Les bâtiments peuvent dégrader notre santé
Autant nos maisons et appartements nous offrent un abri douillet pour y passer des moments sympas, autant certaines constructions nous veulent plus de tort que de bien. Partons à la découverte du méconnu SBM, le Syndrome des Bâtiments Malsains.
Le mal-être de certaines personnes peut trouver ses sources de manière plus vicieuse qu’un événement dans une vie ou un virus qui traine. En effet, peu connu par une majorité de la population, des problèmes pourraient provenir de leurs habitations.
Pour détecter ce souci, la vigilance est de rigueur, notamment lorsque plusieurs occupants d’un même bâtiment présentent consécutivement des symptômes non spécifiques et similaires. Si 20 % d’entre-eux présentent ces symptômes deux fois par semaine, on parle alors de Syndrome des Bâtiments Malsains (SBM). Ce mal-être peut se manifester au domicile privé, mais également sur le lieu de travail, par des maux de tête, des soucis respiratoires, des irritations de la peau ou encore des sensations de stress et de fatigue.
Ce syndrome est le résultat d’une combinaison de facteurs qui influent sur la qualité de l’air, favorisant le syndrome dans un bâtiment. Les spécialistes observent deux types de facteurs bien distincts :
- Les facteurs physiques : une température inadéquate (sup. à 22°C ou inf. à 17°C), une hygrométrie inférieure à 30% ou supérieure à 65 %, une mauvaise ventilation (ne permettant pas un renouvellement d’air supérieur à 10 L/s) ou encore une mauvaise climatisation.
- Les facteurs chimiques : Les composés organiques volatils (COV), la poussière, le pollen, la FTE (fumée de tabac environnementale), le monoxyde de carbone et dioxyde de carbone, les produits d’entretien rejetant des particules fines, etc.
Ce mal-être est loin d’être un fait isolé puisqu’aujourd’hui, selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé, 30% des bâtiments neufs ou rénovés montrent des signes de SBM !
Rien d’anodin donc, d’autant plus que ce syndrome a logiquement une forte conséquence sur la baisse de productivité d’un employé, pouvant aller jusqu’à 15%. Et pour cause, une qualité de l’air intérieur pauvre influence nos capacités cognitives et de concentration.
Des solutions existent
Pour contrer ce phénomène, optez pour un monitoring de qualité d’air intérieur qui apparaîtra comme un grand pas vers les bâtiments de demain. En plus d’avoir un fort impact sur notre santé, notre bien-être et notre productivité, un monitoring efficace de la qualité d’air intérieur permet également de réduire les coûts liés aux dépenses énergétiques et donc de diminuer l’empreinte carbone des bâtiments.
Sensilla a l’ambition d’améliorer vos conditions de travail pour un environnement plus sain et respectueux de ses occupants. Nous proposons notamment un service d’accompagnement à long terme. De la location et l’installation des capteurs jusqu’à l’élaboration d’un plan de remédiation, en passant par la maintenance et l’analyse des données, notre équipe d’experts accompagne toutes les étapes. Cela permet de trouver des solutions durables et d’améliorer les environnements de travail.
Outre les traditionnelles mesures de température, d’humidité relative et de pression de l’air, Sensilla propose également de suivre les concentrations en CO2, les particules fines (PM0.5, PM1.0, PM2.5, PM4.0 et PM10), ainsi que la concentration de composés organiques volatils (COV), de Formaldéhyde et de Radon. Ces polluants à l’origine de maladies respiratoires, cardiaques et pulmonaires, engendrent évidemment une chute de performance dans les environnements de travail ainsi qu’une baisse de la sensation de bien-être.
Dans cette optique et pour faciliter les processus de décisions, nous développons plusieurs d’indicateurs résumant pièce par pièce la qualité d’air générale, le risque de propagation de virus aéroportés tel que la COVID-19 mais aussi le bien-être environnemental.
Infos : www.sensilla.tech
Photos : ©Sensilla
Article tiré du dossier du mois « Lieux de vie 3.0 »