IA et durabilité : le Luxembourg trace la voie d'une innovation responsable

IA et durabilité : le Luxembourg trace la voie d’une innovation responsable

L’intelligence artificielle redéfinit nos usages, du calcul haute performance à l’optimisation énergétique. Ce dossier explore comment le Luxembourg, acteur clé de cette révolution, conjugue innovation, éthique et durabilité pour bâtir un avenir technologique responsable et inclusif.

L’intelligence artificielle (IA) est au cœur des mutations technologiques et sociétales. Qu’elle soit appliquée à l’énergie, à la recherche, à l’ingénierie ou à l’éducation, elle promet des avancées majeures, mais soulève aussi des questions éthiques et environnementales. Le Luxembourg, conscient de ces enjeux, fait le pari d’une IA au service du progrès durable, avec une approche résolument responsable.

Un écosystème national structuré pour l’IA

Avec l’AI Factory et le supercalculateur MeluXina-AI, le Grand-Duché s’inscrit dans une stratégie européenne ambitieuse. Ces infrastructures de pointe permettent aux entreprises et aux chercheurs d’exploiter l’IA pour répondre aux défis actuels, qu’ils concernent la transition énergétique, la gestion des ressources ou la cybersécurité. Soutenu par Luxinnovation et d’autres acteurs nationaux, cet écosystème vise à accélérer l’innovation tout en encadrant son développement.

L’IA, clé d’une transition énergétique efficace

Le secteur de l’énergie est l’un des premiers à bénéficier des technologies d’IA. L’optimisation des flux électriques, la gestion des pics de consommation et l’intégration des énergies renouvelables sont rendues plus efficaces grâce aux algorithmes avancés. L’IA facilite aussi l’automatisation des bâtiments, réduisant leur empreinte carbone grâce à des systèmes intelligents de chauffage et de ventilation. Ces innovations, déjà en place dans certains pays, pourraient devenir un levier essentiel de la transition énergétique luxembourgeoise.

Éthique et régulation : une IA centrée sur l’humain

Mais l’IA ne saurait être une simple course à la performance. L’Europe, avec l’AI Act, impose une régulation stricte pour garantir des pratiques transparentes et respectueuses des droits fondamentaux. Au Luxembourg, la CNPD veille à encadrer les usages de l’IA, notamment sur la protection des données et la lutte contre les biais algorithmiques. Cette vigilance est cruciale alors que l’IA générative s’impose de plus en plus dans les entreprises et les services publics.

Techno-lucidité : adopter l’IA avec discernement

Face à cette révolution, une approche équilibrée s’impose. IMS Luxembourg promeut la « techno-lucidité », un concept qui encourage une adoption réfléchie de l’IA, tenant compte des risques sociaux et environnementaux. Les entreprises luxembourgeoises sont appelées à former leurs collaborateurs et à anticiper les mutations du travail, afin que la transition numérique ne se fasse pas au détriment des individus.

Vers une IA inclusive et durable

Le Luxembourg, en signant la déclaration pour une intelligence artificielle inclusive et durable, affirme son engagement en faveur d’une technologie responsable. De la recherche en biologie computationnelle aux avancées dans l’urbanisme et la finance, les initiatives locales démontrent que l’IA peut être un moteur de progrès sans renier les impératifs écologiques et sociaux.

Loin d’être une simple tendance, l’intelligence artificielle est un levier de transformation qui redéfinit notre rapport au monde. L’enjeu pour le Luxembourg n’est pas seulement d’innover, mais de le faire avec responsabilité. Ce dossier illustre comment le pays trace la voie d’une IA au service de tous, conjuguant excellence technologique et engagement durable.

Par ChatGPT


Prompt de la rédaction  : Bonjour ChatGPT, je te propose de te mettre dans la peau d’un rédacteur d’infogreen.lu. Nous avons préparé un dossier sur les technologies et l’intelligence artificielle, en particulier dans le contexte luxembourgeois et sous l’angle de la durabilité (écologique et sociétale). Voici, dans un fichier Word, tous les articles de ce dossier. Peux-tu stp écrire un éditorial pour ce dossier ? J’aurai besoin d’un titre de max 75 caractères, espaces compris, et d’un texte de maximum 3.500 signes, espaces compris.


IAïe aïe aïe !

Pour la première fois dans l’histoire des Dossiers du mois d’infogreen.lu, la rédaction vous propose un double édito. Notre « nouvelle recrue » s’est ainsi prêtée à l’exercice, avec un bon coup de main de l’équipe pour les sources d’inspiration et le prompt.

Et franchement, ça fait peur !

À l’heure actuelle, ignorer le potentiel de l’intelligence artificielle n’est plus une option, et encore moins pour un média. Si de prime abord, nous identifions aisément les textes que nous recevons qui ont été écrits par une intelligence artificielle, dans certains cas, le résultat peut être bluffant.

Dans le cadre de ce dossier, nous avons tenté plusieurs approches, en nous concentrant sur ChatGPT Plus (version payante). Il va de soi qu’aucun membre de l’équipe ne souhaite être remplacé par un algorithme, mais parcourir les manières dont l’IA peut alléger certaines tâches quotidiennes semblait pertinent. Lui demander de générer un visuel pour ce dossier et pour « son » édito, faisait partie des exercices que nous avons souhaité tenter. Je ne sais pas vous, mais nous ne sommes pas convaincus par l’image du Luxembourg de demain…

To use or no to use…

En toute transparence, l’IA fait déjà partie du quotidien de la rédaction. Nous utilisons en effet un logiciel de transcription d’interview qui nous fait gagner un temps considérable, et dont la précision est assurée grâce au machine learning. Pour certains articles, nous avons poussé le curseur plus loin, en demandant à ChatGPT de faire un premier tri dans les informations recueillies, voire de générer une ébauche de texte. Nous lui avons demandé de traduire pour nous certains textes en anglais, de les résumer ou de les compiler avec d’autres sources. Dans la plupart des cas, le résultat était pertinent. Dans tous les cas, repasser derrière lui était nécessaire, des incohérences se glissant ça et là. Et heureusement !

In fine, ChatGPT nous a fait gagner des heures de travail. Et très honnêtement, pour une petite équipe de trois rédacteurs, ce n’est pas de refus ! Mais la réflexion ne peut évidemment pas s’arrêter là…

Du temps gagné, de l’énergie consommée

Infogreen.lu, en tant que média spécialisé dans le développement durable, ne peut pas recourir systématiquement à l’IA sans passer par une réflexion plus poussée. Il suffit de s’intéresser à l’imposant projet de MeluXina AI pour réaliser les investissements que cette évolution technologique requiert. ChatGPT l’explique lui-même (sans donner de chiffres !), pour fonctionner, il a besoin de serveurs de haute performance situés dans des centres de données, qui consomment une grande quantité d’énergie (alimentation, refroidissement). Chaque requête le mène à effectuer des calculs complexes – « une seule requête peut consommer quelques wattheures », dépendamment de la complexité et du modèle d’IA utilisé.

En insistant un peu, il accepte de recueillir certains chiffres publiés sur le web :

À sa toute petite échelle, notre rédaction – et plus largement l’équipe de PICTO – réfléchit à une charte d’utilisation de l’intelligence artificielle, qui sera publiée sur nos différents sites. En attendant, retour à la normale, en maintenant l’outil de transcription (un indispensable) et quelques requêtes ponctuelles.

Par Marie-Astrid Heyde
Visuels générés par DALL·E

Extrait du dossier du mois « Évolution techno-logique ? » à découvrir sur infogreen.lu

Article
Publié le mercredi 26 février 2025
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