Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 23 mars 2020
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mars 2020

Consom’acteurs, Holmes ? Alimentaire, mon cher Watson !

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’en achètent plus pour que ça se vende pas »
(Coluche)

Consom'acteurs, Holmes ? Alimentaire, mon cher Watson !
Consom'acteur, Holmes ? Alimentaire, mon cher Watson !
Consom’acteur, Holmes ? Alimentaire, mon cher Watson !

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’en achètent plus pour que ça se vende pas »
(Coluche)

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« Que ton aliment soit ta seule médecine ! », aurait dit Hippocrate. Force est de constater que, depuis l’explosion des industries agro-alimentaires et autres visions des productions intensives, les notions d’alimentation, de santé et de qualité ont pu faire le grand écart. Et si tout était question d’alternative, de bonne information, de responsabilité de chaque maillon de la chaîne, de la production à la consommation ?

Un concept a fait son chemin, un mot-valise formé de « consommateur » et « acteur ». Le consom’acteur, c’est une personne qui, à la fois, reçoit et crée des informations, des activités ou des biens. C’est le contraire du client passif, prêt à avaler – au propre comme au figuré – n’importe quoi, pourvu que ça aille vite, que ce soit moins cher, que ça comble un besoin – même créé de toutes pièces – que ça flatte quelques instincts allant au-delà de la survie… Le marketing l’a bien compris qui, dans son « Intelligence Client », s’appuie sur l’évolution des comportements des consommateurs, recherchant aujourd’hui une ultra-personnalisation des services et une interactivité avec les marques.

Justement, c’est le consommateur qui a la main. À lui de choisir. Et le choix du client-roi est, par définition, souverain. « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’en achètent plus pour que ça se vende pas », plaisantait Coluche. Sérieusement au fond. Un consom’acteur se donne le choix, le droit d’être informé correctement. Il est sensible à sa consommation, et pas uniquement alimentaire. Il voit plus loin que le produit, il voit son cycle de vie et de renaissance. Il évite le gaspillage et privilégie les circuits maîtrisés. Il s’intéresse aux origines, aux matières premières, aux producteurs, à la transformation, à l’éthique, à la logistique, à la distribution, à l’emballage… Bref, il a des convictions et, souvent, les partage avec les professionnels de sa filière de prédilection.

L’information est une clé. Le contrôle, les garanties, les labels, en sont d’autres. Il ne faut pas tout mélanger, mais on peut observer les tendances, les comprendre sans nécessairement y adhérer, les adopter mais en connaissance de cause. Bio, végétarien, local, fairtrade, « made in Luxembourg (ou ailleurs) », vegan, responsable, sain, en vrac, de saison, certifié, sans conservateur ajouté, sans gluten… Les options sont multiples et, peut-être, pas exclusives à qui s’informe pour agir bien et consommer juste.

Que l’on parle de se nourrir ou plus généralement de bonnes pratiques, l’idéal c’est la qualité recherchée. On peut la trouver au-delà des étiquettes à mettre sous la loupe. Et si chacun était son propre enquêteur pour éclairer ses choix ? « Consom’acteur, Holmes ? Alimentaire, mon cher Watson ! »

Alain Ducat

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Les mêmes valeurs sur toute la chaîne
Les mêmes valeurs sur toute la chaîne

Né de convictions de pionniers du bio et entretenu dans une communauté de valeurs, le groupe OIKOPOLIS pratique, au-delà de l’agriculture responsable, une culture économique associative. Chacun coopère dans ce modèle d’entreprise centré sur l’agriculture, la collaboration équitable, la cohésion sociale et l’éducation. Et cela plaît au consommateur depuis plus de trente ans.

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Le « Éisleker Kéis », c’est un classique, un symbole fromager de l’excellence appréciée de la production, de la transformation et de la distribution bio au Luxembourg, un produit local authentique à la traçabilité impeccable. La transformation directe du lait a lieu sur place, par la fromagerie BIOG, implantée dans cette ferme Schanck-Haff, qui fut pionnière du paysage bio luxembourgeois. C’est ici, dans l’Oesling, qu’eut lieu, il y a 40 ans, un passage significatif à l’agriculture biodynamique, synonyme, entre autres, de renforcement ciblé de la fertilité du sol et de l’élevage respectueux des animaux de la ferme.

BIOG, la coopérative des producteurs bio du pays est née en 1988, « une véritable profession de foi dans le métier de produire autrement de quoi nourrir les gens, ce qui est notre métier et ce pour quoi chaque producteur doit être justement rémunéré », souligne Änder Schanck, directeur du groupe OIKOPOLIS.

L’année suivante, BIOG ouvrait son premier point de vente, en ville, dans le Rollingergrund. Naturata allait tracer sa route et devenir l’enseigne d’un groupe économique en perpétuelle mutation, toujours dans le respect d’une offre de qualité et de ceux qui la mettent en œuvre… La coopérative BIOG est devenue le cœur du groupe OIKOPOLIS, ainsi que le moteur de tout un réseau d’initiatives de commercialisation (grossiste, vente au détail, marques propres), transformation (boulangerie, fromagerie, boucherie-traiteur…), formation, sensibilisation…

Pas de business plan, mais une ligne de conduite

« Il n’y avait pas de business plan. Il y avait juste des agriculteurs fiers de leur savoir-faire et de leur mission, des indépendants désireux de créer une dynamique, de se regrouper pour vivre de leur travail et proposer une alternative au consommateur » rappelle Änder Schanck. Tout s’est fait au fil des idées et des besoins collectifs. Et dans une même ligne de conduite, maîtrisée, assumée, revendiquée, stratégique. Avec OIKOPOLIS, on est passé de l’agriculture classique à la culture économique associative, en suivant un principe directeur immuable depuis les premiers pas de BIOG : « soutenir efficacement l’agriculture écologique et encourager tous les acteurs à collaborer pour promouvoir des structures économiques durables ».

Quand l’actuel centre OIKOPOLIS a été ouvert en 2001 à Munsbach, collaborateurs, agriculteurs et actionnaires ont formalisé leur réflexion sur les objectifs et valeurs qui avaient été déterminants au cours des années précédentes, pour créer « un modèle d’entreprise centré sur l’agriculture, la collaboration équitable, la cohésion sociale et l’éducation ». Du producteur au consommateur, de la fourche à la fourchette, en passant par le respect de valeurs partagées par tous les maillons de la chaîne, on retrouve cette notion, fondamentale, de respect. « Notre culture d’entreprise intègre des directives pour nos relations avec nos clients et nos partenaires commerciaux, mais aussi le respect des uns et des autres, car nous voulons faire valoir nos valeurs au quotidien. C’est la base de notre travail, tout comme la protection de l’environnement et la préservation des ressources ».

Alternative éco-sociale

Depuis l’été 2017, plus de 30 produits de la marque BIOG portent le label fair & associative. Il témoigne à la fois la transformation de matières premières biologiques et biodynamiques de qualité mais aussi une collaboration solidaire à chaque étage. L’ajout au logo NATURATA de la devise « fair a kooperativ mat de Bio-Baueren » souligne ce qui est important pour toutes les entreprises qui gravitent autour de la coopérative et du groupe : miser sur des alternatives éco-sociales aux contextes de production et structures commerciales conventionnels.

Änder Schanck le rappelle volontiers, « il s’agit de renforcer et préserver les bases naturelles pour les générations à venir. Cela concerne le secteur de l’énergie, toutes les matières premières, les surfaces, la qualité des sols, de l’eau et de l’air, ainsi que la diversité naturelle des espèces du monde animal et végétal. Toute notre chaîne de valeur est, au sens littéral, un cycle, voire un double cycle, car la production d’aliments bio repose sur des matières premières provenant du cycle naturel soutenu par l’agriculture biologique ». Une économie circulaire et solidaire dans laquelle le réseau s’est inscrit d’emblée et qui s’entretient depuis plus de 30 ans.

Alain Ducat
Photos OIKOPOLIS et Fanny Krackenberger

Pour de plus amples informations sur la chaîne de valeur du groupe OIKOPOLIS et sa structure de fonctionnement, c’est ici https://www.oikopolis.lu/fr/le-groupe.

Entre les rayons, un effet d'échelle
Entre les rayons, un effet d’échelle

Naturata fait mieux que surfer sur une vague bio, que l’enseigne a largement contribué à alimenter au Luxembourg. Mais le marché du pays a ses limites, la production et la transformation aussi. Alors il faut s’adapter sans cesse à cet effet d’échelle et, en même temps, à la demande d’une clientèle exigeante, de plus en plus dense.

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En 2019, pour ses 30 ans, Naturata Luxembourg a fait une entrée remarquée dans le Global Customer Experience Excellence Report de KPMG. Selon le baromètre des six piliers de l’expérience client, mesurés par la firme et un sondage TNS-Ilres, le réseau de distribution bio luxembourgeois est dans le Top 10 des entreprises du pays tous secteurs confondus. Et cette 8e place le place en tête pour le secteur de l’alimentation au détail.

Vitrine du groupe Oikopolis, Naturata compte une dizaine d’implantations. L’enseigne capitalise sur ses valeurs mais n’entend pas s’endormir sur ses lauriers. « Il faut s’adapter sans cesse », observe Peter Altmayer, le jeune co-administrateur-gérant de Naturata Luxembourg.

Production – transformation - demande

Premier écueil, la production locale. Fin 2018, les 5 800 ha exploités en agriculture bio représentaient 4,2 % de la surface agricole utile (5,5 % des exploitations agricoles). On sait que le nouveau plan national veut doper l’agriculture bio, pour la faire atteindre 20 % en 2025

Selon le rapport international The World of Organic Agriculture – Statistics & Emerging Trends 2019 – le Luxembourg est 4e en Europe sur le plan de la consommation par habitant, derrière la Suisse, le Danemark et la Suède. Avec un marché de détail annuel du bio s’élevant à quelque 125 millions d’euros, soit environ… 200 euros par personne. Peter Altmayer y voit un reflet des habitudes de consommation d’une population de plus en plus nombreuse et cosmopolite.

Mais le décalage persiste : la production locale ne suit pas la demande. « Et il y a aussi un manque dans la transformation et la valorisation des produits ». Dès lors, la plupart de l’alimentaire bio vient de l’étranger… et bénéficie surtout aux grandes et moyennes surfaces. Naturata, avec son réseau, sa philosophie et ses quelque 8 000 références, parvient à dégager environ un tiers des parts du marché bio luxembourgeois.

L’effet d’échelle joue dans les deux sens. « 85 % du lait conventionnel produit au Luxembourg va à l’étranger ». Le groupe OIKOPOLIS et la coopérative historique BIOG se sont appuyés sur un partenariat avec Luxlait pendant 15 ans, avant de créer leur propre laiterie BIOG-Molkerei…

OIKOPOLIS, sous la houlette de BIOG, s’est avancé vers les différentes gammes de la production alimentaire, notamment en créant dès 2012 un atelier de production 4e et 5e gammes (salades, crudités, légumes épluchés, conditionnés ; produits agricoles cuits sous vide, stérilisés, prêts à l’emploi…) chez BIOGROS, le grossiste du groupe. Les rayons sont aussi alimentés, entre autres, par les produits estampillés BIOG ou issus des filiales et porteuses de participations du groupe OIKOPOLIS, comme les œufs Bio-Ovo ou les pains et pâtisseries d’Oiko-Bakhaus (devenu BAKHAUS – lire aussi par ailleurs).

Labels et étiquettes pour ne pas tout mélanger

Une chose est sûre, le bio est certifié du début à la fin. « Les aliments bio sont les plus surveillés. Les normes des labels privés vont plus loin que la législation européenne. Et les labels font l’objet de toutes les attentions, tout cela est solidement contrôlé, inspecté sur le terrain. Souvent, l’agriculteur ou/et le transformateur est membre d’une association, comme Demeter, Bioland ou Vereenegung fir Bio-Landwirtschaft Lëtzebuerg, qui octroie par ailleurs le label de qualité luxembourgeois Bio LËTZEBUERG. Il est alors contrôlé sur des points supplémentaires, qui vont au-delà des normes écologiques de l’Union européenne. Bien sûr, les entreprises bio passent également les contrôles alimentaires et sanitaires ainsi que les contrôles qualité standard ».

Attention donc aux pièges du marketing et priorité au décodage des étiquettes ! On en revient alors au consommateur, qui s’est un peu dispersé. Peter Altmayer sourit : « Il ne faut pas confondre effectivement. Le bio peut-être vegan, l’inverse n’est pas nécessairement vrai… Auparavant, le substitut de fromage était stigmatisé comme un produit conventionnel, aux ingrédients artificiels. Désormais, avec de vrais composants bio, la même catégorie de produit respecte les critères du bio. En règle générale, il ne faut pas tout mélanger : bio, local, végétarien, végétalien, fairtrade, que sais-je… Des modes et des habitudes apparaissent. C’est respectable, en tant que philosophie de consommation. Cela doit rester un choix éclairé, dans un circuit transparent de la production à la distribution. Nous le faisons avec le bio, c’est notre métier ».

Alain Ducat
Photos Oikopolis
Partenaire Infogreen, Naturata

Fairtrade, considérer les droits humains dans nos choix de produits
Fairtrade, considérer les droits humains dans nos choix de produits

Le commerce équitable est une alternative au commerce conventionnel qui vise à atteindre plus d’équité dans les échanges entre les producteurs, au sud, et les consommateurs, au nord. Ce modèle tend à trouver des solutions pour améliorer la situation des producteurs mais aussi des travailleurs, et ainsi lutter contre les inégalités et la pauvreté.

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Le label Fairtrade garantit au consommateur que chaque produit s’inscrit dans les trois piliers du développement durable. « Au niveau économique, le prix minimum garanti couvre les coûts d’une production responsable et le travailleur est assuré de percevoir un salaire garanti. Au niveau social, les critères définis par l’organisation internationale du travail sont respectés ; ils comprennent l’interdiction de l’exploitation des enfants, de toute discrimination, la liberté syndicale, etc. Au niveau écologique, une majorité de produits sont doublement certifiés – biologique et Fairtrade-, mais le label Fairtrade en tant que tel comprend déjà des éléments environnementaux comme la gestion des cultures, de l’eau et des déchets, l’interdiction des OGM et de certaines substances chimiques », explique Geneviève Krol, directrice de Fairtrade Lëtzebuerg.

En plus, les producteurs, qui sont réunis en coopératives gouvernées de manière démocratique, bénéficient d’une prime de développement. « Elle leur permet d’investir dans des projets sociaux à vocation pédagogique comme la construction d’une école, la mise à disposition d’outils ou des formations, dans la lutte contre le changement climatique ou dans l’autonomie des femmes, en leur apportant les outils, les informations ou l’éducation nécessaires pour qu’elles puissent prendre des places importantes dans les coopératives, gérer un budget ou du personnel », souligne-t-elle.

Chaque acteur qui intervient dans la filière Fairtrade – coopérative, plantation, exportateur, importateur, fabricant, torréfacteurs, etc.- est enregistré et certifié par la société Flocert Gmbh qui est habilitée selon la norme ISO 19065. « Elle est en charge de contrôler tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement dans les pays producteurs ou dans ceux où se fait la transformation, ce qui signifie que la filière est entièrement traçable ».

Au Luxembourg, plus de 2 300 produits labellisés sont disponibles, dont environ 180 sont vendus sous une marque locale. Certains, comme le café et la banane, sont des produits phares. Le café a été le premier produit certifié Fairtrade introduit sur le marché luxembourgeois en 1992. L’offre de café Fairtrade s’élargit régulièrement grâce à l’engagement des torréfacteurs luxembourgeois, actuellement on décompte 7 acteurs engagés. De son côté, la banane Fairtrade, introduite en 1999, a une part de marché de plus de 30 %. Ceci est dû à une qualité exceptionnelle et à son prix abordable car le prix d’un kg de banane Fairtrade – aussi souvent certifiée biologique- est plus ou moins équivalent au prix d’une banane conventionnelle.

« À l’heure de la crise actuelle, la solidarité est nécessaire de la part de chacun d’entre nous. C’est ce que représente le commerce équitable. Nous pouvons et devons tous faire preuve de solidarité dans nos actions quotidiennes en nous protégeant et en protégeant les autres et en apportant notre soutien là où l’aide est nécessaire. Cela s’applique aux personnes qui se trouvent dans notre voisinage immédiat. Mais notre solidarité s’applique aussi aux personnes qui nous fournissent des produits tels que le café, le cacao, les bananes ou d’autres matières premières, et pour lesquelles nous nous engageons également en cette période de crise. Si les ventes de produits Fairtrade s’effondrent, l’existence de 1,7 million de petits producteurs et de travailleuses Fairtrade dans les pays en voie de développement sera menacée. En outre, la crainte que les systèmes de santé de ces pays ne soient pas en mesure de faire face à une pandémie est élevée. C’est la raison pour laquelle il est si important, surtout maintenant, de faire preuve de solidarité en achetant des produits Fairtrade », conclut Geneviève Krol.

Mélanie Trélat
Photo : CEO de Fairtrade International Dario Soto Abril et Geneviève Krol, directrice de Fairtrade Lëtzebuerg

Fraises espagnoles, tomates italiennes… un système d'exploitation organisé
Fraises espagnoles, tomates italiennes… un système d’exploitation organisé

Une enquête sur l’exploitation au travail et les violences endurées par les ouvriers agricoles dans le bassin méditerranéen menée par The Guardian et documenté par Human Rights Watch a révélé des violations des droits humains dans le contexte des chaînes d’approvisionnement mondiales dans l’agriculture.

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Interview d’Ana-Luisa Teixeira, coordinatrice du programme Plaidons Responsable chez Caritas Luxembourg.

Quelle est la situation dans les exploitations maraîchères du sud de l’Europe ?

Depuis les années 1990, elle s’est progressivement dégradée pour plusieurs raisons : globalisation des marchés, extension de la culture intensive, poids de la grande distribution et surtout, la constante recherche d’une main-d’œuvre la moins coûteuse possible pour la plus grande partie en provenance de pays plus pauvres…

En Italie, les journalières représentent 42 % des 430 000 travailleurs victimes du caporalato. un système de recrutement informel et illégal, dans lequel propriétaires terriens et journaliers agricoles bien souvent issus de l’immigration sont mis en relation par des intermédiaires. Dans les Pouilles, quelque 40 000 Italiennes et 18 000 étrangères sont ainsi exploitées. Employées sous contrat à durée déterminée et payées 5 à 10 euros de moins par jour que les hommes, elles sont aussi victimes de différentes formes de violences. Elles sont notamment victimes de chantage au travail en échange de rapports sexuels : si elles ne s’y soumettent pas, leur contrat n’est pas renouvelé et elles se retrouvent sans revenu.

Photo crédit : Edward Burtynsky

À Almería, en Espagne, on cultive toute l’année des fruits et des légumes, il y a près de 35 000 hectares de serres qui nourrissent plus de la moitié de la demande européenne.

Les agriculteurs emploient de nombreux migrants et sans papiers. On estime qu’il y aurait entre 40 000 et 80 000 travailleurs illégaux dans les serres. Cependant, il est très difficile d’estimer le nombre exact d’ouvriers agricoles qui travaillent réellement sous ces bâches de plastique, étant donné qu’une forte proportion ne dispose pas de papiers ce qui rend très difficiles les plaintes par crainte de dénonciation.

Ces travailleurs vivent dans des cabanes faites de vieilles boîtes et de morceaux de plastique, sans installations sanitaires ni accès à l’eau potable et les salaires sont généralement inférieurs à la moitié du salaire minimum légal.

L’Espagne est le plus grand exportateur de fraises vers l’Europe. Le fruit est devenu si précieux pour l’économie nationale qu’il a été surnommé « l’or rouge » du pays. À Huelva, où ce marché représente plus de 320 millions d’euros par an, des femmes, principalement d’origine marocaine, sont embauchées pour travailler dans les champs. En 2019, il en est officiellement arrivé environ 20 000 : deux fois plus qu’en 2015 et 2016. Il s’agit, en majorité, de femmes mariées qui ont des enfants et ne restent que le temps de la récolte en Espagne où elles gagnent 25 à 30 euros la journée contre 6 à 7 euros au Maroc. À leur arrivée, affirment-elles, elles ont été contraintes de vivre dans des logements insalubres sans accès à l’eau potable. Elles affirment ne pas avoir été payées pour leur travail, menacées et victimes de violences raciales et elles ont vu des femmes être agressées sexuellement.

Et au niveau mondial ?

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), plus de 450 millions de personnes occupent des emplois liés aux chaînes d’approvisionnement mondiales. Ces chaînes d’approvisionnement mobilisent souvent de nombreux fournisseurs ou sous-traitants, dont certains font partie du secteur informel. Les personnes les plus affectées par les violations des droits humains, appartiennent souvent à des groupes qui n’ont aucune possibilité réelle d’attirer elles-mêmes l’attention sur ces problèmes ou d’y apporter un remède, comme les femmes, les travailleurs migrants, les enfants ou les habitants de zones rurales ou urbaines extrêmement pauvres.

Quel est le rôle des entreprises ?

Les recherches effectuées par Human Rights Watch ont permis de constater que, dans la pratique, des lacunes dans le droit du travail, ainsi que la faiblesse des inspections du travail et des mesures pour faire respecter le droit, ont souvent pour effet de saper les droits du travail et les autres droits humains.

Il faudra absolument adopter de nouveaux critères internationaux juridiquement contraignants qui obligent les gouvernements à exiger des entreprises de respecter le principe de diligence raisonnable en matière de droits humains. Ceci constituerait un progrès important vers le renforcement des pratiques commerciales responsables à travers le monde.

C’est principalement aux gouvernements qu’il incombe de faire respecter les droits humains. Dans cette optique, les gouvernements ont le devoir de réglementer efficacement les activités des entreprises et de mettre en place et faire respecter un solide droit du travail.

Quelle est notre part de responsabilité en tant que consommateurs ?

Nous, les consommateurs, devons refuser d’acheter des aliments qui n’ont rien à faire sur nos étalages. S’il n’est pas toujours facile de connaître les conditions de production de ce qui se retrouve dans nos assiettes, on peut s’en tenir à respecter les saisonnalités.

De plus, ce système dominé par la grande distribution et par les grands groupes alimentaires tue les petits exploitants locaux. Dans ce système l’agriculteur n’a plus aucun moyen de fixer le prix de son travail. Il ne lui reste plus d’alternative que de baisser les salaires des ouvriers et de renier le droit du travail. Ce système entraîne un désastre économique, écologique et social.

Alors, que ce soit pour encourager les producteurs locaux, pour protéger l’environnement, ou encore pour ne pas encourager l’esclavagisme déguisé, toutes les raisons sont valables pour préférer acheter local et régional.

Propos recueillis par Mélanie Trélat
Photos : Caritas / Fanny Krackenberger

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Le consommateur sort couvert
Le consommateur sort couvert

Sécurité alimentaire, contrôles sanitaires, sur toute la chaîne de la production à la distribution, labels et normes de qualité, associations vigilantes : le consommateur est protégé et informé mais il doit d’abord opérer les bons choix, en conscience.

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Il y a eu des scandales alimentaires et des cas moins spectaculaires, mais plus récurrents aussi, comme des rappels de produits détectés non conformes, trompeurs, mal étiquetés, voire potentiellement dangereux.

Qui garantit ou protège au Luxembourg ? L’ILNAS, en tant qu’autorité compétente de la surveillance du marché, détecte les produits non-conformes ou dangereux et gère au niveau national le système d’alerte rapide de l’Union européenne (RAPEX).

Le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et de la protection des Consommateurs a dans ses attributions le contrôle de la qualité et de la sécurité des produits agricoles, l’organe de la Sécurité et de la Qualité de la Chaîne alimentaire (OSQCA) - aussi lié au ministère de la Santé -, la coordination interministérielle de la protection des consommateurs (en partie rattachée à l’Économie) ou encore les relations avec l’ULC (asbl, union des consommateurs).

Ambition durable et rassembleuse

Le Service de la Sécurité Alimentaire de la direction de la Santé contrôle (fabrication, distribution, transformation, stockage, importation) la sécurité de la chaîne alimentaire et des denrées - produits nutritifs, eau potable incluse, mais aussi des produits dits d’agrément, comme les boissons alcoolisées ou le tabac, ou les matériaux et additifs entrant en contact avec ces produits.

L’Administration des Services Vétérinaires (ASV) – sous tutelle des ministères de la Santé et ministère de l’Agriculture - contrôle les produits d’origine animale, tout au long de la chaîne alimentaire, depuis l’animal vivant (production primaire) jusqu’à la mise sur le marché des denrées et sous-produits.

Le ministère de la Protection des consommateurs (MPC), créé fin 2018, a lancé une série de projets qui visent à améliorer aussi bien la sécurité et la protection juridique des consommateurs que leur information. « L’ambition est double. Il faut assurer que les produits et services proposés aux consommateurs sont à la hauteur des normes et réglementations en vigueur, et faire évoluer ces normes. En même temps, il faut informer les consommateurs afin que ceux-ci puissent prendre des choix en connaissance de cause. Le but est aussi de promouvoir une consommation durable », explique Paulette Lenert, ministre en charge de la Protection des consommateurs, évoquant le bilan d’activités 2019.

Le ministère travaille notamment sur un projet de loi sur le « recours collectif », qui facilitera l’exercice des droits des consommateurs. Une restructuration est aussi en cours et une première étape a été franchie le 12 février avec l’adoption par le Conseil de gouvernement d’un projet de loi relatif à la création d’une administration unique regroupant les différentes instances de contrôle de la sécurité alimentaire.

Nutriscore en vue

Le système nutriscore (code couleurs et alphabétique pour classer les valeurs nutritionnelles) est appliqué ou recommandé dans la quasi-totalité des pays autour du Luxembourg. Comme le pays importe la majeure partie des produits alimentaires qui y sont en vente, les consommateurs y sont déjà confrontés.

En concertation avec les différents acteurs de terrain, le MPC élabore un avant-projet de règlement grand-ducal recommandant l’utilisation du nutriscore aux producteurs luxembourgeois. En parallèle, afin de donner aux consommateurs les outils pour bien comprendre le nutriscore et de l’interpréter dans le sens d’une alimentation saine et équilibrée, il a été décidé de lancer une large campagne d’information.

Alain Ducat

Paulette Lenert et Romain Schneider lors de la présentation du bilan d’activités 2019 (photo SIP)

« Un outil qui trompe le consommateur et favorise la distorsion de concurrence »
« Un outil qui trompe le consommateur et favorise la distorsion de concurrence »

Le Nutriscore, une aide quasi-institutionalisée pour les grands groupes agroalimentaires au détriment des consommateurs et des PME artisanales ? C’est le titre ô combien explicite de l’avis publié par la Chambre des Métiers le 11 décembre 2019 à ce sujet. Résumé.

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Le Nutriscore est un système d’étiquetage volontaire qui indique la valeur nutritionnelle d’un aliment en se basant sur une échelle allant de A à E et du vert au rouge. Son but ? Encourager la consommation de produits sains et, ainsi, lutter contre les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète.

Ce système a été instauré dès 2016 par la France qui a été suivie par la Belgique et l’Espagne, et devrait bientôt l’être par l’Allemagne. De plus en plus de denrées labellisées sont donc amenées à apparaître dans nos rayons. Le ministère de la Protection des consommateurs est en train de réfléchir à son adoption au Luxembourg et vient de lancer une consultation auprès des producteurs et des consommateurs.

Que faut-il en penser ?

La Chambre des Métiers pointe du doigt le fait que, si le Nutriscore considère 4 composantes « négatives » (densité énergétique, graisses saturées, sucres simples, teneur en sel) et 3 composantes « positives » (fruits et légumes, fibres, protéines), il ne tient compte en revanche ni de la présence d’additifs ni de la taille des portions et évalue chaque produit en fonction de son état au moment de la vente, même si une étape de transformation est prévue en aval.

« Ainsi, le système émet des résultats qui ne correspondent pas à la réalité : tandis que l’huile d’olive obtient un D malgré son excellente réputation et le fait que l’aliment n’est jamais consommé à l’état pur, les pommes de terre précuites surgelées pour frites sont classées A. Des limonades « light » contenant une rangée d’édulcorants suspects sont également classées vertes et les boissons alcooliques sont carrément exemptes de marquage », souligne Gilles Reding, directeur des Affaires environnementales, technologies et innovation, qui a signé le rapport.

Un des effets pernicieux pourrait être de voir les multinationales ajouter des additifs à leurs recettes pour atteindre le A ou la pastille verte qui leur permettra de vendre davantage, en trompant le consommateur.

D’autre part, « il y a de fortes chances que la prolifération du logo entraînera une demande du consommateur généralisée. Les entreprises artisanales qui proposent leurs produits dans les grandes surfaces à côté des marques de l’industrie agroalimentaire seront quasiment obligées de s’aligner aux tendances du marché ». Ce qui leur demandera des investissements non négligeables pour les analyses et les logiciels de calcul et ce, d’autant plus qu’elles ont un assortiment de produits souvent très varié, saisonnier, et dont le processus de fabrication est variable.

Quelles alternatives / solutions ?

La Chambre des Métiers alerte sur le risque que cet outil « favorise la distorsion de concurrence en privilégiant les multinationales au détriment des entreprises artisanales » et demande au Gouvernement de prévoir un régime d’aide spécifique pour les PME.

Elle se montre également sceptique quant au fait qu’il contribue réellement à réduire les maladies cardiovasculaires. Elle propose de renforcer l’information et la sensibilisation sur une alimentation équilibrée et de systématiser l’offre en produits régionaux dans les cantines.

Mélanie Trélat

La science en soutien du bio
La science en soutien du bio

Fondé par deux associations d’agriculture bio, l’IBLA œuvre à l’amélioration et au soutien de l’agriculture biologique au Luxembourg par la recherche, le conseil et le transfert de connaissances.

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Le bio et la science ne sont pas incompatibles. Au contraire, le travail de recherche fait partie des axes de développement d’une agriculture responsable, en amont de toute la chaîne alimentaire. Sur ce terrain, le pays peut compter sur l’IBLA. L’Institut pour l’Agriculture biologique et la culture agraire - Institut fir biologësch Landwirtschaft an Agrarkultur - a été fondé en 2007 par deux associations luxembourgeoises d’agriculture biologique, bio-LABEL et Demeter Luxemburg. L’institut est soutenu par son homologue suisse, l’Institut de Recherche en Agriculture Biologique (IRAB), la voie suisse étant considérée comme pionnière en la matière.

L’objectif de l’IBLA est clair, et quelque part militant : « contribuer à la mise en place au Luxembourg d’un système agricole qui produise des aliments de qualité tout en préservant les ressources naturelles telles que l’eau, le sol et le climat ». Au-delà, l’institut participe activement à l’amélioration et au soutien de cette agriculture biologique à l’échelle d’un territoire, par la recherche, le conseil et le transfert de connaissances https://ibla.lu/ibla/.

La réalité du terrain…

Les recherches de l’institut sont surtout directement liées à la réalité du terrain, dans l’actualité de la ruralité et du bio au Luxembourg, avec des sujets d’étude comme les conditions de culture du soja ou le rendement et la résistance aux maladies de différentes variétés de cultures. Il a ainsi été étudié comment l’absence d’engrais minéraux et de pesticides chimiques synthétiques améliore la qualité de l’eau potable, ou encore testé les caractéristiques agronomiques de variétés de pommes de terre et leur potentiel commercial.

L’IBLA, en lien étroit avec le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et de la Protection des consommateurs, le ministère de l’Environnement et le Fonds national de la recherche, mesure et analyse la durabilité du système alimentaire luxembourgeois, observant toute la chaîne, de l’agriculture et des habitudes alimentaires dans la société au comportement des consommateurs lors de leurs achats alimentaires.

… et la transition vers demain

L’IBLA conseille également les exploitations agricoles sur la transition vers l’agriculture biologique ou biodynamique et propose des formations complémentaires dans ce domaine. Le transfert de connaissances s’effectue principalement par le biais du service de conseil interne. Les résultats de la recherche sont directement intégrés dans l’offre de conseil et de formation continue de l’institut.

Les experts de l’IBLA ont toujours à l’esprit les aspects nutritionnels, physiologiques, écologiques et socio-économiques.

Le soutien scientifique va bien entendu aussi aux viticulteurs qui souhaitent convertir leur entreprise à l’agriculture biologique, un enjeu majeur pour le futur et la qualité des vins et crémants de la Moselle. https://www.infogreen.lu/la-viticul... Entre autres, le projet de recherche CO2MPOSITIV de l’IBLA étudie l’utilisation du marc pour la production de compost de haute qualité, ce qui contribue à une économie circulaire durable dans la viticulture au Luxembourg.

Alain Ducat
Photos : IBLA

Le boulanger bio et la pâtissière végétale
Le boulanger bio et la pâtissière végétale

BAKHAUS, nouvelle identité de marque, liée au groupe Oikopolis, s’appuie toujours sur le fondateur Frank Obertin, rejoint par une co-gérante, Julie Jager. Un duo qui met la main à la pâte et nourrit de nouveaux projets, savoureux et prometteurs.

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Le 1er février dernier, un post sur les réseaux sociaux annonçait : « CHEZ JULIE c’est désormais fini ! » Facétieuse, Julie Jager préfaçait ainsi son nouveau projet. « Je suis heureuse de vous annoncer mon arrivée au sein de la boulangerie-pâtisserie BAKHAUS en tant que co-gérante aux côtés de Monsieur Obertin ».

Frank Obertin en l’occurrence, fondateur, en 1983, d’une boulangerie biologique et artisanale. « J’ai réaménagé une boulangerie à Remerschen qui était depuis quelques années déjà à l’abandon. Le mobilier, les pétrins, le vieux four en pierre me rappelaient un temps révolu. Mais cela convenait parfaitement à ma vision de confectionner du pain à l’ancienne, à partir de farines complètes en provenance de l’agriculture biologique, avec un levain naturel et sans ajout de levures… C’était mon but et ainsi furent créés des produits qui figurent encore parmi nos meilleures ventes : pain au froment complet, au sésame, un très rustique pain de seigle. Avant de démarrer, il fallait mettre en route un levain naturel. Après maints essais avec cette culture capricieuse, il fut au point… et il rend ses services depuis plus de 30 ans ». Encore aujourd’hui, la même souche de levain est utilisée par les boulangers de BAKHAUS, puisque c’est sous cette nouvelle identité que se poursuivent les activités, à Munsbach. Un nouveau pain à la farine d’épeautre vient de compléter la gamme avec une découpe en épi comme un clin d’oeil au nouveau logo.

La farine de sa meule

BAKHAUS est certifiée bio, tous les produits issus de l’atelier sont labellisés. La société fait partie du groupe Oikopolis et partage les mêmes valeurs : soutien aux agriculteurs bio luxembourgeois et production « fair ». « Nous proposons des pains au levain naturel, des viennoiseries et des pâtisseries. Certains produits sont élaborés avec nos propres farines ». En effet, la boulangerie est équipée depuis 1 an d’un moulin à meule de pierre lui permettant de moudre du blé et de l’épeautre afin d’obtenir des farines complètes. La farine est acheminée ensuite directement vers les pétrins des boulangers.

« Actuellement nous produisons 250 000 pains par an. Notre équipe se compose de 15 artisans passionnés. Notre nouveau laboratoire de pâtisserie nous permet de développer une gamme de pâtisseries biologiques sous la houlette d’Aldric Lecoanet, notre chef pâtissier. Des nouveautés seront proposées ce printemps, éclairs vanille, café, chocolat ou praliné, une création au chocolat et au praliné avec un glaçage façon rocher et aussi des éditions limitées pour Pâques. »

Une niche où s’engager

Pas de vente directe pour l’instant, mais une liste de revendeurs au Luxembourg, en Belgique et en Allemagne : magasins spécialisés, restaurants, grandes surfaces (Cactus) qui s’allonge sans cesse. NATURATA (groupe Oikopolis) est le principal partenaire de BAKHAUS et propose toute la gamme dans ses 11 magasins répartis sur le territoire luxembourgeois. http://bio-baecker.lu/fr/verkaufstellen/

Julie Jager partage son temps entre la production et la gestion de l’entreprise. « J’assurerai toujours le développement des pâtisseries véganes puisque ce domaine me passionne », confirme la jeune femme. « La pâtisserie végétale est une niche dans laquelle nous souhaitons nous engager ». Elle suit régulièrement des formations dans ce domaine pointu et vient de rejoindre le club des « Sucrés du Lux » à la demande de ses membres afin de représenter cette branche encore peu connue de la pâtisserie.

Alain Ducat

Partenaires BAKHAUS (ex Chez Julie) et Naturata (Oikopolis)

Un resto qui voit plus loin que le bout de l'assiette
Un resto qui voit plus loin que le bout de l’assiette

BENU, c’est un projet qui, à Esch/Alzette, élabore le premier éco-village de la Grande Région. Pas à pas, la structure s’installe. Se prépare désormais, dans ce cadre atypique, le premier restaurant bio, zéro-déchet et alimento- responsable du secteur.

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Un restaurant bio, végétarien voire végétalien, et où la chasse au gaspillage fait aussi partie du menu. « Alimento-responsable », évoque Georges Kieffer, père porteur de BENU. La philosophie ?

« Tous les ans, environ un tiers de la nourriture produite pour l’alimentation humaine est perdu ou gaspillé. Au niveau mondial, cela correspond à 1,3 milliard de tonnes de nourriture. Il suffirait de récupérer 20% de cette nourriture gaspillée pour pouvoir alimenter tous ceux qui aujourd’hui souffrent de faim, ce qui montre à quel point le fléau de la faim dans le monde est basé sur la répartition plus que sur des problèmes de capacité de production. De plus, la nourriture gaspillée tous les ans contribue au réchauffement climatique avec environ 8% des émissions de gaz à effet de serre totales ».

Rescued Food

Face à ces constats, BENU se concentre sur les produits de type « rescued food », donc de la nourriture qui serait autrement gaspillée.

« Il s’agira surtout de nourriture que les supermarchés n’arrivent pas à vendre en rayon ou que les producteurs n’arrivent pas à vendre aux grossistes en raison de l’apparence moins attrayante ou de la taille des aliments, bien qu’ils soient conformes aux normes alimentaires européennes et parfaitement comestibles. Nous sommes les premiers ici à appliquer ce concept. En raison de l’imprévisibilité de cette approche et afin de toujours pouvoir offrir un menu adéquat à nos clients, nous admettons l’achat complémentaire de produits sur les marchés conventionnels, tout en nous engageant à toujours assurer un minimum de 80% de « rescued food » dans nos préparations. Et naturellement, chez BENU, tout est bio et végétarien ou végan (végétalien) ».

À travers son approche durable et responsable, le restaurant a l’ambition de jouer un rôle de sensibilisateur du consommateur final. « En effet, aujourd’hui, la moitié du gaspillage alimentaire dans les pays industrialisés se fait au domicile du consommateur final. La sensibilisation de la population est donc indispensable si on veut réellement changer la donne ».

Responsable, sain… et bon !

BENU ambitionne donc de montrer aux clients qu’il est possible de consommer et de s’alimenter de façon responsable sans pour autant devoir renoncer au goût et à la qualité.

Aujourd’hui, environ 12% du gaspillage alimentaire mondial est imputable à la gastronomie, au sens large. « Voilà pourquoi notre but est d’employer des techniques de conservation et d’aromatisation traditionnelles, afin de stocker les produits qui ne sont pas utilisés directement ».

Un système de compost local permettra de valoriser au maximum les déchets inévitables tout en suivant la philosophie d’une économie circulaire socio-écologique. « Pour compléter le concept, il nous reste à considérer les déchets connexes, tels que les emballages en plastique. Chez BENU, nous nous engageons à réduire ces déchets à un strict minimum, tout en respectant les obligations légales en matière de santé et d’hygiène ». BENU s’engage aussi pour une alimentation saine de type « slow food », sans exhausteurs de goût ni produits finis. « Nous travaillons uniquement avec des produits frais et nous utiliserons des herbes cultivées par nous-mêmes ou des partenaires locaux. »

BENU VILLAGE hébergera ainsi le premier restaurant zéro-déchet de la Grande Région. « Pour nous, cela fait partie intégrante d’une alimentation responsable ».

Un article de BENU partenaire Infogreen

L'effet de la fermentation
L’effet de la fermentation

Microjungle combine innovation et tradition, en remettant au goût du jour les processus de fermentation des aliments. La jeune société popularise une panoplie de recettes à manger et à boire. Une pratique millénaire, simple et sûre, mais abandonnée depuis l’industrialisation alimentaire, qui refait surface.

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« Les aliments fermentés n’ont pas de date de péremption, sont prébiotiques et probiotiques, et renforcent ainsi le système immunitaire. Aujourd’hui, nous pouvons passer en revue les résultats empiriques sur la fermentation à la lumière d’un large éventail de publications scientifiques. Ainsi, nous apprenons à mieux comprendre et à utiliser en toute sécurité ce miracle de la nature », explique Stefania Filice, gérante de Microjungle, petite entreprise familiale luxembourgeoise, en mode start-up, co-fondée par Björn Lorenzen.

Car, quand on parle de la fermentation alimentaire, on parle de science qui valide la tradition. « Depuis plus de 10 000 ans, les populations du monde entier perfectionnent leurs connaissances en essayant différents mélanges et techniques. Il y a un demi-siècle, nos grands-parents fermentaient encore eux-mêmes des légumes, de la viande ou du lait. Ce que pratiquaient nos ancêtres a été oublié comme méthode de conservation, l’offre de l’industrie agroalimentaire l’ayant rendu inutile, au regard du style de vie de la société dite moderne ».

Fermenteur moderne

Mais avec l’industrialisation, l’alimentation s’est transformée. L’hygiène est a priori supérieure, mais en essayant de supprimer les bactéries néfastes, la production a aussi perdu une source de bactéries bienfaisantes pour le système immunitaire.
La quête d’une autre alimentation, d’une production maîtrisée, de l’anti-gaspi et de la qualité locale a fait revenir la fermentation sous les projecteurs. La fermentation diffère des conserves pasteurisées ou au vinaigre. La conservation des aliments peut aussi avoir lieu grâce à un milieu acide, qui est formé par des micro-organismes bénéfiques pour notre flore intestinale (entre autres, les bactéries lactiques) pendant la fermentation.

« En consommant des produits fermentés, nous pouvons nourrir notre intestin avec des bonnes bactéries que nous ne trouvons plus ailleurs ». Microjungle a lancé un kit de fermentation et un fermenteur innovant, Safaro, que l’entreprise définit comme « le premier fermenteur haut de gamme pour plus de sécurité et de plaisir ! ».

Une grande variété de plats et boissons

S’y ajoutent notamment des accessoires et une gamme d’activateurs bio pour fermenter des plats et pour réaliser des boissons probiotiques, avec une panoplie de recettes proposées. Microjungle, qui s’appuie sur toute une philosophie de vie « microtarienne », comble la lacune du marché qui n’offrait plus le matériel adapté à la pratique de la lacto-fermentation chez soi. Et l’académie reconnue par l’état propose des formations sur mesure aux secteurs professionnels de l’alimentation, de la santé ou encore de l’éducation.

Dès lors, une grande variété de plats peut se préparer, facilement et rapidement. Une fois fermentés, les aliments peuvent être consommés immédiatement ou stockés pendant une longue période. Différents, savoureux, sains… et malins, puisque l’énergie est économisée et le gaspillage évité.

On notera que Microjungle est une start-up qui a déjà su séduire. Ainsi, pour ses besoins de financement pour la production et la distribution, elle a obtenu en décembre 2019, de la part de Spuerkeess et etika, un crédit d’investissement conséquent et bienvenu.

Alain Ducat
Photos : Microjungle

Plus juste et collaborative : l'épicerie AlterCoop
Plus juste et collaborative : l’épicerie AlterCoop

En proposant des produits locaux, biologiques, issus de cycles courts et/ou d’entreprises sociales du Grand-Duché et de la Grande-Région, l’épicerie AlterCoop vise à rendre accessible au plus grand nombre des produits respectueux d’un point de vue environnemental et social.

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Le projet AlterCoop est né de plusieurs questionnements sur notre système alimentaire, et devenir coopérateur d’AlterCoop, c’est participer à bâtir un autre modèle de distribution. Ainsi, bien que les produits labellisés bio soient de plus en plus achetés, seulement 15% de la population luxembourgeoise en consommerait tous les jours. Cela pour des raisons financières, mais aussi par manque de transparence sur ce qui nous est vendu.

Les supermarchés sont devenus le lieu d’achat principal des consommateurs, car ils ont su répondre aux besoins d’une majorité de la population : proposer une grande variété de produits en un même lieu et à un prix abordable. Les grandes enseignes ont bien perçu que les consommateurs sont de plus en plus soucieux des produits qu’ils consomment et proposent donc de nombreux produits biologiques et éco-responsables… le tout en captant environ 41 % du surcoût du bio. Pourquoi consommer mieux devrait profiter à la grande distribution plutôt qu’aux producteurs ?

Autre conséquence des supermarchés : les petits commerces se raréfient et les centres villes se désertifient. L’agriculture industrielle est ainsi devenue la norme, permettant de produire à bas coût avec les conséquences nutritionnelle, humaine et environnementale qu’on lui connaît (surcoût d’énergie consommée pour produire et acheminer des produits non locaux et/ou non saisonniers, difficultés financières pour les producteurs, etc.). Ainsi, l’endroit où je fais mes courses impacte la qualité de ce que je mange, le réchauffement climatique, la qualité de vie des producteurs ou bien encore la vie de mon quartier.

Une approche plus durable et équitable de l’alimentation

Le modèle coopératif d’AlterCoop permet à chacun de s’impliquer concrètement afin de défendre une approche plus durable et équitable de l’alimentation. Pour offrir des prix raisonnables et justes, AlterCoop propose un modèle alternatif de distribution, participatif, impliquant que les membres donnent chaque mois 3 heures de leur temps pour assurer le bon fonctionnement de l’épicerie (commandes, ventes, entretien, etc.) et pouvoir y faire leurs courses. La première épicerie du genre a vu le jour en 1973 à New-York et compte désormais plus de 17 000 coopérateurs. Ces dernières années, des coopératives similaires se sont également développées en France, Belgique et Allemagne, soulignant l’intérêt grandissant des citoyens pour une telle offre leurs permettant d’être « consom’acteur ».

Vous souhaitez vous aussi faire partie de l’aventure AlterCoop en devenant coopérateur et profiter dès à présent du groupement d’achat qui vient de voir le jour ? Ou tout simplement soutenir ce projet ? Des réunions d’information et de travail sont régulièrement organisées et n’attendent que vous !

Plus d’informations : www.altercoop.lu
Contact : altercooplux@gmail.com

Delphine Hardy et Isabelle Tournier pour la coopérative AlterCoop.
CELL partenaire Infogreen

Naturellement différent
Naturellement différent

« Naturellement différent », c’est le slogan de Pall Center. « Cela peut s’entendre de deux façons », indique Jean Bettingen, Chief Marketing Officer chez Pall Center, « “Naturellement, nous sommes différents“.

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Cela se décline dans notre assortiment : nous sommes en recherche constante de produits uniques, qu’on ne trouve pas ailleurs, des dernières tendances en Europe que nous rapportons au Luxembourg, où nous avons plusieurs exclusivités. Et “naturellement différent“, c’est-à-dire plus équitables aux niveaux social et environnemental dans le choix de nos produits ».

Les premiers critères de sélection de ces produits sont la qualité et le goût, qui prévalent sur tout le reste. Viennent ensuite la proximité, puis le caractère bio. « Nous ne sacrifions pas la qualité et le goût pour avoir le local. Nous essayons en général de proposer une alternative conventionnelle et une bio pour chaque produit. Ensuite, c’est au client de faire son choix. Notre approche n’est pas d’être éducatifs ou normatifs, mais elle est d’offrir un choix de consommation avec, bien sûr, une invitation à essayer le local et/ou le bio », souligne-t-il.

De nombreux partenariats ont été tissés avec des producteurs locaux, sans passer par des centrales d’achat. « Nous soignons le contact direct », précise-t-on. Parmi ceux-ci, une collaboration toute récente avec Zäitgeméis, un maraîcher qui produit sur demande à Beckerich, la commune voisine d’Oberpallen où se trouve le siège de Pall Center. La commande est passée une année à l’avance. Rendez-vous donc en 2021 pour retrouver ces légumes dans les rayons.

Le distributeur possède ses propres ruches, gérées par un partenaire local, dont le miel est vendu dans les rayons de l’épicerie. Il développe sa propre gamme de café en collaboration étroite et quasi-exclusive avec le torréfacteur luxembourgeois Knopes et travaille avec les plus grands fournisseurs du pays, comme la boulangerie Fischer ou la boucherie Kirsch qui privilégient les produits du terroir, les bêtes élevées sur notre territoire. Pall Center a en outre été le premier à introduire le Fair Mëllech dans les rayons d’un supermarché et le premier acteur de la grande distribution à proposer exclusivement des bananes Fairtrade. Il a également lancé sa propre marque de prêt à manger, nommée racines, en exclusivité avec ses partenaires locaux Cocottes et Kirsch.

Mêmes sources d’approvisionnement dans les restaurants du centre commercial ; toutes les activités sont liées, avec une seule centrale de gestion.

Pour les fruits et légumes, l’approvisionnement se fait via des grossistes, mais le saisonnier est privilégié autant que possible. Pall Center possède même sa propre serre où sont cultivées des salades et des herbes aromatiques en aquaponie, un système qui fonctionne en circuit clos dans lequel les racks de production sont reliés à un bassin où vivent des poissons. L’eau de ce bassin, qui contient les déjections des poissons, sert de fertilisant pour les végétaux et les feuilles qui tombent dans l’eau nourrissent les poissons. La production n’est pas assez importante pour être commercialisée, mais elle est utilisée dans la restauration.

Pall Center est en train de mener un projet avec l’Université de Luxembourg en vue d’implémenter dans ses épiceries, dès l’année prochaine, une application mobile qui permet de mesurer l’impact des informations données aux acheteurs sur leurs choix de consommation.

En ce qui concerne la gestion des déchets, les ventes sont analysées avec précision afin de toujours avoir le bon stock, la bonne rotation dépendant du fait que ce soit le week-end ou la semaine. « Nous observons une grande différence entre les tailles de magasins : plus ils sont petits, moins on a de déchets en termes absolu et plus on en a en termes relatifs », note Jean Bettingen. Pall Center est, en outre, un des premiers partenaires locaux à avoir adhéré à la démarche anti-gaspillage proposée par Food4All, il y a plus d’un an déjà dans son magasin d’Oberpallen, puis dans ceux de Strassen et Steinsel.

Mélanie Trélat

Protéger les ressources, ça coule de source
Protéger les ressources, ça coule de source

Producteur local d’eaux minérales naturelles, Sources Rosport recherche une amélioration continue de sa qualité. L’entreprise y accède en respectant scrupuleusement l’environnement et une série de valeurs éco-responsables.

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Fondée en 1959, Sources Rosport S.A. soutire des eaux minérales d’une source naturellement gazeuse, la Rosport Classic fortement pétillante et la Rosport Blue légèrement pétillante, ainsi que d’une source d’eau minérale naturelle non gazeuse, la Viva. La gamme se complète avec une boisson de son eau de source gazeuse mélangée à du jus de pomme, la Rosport Pom’s, et avec sa gamme Rosport mat, un assortiment de son eau naturellement gazeuse, aromatisées au citron, citron vert et à la menthe.

La vocation de cette PME à capital 100% luxembourgeois est non seulement de séduire des milliers de consommateurs par le goût unique de ses eaux, la composition en sels minéraux riche et équilibrée et la variété de ses produits, mais d’insister également sur la recherche de l’excellence qui passe par une amélioration continue de la qualité de ses produits. Le respect de l’environnement, la responsabilité sociétale ainsi que la sécurité au travail font partie intégrante de la culture d’entreprise – des efforts reconnus avec l’obtention de certifications ISO et autres labels.

Un engagement naturel

La PME cherche depuis des années à minimiser les émissions de gaz à effet de serre et à prendre des décisions managériales écologiquement responsables. Par exemple, son choix de ne pas exporter ses produits, impacte de manière positive l’empreinte carbone que peut laisser l’entreprise. Les trajets de la source aux consommateurs, et donc l’émission de CO2, sont ainsi réduits à leur strict minimum.

Sources Rosport a poussé plus loin la réflexion et a réévalué les distances des sites des différents fournisseurs par rapport à son site de production à Rosport, afin de réduire également les taux d’émission liés au transport des matières premières. La règle appliquée est celle de choisir le fournisseur qui, pour une qualité conforme au cahier de charges, doit parcourir la distance la plus courte vers le site de production.

Initiatives et recyclage

Sources Rosport propose des bouteilles en verre consigné de différents formats, mais également des bouteilles PET pour pouvoir faire face à l’offre des grandes marques internationales. Pour pouvoir répondre à la demande, tout en respectant ses convictions, des efforts ont été entrepris par l’entreprise dès 2011.

Dans cette optique, Sources Rosport a, dans un premier temps, cherché à réduire la matière PET de ses bouteilles et a réalisé un gain de 37 tonnes l’année du changement.

Dans un deuxième temps, l’entreprise s’est concentrée sur la teneur du PET recyclé, dit « rPET », de ses bouteilles. Actuellement, celles de Rosport Viva, Rosport Blue et Rosport mat sont constituées de 50% de rPET. Les bouteilles de Rosport Classic sont quant à elles, composées de 25% de rPET et de 75% de Bio PET, un PET issu de la canne à sucre.

Pour 2020, tous les efforts seront entrepris afin que les bouteilles en PET soient toutes composées de 100% de PET recyclé. Dans le respect du principe de l’économie circulaire, l’entreprise a signé en 2014, un accord avec Valorlux et Plastipak LuxPET. Cet accord garantit que les bouteilles PET Sources Rosport collectées, sont réinjectées, après leur utilisation, dans le circuit de recyclage, afin de redevenir entre autre une nouvelle bouteille en PET. C’est également dans cette optique que Sources Rosport a décidé de ne pas exporter ses produits, afin de pouvoir travailler dans un système de circuit fermé, et ce dans l’espoir que chacune de ses bouteilles PET lui revienne, et puisse être revalorisée à l’infini.

Un article de Sources Rosport Partenaire Infogreen
Photos : Sources Rosport

Une nouvelle filière pour Auchan
Une nouvelle filière pour Auchan

Après la création de sa première filière avec les Moulins de Kleinbettingen en 2018, Auchan, porteur du « Bon, sain et local », poursuit sa lutte pour la protection de l’environnement. Cela passe notamment par le développement de chaînes de production responsables et le partenariat étroit avec les partenaires locaux. Ainsi, Auchan entend également contribuer à faire évoluer durablement le comportement des consommateurs.

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Depuis quelques semaines, vous pouvez retrouver dans les rayons d’Auchan les produits du label Naturschutz Fleesch, une coopérative de 17 éleveurs de bovins pour qui le bien-être animal et l’environnement sont la priorité.

Les veaux grandissent au côté de leur mère jusqu’à huit mois dans des champs à très faible densité d’animaux. Ces derniers ont une alimentation composée exclusivement d’herbe. Cela signifie plus de qualité de vie et moins de gaz à effet de serre.

Aussi, chaque éleveur est disposé à se conformer à des contrôles réguliers et stricts de la part du Ministère de l’environnement, du climat et du développement durable.

Afin de garantir le respect de l’animal et une qualité du produit final, les pâturages se trouvent dans des zones protégées et aucun fertilisant ni herbicide n’est utilisé, Ainsi la faune et la flore présentes sur ces prairies sont préservés et les animaux peuvent circuler librement à travers les prairies, ce qui profite à la qualité de la viande.

Aucune machine agricole n’est utilisée, le fauchage n’a lieu qu’à la mi-juin afin d’offrir protection et abri aux espèces animales sauvages.

Au niveau de la traçabilité des produits, le nom de l’éleveur est inscrit sur chaque colis. Ainsi le consommateur est informé de l’origine de sa nourriture. Chaque bovin né et grandi au Luxembourg et est abattu à l’Abattoir Ettelbruck à un âge élevé.

La production alimentaire locale et de qualité étant la principale préoccupation de l’entreprise, Auchan a pour projet de créer prochainement deux autres filières au Grand-Duché de Luxembourg.

Auchan, partenaire Infogreen

D'une bière, deux goûts
D’une bière, deux goûts

Avec True Brew Trade, Patrick de Goede a délibérément opté pour la diffusion de brassins artisanaux et bio. Amateur de bières saines et de qualité, engagé pour le développement durable et la consommation responsable, il unit ses passions pour proposer des breuvages rares au marché local.

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Patrick de Goede a des racines néerlandaises et un ancrage luxembourgeois de naissance. De ses études en Angleterre, il gardait aussi des souvenirs de découvertes brassicoles. Dès lors, quand il a eu besoin de se réorienter professionnellement, il est passé de la voiture à la bière. « Je cherchais également une voie engagée, en faveur du développement durable, de la consommation responsable. Le Luxembourg était assez monoculturel en matière de goût pour les bières. Alors j’ai choisi de faire découvrir la diversité des productions, de petites brasseries, artisanales exclusivement et bio majoritairement ».

True Brew Trade Sàrl est née en 2014. Pour garantir ses produits, elle a obtenu le label LU-BIO-04 en novembre 2016. Pour se développer, pas de boutique physique, ni même de boutique en ligne pour la vente, mais un site de présentation et de contact, www.tbt.lu, des réseaux et surtout un homme-orchestre qui, avec sa camionnette, son diable et ses caisses de boissons en importation directe, s’en va mettre sa passion dans des dégustations ciblées et la promotion des bières dont il goûte le potentiel.

Contact direct et découvertes

La vente s’appuie sur le B2B, cadeaux d’affaires, catering de réceptions et autres – il aimerait fournir davantage de restaurants, mais entre les contrats qui les lient aux brasseries traditionnelles et le goût des accords qui misent sur les vins, les marges sont étroites. Pour les particuliers, Patrick de Goede privilégie le contact direct, sur rendez-vous via ses pages par exemple : il fait alors la démarche, fait découvrir, échange ses idées et ses partis-pris, et prend les commandes, pour une fête de famille ou entre amis, un repas de noces, des festivités associatives locales… La vente au détail existe aussi, via des enseignes de distribution et des boutiques bio.

Patrick de Goede aime aller à la rencontre des brasseurs, visiter leurs petites installations, goûter sur place, ce qui renforce la qualité des échanges lors de dégustations avec les clients potentiels de True Brew Trade, souvent importateur exclusif de marques inédites au Luxembourg. Car en parler avec passion et en boire avec modération, cela peut devenir tout un art, pour les zythologues avertis comme pour les amateurs curieux.

Envie de découvrir d’autres rivages brassicoles ? Une pale ale du Yorkshire (Samuel Smith), une IPA de Bavière (Riedenburger), une Austrian Amber Ale autrichienne pleine de qualité et d’humour (AAA de Gusswerk) ? Désireux de goûter à un savoir-faire innovant, artisanal, issu d’un circuit court local, mettant les ingrédients bio et donc sains (houblon, malt, orge, amidon, eau pure…) en avant ? True Brew Trade peut sans doute apporter sa bière à l’édifice. A votre (bonne) santé !

Alain Ducat
Photos : Fanny Krackenberger
Photos : Fanny Krackenberger
True Brew Trade, partenaire Infogreen>True Brew Trade, partenaire Infogreen

Delhaize : faire (encore) mieux
Delhaize : faire (encore) mieux

Xavier Piesvaux, CEO de Delhaize, a annoncé en 2019 le lancement d’un programme d’actions ambitieux, The Lion’s footprint, qu’il compte mener sur tous les fronts pour réduire l’empreinte écologique de la société. Avec l’aide de l’ensemble de ses collaborateurs et de ses affiliés, Xavier Piesvaux s’engage à relever le défi pour faire de Delhaize le premier retailer européen à neutraliser son empreinte écologique.

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Le plastique est partout dans vos rayons. Comment vous engagez-vous à diminuer sa consommation dans vos magasins ?

L’objectif de l’entreprise est de construire un plan pour atteindre la neutralité plastique car nous sommes conscients que nous faisons également partie du problème. Ensemble avec l’équipe dédiée au développement durable, nous faisons en sorte d’y apporter une solution concrète. Pour cela, nous avons mis sur pied un plan que nous souhaitons ambitieux, évolutif et très concret.

Delhaize a été la 1re enseigne de la grande distribution à supprimer il y a 10 ans les sacs à usage unique aux caisses. Nous étions également les premiers à proposer des sacs réutilisables en coton fairtrade dans les rayons fruits et légumes comme alternative aux sacs en papier depuis 2018.

Quels sont vos objectifs pour les 5 prochaines années ?

Nous nous sommes fixé 5 ambitions fortes : bannir les produits en plastique à usage unique de nos magasins pour 2020 (un an avant la date prévue par le projet de directive européenne), supprimer les sacs en plastique servant à emballer les produits en vrac ou disponibles aux caisses des supermarchés, utiliser des emballages rPET pour 50 % de nos emballages de boissons, adopter des matériaux réutilisables ou recyclables pour tous nos emballages et enfin réduire le plastique de 25 % d’ici 2025.

Gardez-vous au centre de votre stratégie l’ADN de Delhaize dans cette transition écologique ?

Du petit épicier de quartier, Delhaize est devenu un acteur important de l’alimentation ayant à cœur de garder son ambition première : rendre accessible une alimentation de qualité à ses clients.

Avec le lancement de ce programme pour améliorer et garantir le futur de notre planète, nous continuons ainsi de défendre un modèle d’alimentation équilibrée, durable et accessible à tous, ce qui était cher à Jules Delhaize, le fondateur de l’enseigne, influençant ainsi positivement et quotidiennement la vie de nos concitoyens.

Assez parlé théorie et objectifs, qu’en est-il concrètement ? Quelles actions avez-vous déjà réalisées au sein de vos magasins ?

Nous avons déjà économisé plus de 2 224 tonnes de plastique, réduit notre consommation de CO2 de plus de 420 tonnes et 2 905 tonnes de nourriture ont été gaspillées en moins.

Nous avons entrepris plus d’une quarantaine d’actions depuis le lancement du Lion’s Footprint. Par exemple, jusqu’il y a peu, notre Gouda était présenté dans un emballage en plastique épais.

Aujourd’hui, tout a changé ! Nous avons troqué ce dernier contre un simple sachet souple et plus éco. Du coup, beaucoup moins de plastique, tout en restant aussi savoureux.

Du côté de nos fruits et légumes, nous tentons de proposer un maximum de produits en vrac. Malheureusement, il n’est pas possible de proposer du vrac dans tous les magasins, et de plus, certains clients préfèrent acheter leurs fruits emballés par 6. C’est pourquoi nos pommes Granny Smith ont, depuis quelques mois, changé de packaging. Nous avons décidé de proposer ces pommes dans un emballage en carton. Résultat ? 58 tonnes de plastique en moins par an !

Comme vous l’aurez compris, Delhaize veut faire mieux. Mieux pour l’environnement. Mieux pour notre avenir. Parce que ce que nous faisons aujourd’hui, prendra toute son importance demain ! N’oubliez pas que c’est ensemble, pas à pas, que nous arriverons à réduire notre empreinte écologique.

Pour suivre les démarches et engagements de Delhaize, rendez-vous sur https://www.delhaize.lu/fr/the-lion...

Article de notre partenaire Delhaize

Une alimentation responsable à bord
Une alimentation responsable à bord

LuxairGroup agit sur plusieurs axes pour privilégier l’alimentation responsable et réduire son impact environnemental. Made in Luxembourg pour les repas servis à bord, contenants recyclables, politique ant-gaspi, etc, tout cela s’invite à bord des avions de la compagnie luxembourgeoise.

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De façon globale, LuxairGroup souhaite activement réduire son impact environnemental. Chez LuxairGroup, se montrer responsable envers l’environnement est un engagement sincère, toutes les actions en cours sont le fruit d’une mûre réflexion, dans laquelle la compagnie tente d’inclure le plus d’acteurs possibles.

Cela passe par une flotte récente, au plus proche des dernières normes écologiques. Le service à bord faisant partie des éléments de qualité remarqués et bien appréciés par les utilisateurs de la compagnie, cela se niche aussi dans les détails de la restauration proposée sur les vols.

Made in Luxembourg

Pour atteindre une production et une consommation alimentaire vertueuse et durable, le mode d’action LuxairServices repose sur plusieurs axes. L’utilisation privilégiée du Made in Luxembourg permet de travailler avec des produits frais et variés, tout en encourageant la biodiversité de notre région et en soutenant les producteurs locaux.

Quelques exemples ? La farine utilisée provient des moulins de Kleinbettingen, la viande de Cobolux, le lait de Luxlait, l’eau des sources Rosport… Pour LuxairServices, s’entourer essentiellement de prestataires locaux permet de garantir une qualité irréprochable et de faire des économies d’énergie ; les produits n’ont pas besoin de circuler à travers le monde avant d’arriver dans les cuisines de LuxairServices Catering.

Pour les repas de la classe affaires, où l’on retrouve de la vaisselle en porcelaine Villeroy & Boch, trois cycles de menus sont proposés : un menu printemps, un menu été et un menu hiver. Ces derniers ont été élaborés par les équipes LuxairServices Catering en collaboration avec la société MyRoots, fondée par le chef étoilé René Matthieu et le chef Mario Willems, dans le respect des produits de saison pour offrir fraîcheur et nutriments tout en limitant l’impact environnemental.

Service compris

LuxairServices a également repensé son service à bord dans une logique plus responsable. Ainsi, les mugs sont en carton certifié FSC (matériaux issus de forêts gérées durablement) ; sur les lignes, les couverts jetables sont maintenant remplacés par des couverts réutilisables en inox. D’ici le mois de juin 2020 ,des gobelets en plastique rPET (recyclé et recyclable) viendront s’ajouter aux plateaux repas, les actuels stirrers en plastique seront remplacés par des « touillettes » en bois, les bols à salade par des contenants en carton recyclable avec couvercle en rPET, les films plastiques par des emballages en papier. Le tri des éléments recyclables est déjà fait à bord, ces déchets sont ensuite traités par des sociétés de recyclage spécialisées, LuxairServices s’est engagé dans les prochains mois à poursuivre ses efforts en vue d’aboutir à un modèle de gestion des déchets optimal.

L’attention se porte aussi sur la lutte contre le gaspillage alimentaire. LuxairServices tente de produire exactement la consommation nécessaire à chaque vol, et les produits d’alimentation non consommés et non chargés à bord sont notamment redistribués à Caritas Luxembourg.

Enfin, dans une politique de revalorisation des déchets, la compagnie élimine les matières organiques, comme les épluchures, via une station de biométhanisation.

LuxairGroup annonce que d’autres projets vont encore voir le jour. Toujours dans le même esprit : installer une politique de développement durable, en ligne avec les préoccupations de notre temps.

Un article / Photos de LuxairGroup partenaire Infogreen

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La valeur ajoutée de l'eau du robinet
La valeur ajoutée de l’eau du robinet

Une bouteille portable qui transforme l’eau de distribution en eau enrichie en hydrogène. C’est un des produits mis en avant par Octar Technologies.

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Transformer l’eau du robinet en une eau parfaitement potable et, mieux, enrichie en hydrogène, qui a la réputation d’apporter de grands avantages pour la santé humaine. C’est une des possibilités qu’offre Octar Technologies.

Octar Technologies est une start-up luxembourgeoise créée en 2017 dans le but de créer des produits technologiques et innovants en matière de logiciel et de matériel IT. La société s’est d’abord fait connaître avec le développement de cartes de visite multimédia, vidéos interactives, applications et systèmes avancés pour l’entreprise.

Elle a prolongé avec la production et la vente de produits pour la purification de l’air et de l’eau, des purificateurs très évolués et hautement technologiques, qui peuvent par exemple être pilotés via des applications pour smartphone et des systèmes wi-fi.

Une solution portable

Octar Technologies s’est rapidement positionnée en leader dans les secteurs de la purification de l’air et de l’eau. Toujours à la recherche de ce qui pourrait être un bon produit pour tout le monde, elle propose, entre autres, un système, RO WATER DISPENSER, qui permet de traiter 6 litres d’eau du robinet en eau renforcée en hydrogène, et générer de l’eau froide bien sûr, mais aussi chaude, voire bouillante.

La quête d’Octar Technologies l’a aussi menée vers une solution portable. C’est par exemple HYDRO50, une bouteille de 500 ml, qui reprend le principe de la création d’eau avec davantage d’hydrogène, au départ de l’eau de distribution courante. Utile pour les vacances ou pour le travail… L’eau hydrogénée ainsi produite crée un potentiel négatif, fabrique une eau alcaline (pH entre 7,35 et 8,5), riche en oligo-éléments, potassium, calcium, magnésium, zinc, etc.

En outre, la bouteille (un matériau ne contenant pas de plastifiants) résiste à l’usure du temps, à l’hydrolyse, aux hautes températures. Solide, elle est aussi facile à nettoyer et fonctionne sur pile lithium, longue durée.

Octar Technologies partenaire Infogreen

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Quand l'entreprise s'engage
Quand l’entreprise s’engage

ALD Luxembourg a signé le manifeste Zero Single Use Plastic en octobre dernier. Pourquoi ? Comment ? Et concrètement, on fait quoi ?

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ALD Luxembourg, spécialisée dans le leasing automobile, a signé en octobre dernier le manifeste Zero Single Use Plastic, un engagement proposé aux entreprises et organisations du pays, sous la houlette d’IMS Luxembourg.

Pourquoi ?

C’est simple : ALD partage l’analyse que l’emploi, souvent abusif, de plastique à usage unique était devenu un problème de santé publique majeur, portant atteinte grave à la biodiversité, étant une contribution notable au réchauffement climatique et une source de déchets indésirables.

« Nous faisons face à un phénomène multiforme sans précédent », résume le management d’ALD.

Comment ?

En signant le manifeste, ALD s’est engagée. Et là aussi c’est simple sur le fond : l’entreprise s’engage à éradiquer tout produit en plastique à usage unique de l’approvisionnement au sein de l’entreprise.

Qu’est-ce qui est banni ?

  • les gobelets en plastique,
  • les assiettes en plastique,
  • les couverts en plastique,
  • les pailles en plastique,
  • les bâtonnets mélangeurs non réutilisables,
  • les récipients alimentaires non réutilisables,
  • les bouteilles en plastique,
  • les sachets plastiques non réutilisables,
  • les paquets et emballages de chips et sucreries,
  • les ballons baudruche et leurs tiges
  • les lingettes contenant du plastique

Concrètement ?

Concrètement, les collaborateurs confrontés aux achats réguliers (réception, marketing, aménagements, RH…) ou ponctuels (events, catering…) se conforment à cet engagement en informant les fournisseurs de cette résolution d’entreprise et veillent à diffuser cette bonne pratique à leurs parties prenantes.

ALD Automotive incite également l’ensemble des collaborateurs, pour leurs achats privés (alimentaires en particulier) à appliquer cette disposition, afin de limiter la production par ALD Automotive de déchets de ce type.

Un article de ALD Automotive Luxembourg partenaire Infogreen

Plus d'un tour dans son eco-bag
Plus d’un tour dans son eco-bag

S’il a été l’un des premiers à saisir l’importance du cadeau publicitaire dans les relations d’affaires au Luxembourg, Franco Riti (Ritilux) a aussi rapidement intégré les besoins en produits verts ou éthiques.

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Fondée par Franco Riti en 1978, Ritilux S.A. s’est rapidement imposée comme spécialiste du cadeau d’affaires et de la publicité par l’objet au Luxembourg. Ainsi, Ritilux a accompagné le développement de la place financière et de l’économie de services, et l’entreprise s’appuie aujourd’hui encore sur une clientèle locale et internationale fidèle, en quête de l’objet original et fonctionnel qui fait la différence.

S’il a incontestablement été l’un des premiers, sur le marché local, à saisir l’importance du cadeau publicitaire dans les relations d’affaires, il a aussi rapidement cherché une diversification et une originalité des produits proposés à une clientèle exigeante et sensible aux tendances.

Commerce équitable…

La mouvance « commerce équitable » s’est imposée naturellement et un catalogue « Fairtrade » lui est dédié.
https://www.flipsnack.com/9FA75F58B...
https://issuu.com/objetpub/docs/cg_...

... eco-bags et compagnie

Du sac shopping en jute, en coton biologique, Fairtrade, PET … au stylo bille écologique et biodégradable, au blocs notes biodégradable et écologique notre gamme vous ravira surtout par la qualité des produits proposés ainsi que le fait d’acheter en faveur développement durable.

« Pensez environnement ! », invite le site de Ritilux, qui propose plusieurs catalogues thématiques, dont un entièrement dédié aux Eco-Bags et autres sacs multiusages, réutilisables et customisés.

https://ritilux.lu/fr/file/810/fe84...
https://ritilux.lu/fr/file/409/26eb...
http://thedigitalcatalogue.pfconcep...

Mais, à bien y regarder, les objets « verts », écologiques, recyclés, bio ou équitables sont un peu partout dans l’assortiment. C’est un choix à opérer, et il ne manque jamais de choix chez Ritilux.

N’hésitez pas à nous consulter pour toute demande de produits éco, bio de cadeaux d’affaires et d’entreprise.

Article de Ritilux, partenaire Infogreen

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