, et, le cas échéant, sur les bornes installées dans le bâtiment de son employeur. Toutes les données de charge remontent sur notre plateforme et, fin du mois, nous nous occupons d’effectuer les refacturations et remboursements correspondants aux charges effectuées. »
Une certaine autonomie
La gestion de l’énergie est devenu un sujet très important compte tenu de l’actualité et de l’évolution des prix. « Beaucoup d’interrogations planent sur la production, mais également sur les éventuels problèmes d’approvisionnement. Aujourd’hui et à l’avenir, grâce aux nouvelles technologies, chacun est un producteur en puissance. Nous sommes là pour trouver les meilleures solutions pour nos clients pour gérer la décentralisation de la production de manière intelligente. »
Pour ce faire, diego fournit une solution complète. « Nous proposons du matériel connecté et évolutif par rapport aux besoins de nos clients. Il faut anticiper au mieux l’évolution des tendances et de l’actualité. Comme nous sommes une structure agile, soutenue par un Groupe, cette flexibilité est une de nos forces. »
Samantha Gonçalves, Project Manager au sein de diego : « Produire sa propre énergie » est important pour nombre de nos clients résidentiels et professionnels. « Cela plait de produire de l’énergie verte et rassure d’être couvert en cas d’éventuelles coupures venant du réseau classique. C’est vraiment un sentiment de sécurité et de liberté de pouvoir profiter de l’énergie produite depuis son propre toit. Dans nos offres photovoltaïques, nous sommes complets dans notre proposition : outre le devis pour le matériel et l’installation, nous offrons également une projection du rendement de l’installation et des économies qui en découlent sous forme d’un petit business plan, incluant également le cout du financement. Si la toiture n’est pas adaptée à l’installation de panneaux photovoltaïques, nous le disons également. »
Une certaine transparence. « Il faut penser sur le long terme. Si l’achat et l’installation sont soutenus par le gouvernement grâce aux nombreuses primes et avantages actuels, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi un peu de maintenance et, éventuellement, le remplacement de certaines pièces. »
Des bornes évolutives
diego est en recherche constante de solutions innovantes et qui s’adaptent aux besoins. « Dans l’électro-mobilité, et la transition énergétique en général, l’environnement technologique et réglementaire évolue en permanence. Nous sommes conscients que la situation actuelle n’est pas celle que nous connaitront dans quelques années. Il faut pouvoir s’adapter. »
En parlant d’intelligence, diego peut fournir des conseils et des rapports personnalisés sur les recharges. « La puissance disponible et la configuration des places de parking dans chaque bâtiment est différente. En fonction du nombre de bornes à installer, et l’usage que l’entreprise veut en faire, il est possible, par exemple, de programmer les bornes, en donnant des priorités à certains véhicules de service qui doivent être chargés à une heure précise par exemple. C’est vraiment une gestion intelligente et adaptée aux besoins de chacun. Dans le cadre du service diego mobility, l’utilisation de chaque borne est connue dans ses moindres détails. C’est un outil très important de gestion . Nos clients professionnels nous demandent également de monétiser les recharges de tiers sur les bornes en entreprise de manière transparente et simple. Nous leur apportons cette solution. »
Enfin, les aides de l’État sont un facteur important dans le processus de décision. « On a d’ailleurs observé une hausse conséquente des demandes de renseignements suite aux nouvelles aides arrivées le 1er janvier pour les installations photovoltaïques. Actuellement, nous en sommes à 62,5 % d’aides sur le montant hors taxes de 3%. Ce n’est pas négligeable. »
L’agilité de l’entreprise : la clé pour séduire les nouveaux talents
Une nouvelle génération de collaborateurs rejoint la vie active. Conscients des défis auxquels ils sont confrontés en entrant dans le monde professionnel, et convaincus que leur travail doit avoir un impact positif sur leur vie et sur la société dans son ensemble, ils veulent avoir leur mot à dire. La pandémie de Covid les a fait goûter à de nouvelles méthodes de travail auxquelles ils ne veulent pas renoncer.
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En 2022, Grant Thornton Luxembourg a rencontré une croissance de son personnel de 17%, dont plus de 60% des employés qui ont rejoint la firme cette année-là étaient issus de cette nouvelle génération. Pour relever les défis liés à ces embauches, Grant Thornton a adapté sa politique de gestion des talents, étape-clé dans l’affirmation du pilier social de ses engagements ESG.
Afin de mieux comprendre les critères de réussite des collaborateurs et les défis qu’ils rencontrent au quotidien, l’entreprise a mené une enquête interne de satisfaction. Largement diffusée, elle a permis de donner à chacun une voix et a conduit l’entreprise à mettre en œuvre des changements déterminants, dont l’impact sur la satisfaction des employés fut retentissant.
Fani Xylouri, en charge des engagements ESG de l’entreprise, a rencontré Laurence Goudeseune et Fanny Trovato, chargées de la gestion des ressources humaines et de la culture de l’entreprise de Grant Thornton à Luxembourg.
Avez-vous remarqué un changement dans les attentes des jeunes collaborateurs qui ont récemment rejoint votre entreprise ?
L.G. : Absolument. La « Génération Z » ou « les milléniaux », ont de nouvelles exigences dont toute entreprise souhaitant rester « attractive » doit prendre conscience. Nous constatons que la recherche de sens et de valeur, le bien-être au travail, l’équilibre vie privée/professionnelle et le développement durable constituent des points primordiaux dans la direction de leur carrière professionnelle. Les employeurs doivent donc faire preuve d’agilité et parfois même de résilience dans ce processus d’adaptation.
F.T. : Le groupe est d’ailleurs engagé depuis 2015 dans sa Responsabilité Sociale. Cet aspect durabilité est donc intimement lié à notre culture d’entreprise, permettant à nos collaborateurs d’y contribuer, sur base du volontariat, et ainsi de trouver du sens à leur travail. Chaque mois, un challenge RSE leur est proposé, au travers d’activités ou de journées d’entraide, telles que les workshops DYI Zero Waste, « La Fresque du Climat » ou une journée dédiée à la rénovation de la salle d’attente de Caritas Luxembourg.
Au sortir de la pandémie de Covid-19, que fait Grant Thornton pour répondre à ces attentes et fidéliser ses talents ?
L.G. : Depuis cette crise, de nombreuses adaptations ont eu lieu au sein de Grant Thornton. D’abord, le télétravail a évidemment été maintenu après la crise, et nous l’optimisons continuellement en fonction des évolutions légales. Dans cette dynamique, nous avons également élargi la flexibilité des horaires de travail et envisagé l’ouverture de bureaux satellite. Ce fut une première étape majeure dans la réponse aux attentes d’aménagement du temps de travail et d’optimisation de l’équilibre de vie de nos collaborateurs.
Qu’avez-vous appris grâce à l’enquête de satisfaction et quelles sont les mesures que vous avez prises par la suite ?
F.T. : Cette enquête nous a permis de comprendre à quel point le « bien-être au travail » a une place majeure dans les attentes de tous nos collaborateurs. Les résultats nous ont permis de préparer rapidement un plan d’action, déployé et communiqué à nos employés. Parmi les actions phares, nous retenons la revue de notre politique de congés annuels, dont le quota annuel a été augmenté de 4 jours, ou encore l’organisation mensuelle de petits-déjeuners, générateurs de micro-projets d’amélioration de notre environnement de travail, pour dynamiser les échanges informels avec nos collaborateurs.
Quelles autres actions envisagez-vous de mettre en œuvre dans le futur ?
L.G. : L’un des objectifs 2023 est bien évidemment de continuer à veiller au bien-être de nos collaborateurs. La flexibilité jouera un rôle central, avec l’ouverture de bureaux satellite aux frontières belge et française ; notre bureau à la frontière allemande étant accessible à notre personnel depuis novembre dernier. Des réflexions liées à notre contexte d’entreprise engagée, mais aussi aux réformes actuelles - la question du futur de l’imposition des véhicules de fonction ou les problématiques de TVA pour les salariés frontaliers par exemple - sont notamment en cours.
F.T. : Nous continuerons à accorder une importance primordiale à l’écoute des attentes et des idées d’amélioration de nos collaborateurs. C’est avec eux que nous souhaitons continuer à construire la société Grant Thornton Luxembourg de demain.
Fani Xylouri, Grant Thornton Luxembourg
Photo : Grant Thornton
Agir aujourd’hui pour inventer un meilleur avenir
Electrolux (AEG) propose des solutions durables et innovantes. L’économie circulaire et la préservation des ressources font partie intégrante de la conception de l’électro-ménager du quotidien… et du futur.
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« Notre engagement pour la planète s’inscrit dans le présent et se conjugue au futur. Nos appareils et nos produits participent à créer un meilleur avenir, grâce à des solutions durables et innovantes, praticables au quotidien. Car les actions valent bien mieux que les mots ».
Amra Adrovic, Junior Marketing Officer chez Electrolux (AEG Benelux) personnifie une génération engagée, une jeunesse qui agit. « Nos projets et nos succès sont concentrés sur le bien-être des générations futures mais ils sont aussi ancrés dans la vie de tous les jours et les besoins d’aujourd’hui ».
L’électro-ménager fait évidemment partie des facilités apportées au quotidien de tout un chacun. Pour Electrolux et AEG, l’objectif est de devenir le partenaire privilégié des utilisateurs, avec des solutions et des services innovants, de premier ordre. « Nous nous appuyons sur une marque mondialement reconnue et des équipes et experts engagés qui connaissent le marché et la culture locale ».
L’entreprise s’est dotée d’une feuille de route pour réduire l’empreinte carbone, en étant moins énergivore, en gérant mieux les ressources et en optant pour l’énergie renouvelable. Des étapes-clés ont été franchies depuis 2015 :
50 % de la consommation provient des énergies renouvelables.
71 % de réduction des émissions de CO2 lors de la conception.
24 % de réduction des émissions de CO2 lors du transport.
Conscient de la nécessité d’agir, le concepteur-fabricant a, notamment, sans cesse augmenté la part des matériaux recyclés de haute qualité dans les produits. De même, il utilise de l’acier à base de ferraille. L’objectif de durabilité se marque dans la volonté de prolonger la durée de vie des équipements, en promouvant des modèles circulaires et un service après-vente qui gère mieux les ressources.
Contribuer à une économie circulaire passe par l’intégration de matériaux recyclés, la promotion du recyclage, les emballages durables, la mise à disposition de pièces de rechange, le développement de partenariats. « L’ambition est d’avoir des systèmes plus circulaires et de valoriser au maximum les ressources en récupérant et en réutilisant les matériaux des produits en fin de vie. C’est pour cela que nous augmentons le pourcentage de plastique recyclé dans nos équipements, tout en diminuant le volume de plastique total sourcé ».
Exemple de produit prisé des jeunes ménages qui se veulent respectueux de l’environnement et de l’hygiène, l’aspirateur sans fil ULTIMATE 8000 ÖKO est en acier et constitué de 65% de plastiques recyclés ; il est capable d’adapter automatiquement sa puissance d’aspiration afin d’optimiser sa consommation énergétique.
On retrouve engagement et innovation dans toutes les gammes d’électro-ménager. Par exemple dans les machines à laver et sèche-linges qui proposent des technologies responsables de pointe, respectueuses du linge et de l’environnement.
Ainsi, la technologie AEG Softwater® purifie et adoucit l’eau en filtrant les substances nuisibles, comme le calcium et le magnésium.
Cela permet de diminuer la température du lave-linge, d’être moins énergivore et d’allonger la durée de vie du linge.
De même, le filtre à microplastiques AEG bloque jusqu’à 90 % des fibres microplastiques qui sont libérées lors du lavage des vêtements synthétiques. « Nous sommes fiers d’avoir introduit cette innovation responsable, conçue pour faire la différence aujourd’hui et contribuer à un avenir meilleur ».
L’expérience client, l’intérêt général
Cette vision globale est évidemment intégrée au Luxembourg, au-delà des produits et services.
« Avoir la vision des jeunes est très enrichissant », souligne Amra Adrovic. « Nous avons participé au Digital Day en partenariat avec IMS-Luxembourg. Nos collègues des RH et de la direction des ventes ont animé des workshops avec des lycéens. Nous leur avons notamment expliqué les différents canaux de distribution de nos produits au Luxembourg et ils ont réfléchi, en utilisateurs connectés, aux moyens d’améliorer les flux digitaux entre nos consommateurs et Electrolux pour simplifier les échanges, notamment pour les besoins du service après-vente (dépannage, rachat d’un filtre pour hotte, tiroir pour congélateur, etc). L’objectif serait de motiver nos consommateurs à enregistrer leurs produits en ligne. Nous constatons que très peu de personnes font cette démarche. Pourtant ceci serait bénéfique pour nous et aussi pour le consommateur qui pourrait par exemple directement prendre rendez-vous en ligne pour un dépannage ou commander des pièces détachées plus facilement. Non seulement nous visons une meilleure satisfaction et expérience client, mais nous allons dans le sens de la prolongation de la durée de vie des appareils si l’entretien bénéficie de notre expertise technique ».
Amra Adrovic conclut : « les jeunes lycéens qui avaient choisi ce challenge ont pu repartir avec une vue d’ensemble sur les différents services. Et ils nous ont apporté leurs idées. Ce sont des échanges enrichissants pour tout le monde, qui font le lien entre les générations, dans l’intérêt général ».
Les secrets de la couleur pour les générations futures
La couleur joue un rôle fondamental à la fois dans l’écosystème et dans l’environnement bâti. Le saviez-vous ? Étudions de plus près les bénéfices de la couleur dans la nature pour nous en inspirer.
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La couleur aide les espèces vivantes à se camoufler, à communiquer ou à se reproduire. Elle joue un rôle crucial dans les écosystèmes en permettant aux espèces de se protéger, de se nourrir et de se reproduire. Chez les plantes , la couleur est utilisée , par exemple, pour attirer les insectes et favoriser la pollinisation. Elle est donc un élément fondamental de la biodiversité.
Et dans l’environnement bâti, comment pourrait-on mieux l’exploiter ?
De nombreuses expériences ont démontré que la couleur peut exercer une influence sur nos émotions, notre comportement et notre perception de l’espace :
Le volume d’une pièce aux murs clairs paraît plus aéré, plus grand, alors que celui d’une pièce aux murs foncés paraît plus petit.
Dans les lieux publics, comme les hôpitaux, il est préférable d’éviter le blanc, trop clinique et anxiogène ! Les couleurs douces et chaudes rassurent les malades. Les contrastes de couleur au sol facilitent la déambulation des personnes âgées.
Dans les salles de jeux pour enfants, préférons les teintes vives et chaudes afin de stimuler la psychomotricité des enfants.
À l’inverse, les couleurs claires et froides, calmantes et apaisantes, permettent de mieux se concentrer.
Et si la couleur nous aidait à mieux supporter les hausses de température et les variations climatiques à venir ?
Qui n’a pas souffert de la chaleur en été, en s’installant dans sa voiture noire, garée en plein soleil ?
C’est vrai, le noir est élégant, il est intemporel, mais l’on souffre moins de la chaleur dans une voiture dont la carrosserie est peinte dans une couleur claire.
Au-delà de son rôle esthétique, la couleur peut améliorer l’efficacité énergétique d’un bâtiment : et c’est là son immense atout , encore trop peu exploité aujourd’hui. Par exemple, peindre les toits et les murs dans une couleur très claire va permettre de réfléchir la lumière du soleil et réduire ainsi l’absorption de la chaleur. Elle est donc l’alliée de l’efficacité énergétique !
On voit donc que le choix des couleurs pour le bâtiment et les espaces publics a un impact certain sur le bien-être des personnes et sur l’environnement.
Il est important de transmettre aux générations futures les connaissances nécessaires à la préservation de la biodiversité et à la protection de l’environnement.
Ces compétences nécessitent la mise en place, dans l’univers éducatif, de programmes axés sur la connaissance de la couleur et ses bénéfices pour l’environnement.
Apprenons à utiliser la couleur pour améliorer notre environnement !