Assurer la sécurité alimentaire en Inde

Assurer la sécurité alimentaire en Inde

Depuis février 2020, AEIN soutient financièrement un nouveau programme de son partenaire MAS dans deux sous-districts de Kurubalakota et Valmikipuram, district de Chittoor, État de l’Andhra Pradesh, Inde. Le projet a comme objectif d’assurer la sécurité alimentaire et les réserves de fourrage par le biais de l’agriculture durable.

Les sources de revenus principales du sous-district de Valmikipuram sont l’agriculture, l’horticulture et l’élevage de bétail. Or, les ressources en eau – qui proviennent essentiellement de la mousson – sont extrêmement limitées. Pour cette raison, au cours des dernières années la culture traditionnelle du riz a été abandonnée dans le sous-district de Kurubalakota et remplacée par la culture de cacahuètes et de millet qui nécessite moins d’eau. L’agriculture reste la principale source de revenus dans le sous-district, mais elle est progressivement supplantée par l’élevage de bétail.

En raison du manque d’eau de moins en moins de surfaces sont cultivées, ce qui menace les sources principales de revenus de la région, et à long terme la sécurité alimentaire et les réserves de fourrage. Les sécheresses récurrentes ont déjà entraîné un mouvement de migration de familles entières qui quittent leurs villages pour aller chercher du travail ailleurs.

Une série de mesures seront mises en place pour promouvoir la sécurité alimentaire et les réserves de fourrage : formations pour 500 paysans sur le système de riziculture intensive, promotion de pesticides et engrais biologiques pour 200 paysans, formations pour paysans au sujet de la culture régénératrice et de pratiques d’agriculture biologique à zéro budget, élaboration d’un plan de sécurité en fourrage par commune, développement de surfaces en propriété commune avec plantation d’arbres fruitiers et de fourrage, et culture de fourrage dans les champs de 700 paysans.

Les bénéficiaires directs du projet sont 1’400 familles : petits paysans (propriétaires de surfaces cultivables de 2,5 à 5 arpents), bergers et travailleurs journaliers sans propriété foncière. La plupart de ces familles appartiennent aux basses castes ou aux populations indigènes. Le budget annuel du projet est de 92 000 euros, dont 18 400 euros en fonds propres à récolter par AEIN.

Plus d’informations : www.aein.lu

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Publié le jeudi 5 mars 2020
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