Appel à la solidarité de SOS Villages d’Enfants Monde pour l’Afrique de l’Ouest
Alors que la crise sanitaire continue sa progression et que les crises sociales et économiques qu’elle entraîne s’intensifient, il est important de rester mobilisé pour renforcer les populations les plus vulnérables dans le monde. C’est notamment le cas en Afrique où le nombre d’infections reste préoccupant (un million de cas début août) et où les défis sont de taille, à tous les niveaux.
Continuer à diminuer l’impact de la crise sur les enfants et leurs familles
En Afrique de l’Ouest, SOS Villages d’Enfants Monde gère, avec l’appui du Ministère luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes, 12 Programmes d’Accompagnement des Communautés pour la Protection de l’Enfant (PACOPE) pour quelque 1.900 familles et 8.000 enfants dans 4 pays (Guinée, Mali, Niger, Sénégal). Elle a soutenu dès avril ses partenaires locaux dans la mise en place d’une réponse commune à la crise du Covid-19 pour aider les bénéficiaires à la surmonter en mettant surtout l’accent sur la prévention sanitaire et l’appui alimentaire.
Premiers résultats
Entre avril et juin, en matière de prévention contre la propagation du virus, toutes les familles ont été sensibilisées par le biais d’informations et d’activités de proximité grâce aux structures communautaires dans les quartiers et toutes les familles ont reçu des kits d’hygiène. Aucun partenaire ni aucune famille bénéficiaire des PACOPE n’a été contaminé pendant cette période. Du côté de l’appui alimentaire, l’ensemble des familles au Niger et au Mali, les plus vulnérables en Guinée (à Kankan et Labé) et les non bénéficiaires de l’aide étatique au Sénégal ont reçu des kits. En effet, sur le plan économique, les activités de groupes ont été impactées et la plupart des familles ont été contraintes d’arrêter ou de ralentir leurs petites activités génératrices de revenus.
Des actions ciblées jusqu’à la fin de l’année
Des mois de blocage économique ont des conséquences dramatiques pour les familles des PACOPE qui survivent grâce à des emplois informels et précaires, la plupart dans le secteur du petit commerce. Leur vulnérabilité s’est accentuée et par-là même leur difficulté à subvenir aux besoins essentiels de leurs enfants dont la vie a été chamboulée (fermeture des écoles, impossibilité de suivre un enseignement à distance, arrêt des activités extra-scolaires). Le risque de décrochage scolaire sur le long terme est grand et les enfants ont été plus exposés aux violences à la maison ou dans la rue.
Fin juin, les restrictions imposées par les gouvernements des quatre pays ont commencé à être levées. Pour autant, face aux défis sanitaires, économiques, sociaux et éducatifs (seule une partie des classes avait rouvert en juin), les partenaires locaux de SOS Villages d’Enfants Monde ont lancé une deuxième intervention (juillet-décembre). Objectif : continuer à atténuer les conséquences de la pandémie sur les enfants, familles et communautés dans les 12 PACOPE, avec des mesures adaptées à chaque site et des actions ciblées pour la relance des activités, et assurer le respect des droits de l’enfant à vivre, à être protégé et à apprendre. Il y va de l’appui à des initiatives locales et mesures qui misent sur la prévention sanitaire, la relance des activités économiques, le soutien éducatif et l’accompagnement des structures communautaires œuvrant à la protection de l’enfant.
Appel à la solidarité : Pour aider SOS Villages d’Enfants Monde à renforcer son soutien aux communautés vulnérables en Afrique de l’Ouest jusqu’à la fin de l’année, il est possible de faire un don sur le CCPL IBAN LU65 1111 0050 0053 0000 (mention « PACOPE - pandémie de Covid-19 ») ou en ligne : www.sosve.lu
Légende Photo : Des agents de la protection de l’enfant supervisent l’installation d’un “Tippy-tap” (pour le lavage des mains). PACOPE de Dosso au Niger (c) SOS Villages d’Enfants Niger