BIM : un outil incontournable dans un monde en pleine transformation digitale
La crise sanitaire et économique que nous vivons actuellement n’empêche pas la digitalisation des entreprises, au contraire. Dans ce contexte, le BIM est, plus que jamais, d’actualité pour les bureaux de contrôle au Luxembourg. Son intégration reste une des priorités pour SECO.
Quelles ont été les évolutions majeures concernant le BIM en cette année 2020 ?
SECO Luxembourg continue de s’impliquer dans les groupes de travail mis en place par le CRTI-B, que ce soit dans celui dédié au BIM pour les bureaux de contrôle, ou d’autres plus généraux. Les échanges se poursuivent pour mettre au point des documents de référence et des fiches GID permettant de définir les objets numériques et les informations liées.
Nous avons engagé, en 2019, la planification des formations de nos ingénieurs dans le cadre de l’implémentation du BIM en interne s’étalant sur l’ensemble de l’année 2020. Nous observons une forte implication de nos collaborateurs dans les cycles de formation. Une grande majorité de nos ingénieurs impliqués dans des projets BIM ont d’ores et déjà suivi la session BIM Bases. Nous avons également mis en place au minimum un référent BIM par service et un coordinateur BIM au niveau de SECO Luxembourg. Ces formations permettent à nos ingénieurs de connaître au mieux les enjeux du BIM mais également d’appréhender les nouveaux outils qui seront utilisés dans le projet tels que : plateforme d’échange et de validation documentaire, outils de visualisation, navigation et d’échange, etc.
Gardons à l’esprit qu’en tant que bureau ou organisme de contrôle, nous devons rester au fait des évolutions et différentes solutions techniques potentiellement utilisables en cours de projet, même si nos besoins et impératifs ont été définis dans notre BIM Protocole.
Par ailleurs, l’adaptation de notre travail au process BIM conjuguée aux développements des plateformes d’échange de documents, nous amène également à redéfinir nos outils et méthodologies internes pour tout type de projet. Autrement dit, le BIM a donc initié une évolution à plusieurs niveaux.
Quel a été l’impact du Coronavirus sur cette démarche et comment SECO Luxembourg s’est adapté ?
La période actuelle a mis en avant les avancées en termes du « tout digital » et par conséquent la nécessité de s’appuyer sur des outils numériques permettant, en termes d’exemple, les échanges à distance. SECO Luxembourg avait déjà amorcé le développement d’outils et de processus adaptés à cette philosophie. Le confinement de ce début d’année n’a fait que renforcer cette volonté, indépendamment même du process BIM.
La baisse relative d’activité dans le secteur du bâtiment, début 2020, nous a permis d’avancer plus rapidement dans l’implémentation du BIM en interne. Cette progression est notamment rendue possible grâce au maintien de la plupart des formations virtuelles du CRTI-B mais également par la création de groupes de travail internes en vue d’assurer la coordination des équipes par domaines.
Quelles sont les actions à venir des groupes de travail mis en place par le CRTI-B et de SECO Luxembourg ?
SECO Luxembourg, fidèle à ses valeurs gravitant autour de l’innovation, va continuer d’investir en interne dans le BIM. En 2021, nous avons notamment comme objectif d’établir un back-up BIM référent par service ou domaine de compétence.
Concernant notre implication dans les groupes de travail menés par le CRTI-B, les circonstances particulières connues en 2020 ont malheureusement ralenti le processus collaboratif entre les bureaux de contrôle et l’organisme. Nous restons, tout de même, en communication constante avec ce dernier. Nous attendons avec impatience la reprise des sessions de travail afin d’avancer sur les sujets ouverts tek que : la finalisation des fiches GID permettant de cadrer les échanges entre les différents intervenants d’un projet.
Nous sommes convaincus de l’intérêt de l’implémentation du BIM au Luxembourg. Cette méthode de gestion de projet comporte des avantages indéniables dans les échanges entre les acteurs des différents stades de l’élaboration d’un bâtiment.
Interview de Maxime Chapelon, Project Engineer Buildings chez SECO Luxembourg
Article tiré du NEOMAG#34
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