Mettre en pratique les théories de durabilité
SOPREMA aide un architecte à construire sa propre habitation à faible empreinte écologique.
Sur le plan professionnel, la durabilité, un entretien de bonne qualité et l’efficacité énergétique jouent un rôle primordial dans la vie de Timothy Vergauwen, directeur général et architecte de Plan B. Dans sa vie privée également, il attache une grande importance au fait que l’empreinte écologique de toutes ses activités et celles de sa famille soit aussi faible que possible. Sa famille s’agrandissant, ce fut l’occasion idéale de tester en pratique les modèles académiques qu’il promeut professionnellement dans un nouveau projet de construction qui ferait office à la fois d’habitation privée, de laboratoire et de maison témoin. « Avec cette habitation, je veux démontrer que la théorie tient la route en pratique et vérifier si les modèles doivent être adaptés en fonction de l’utilisation. Dans le même temps, je souhaite apporter la preuve tangible qu’organiser sa vie de manière neutre sur le plan climatique ne doit pas nécessairement hypothéquer votre bonheur, votre bien-être ni votre confort », déclare Timothy.
Le projet : trois couches sous un toit plat
Le concept : construire une habitation en forme de trapèze sur un terrain de 6.500 m2, avec un toit plat doté de trois couches d’environ 150 m2 chacune. L’ensemble du gros œuvre est en béton en raison de l’inertie de ce matériau. L’étage souterrain abrite un atelier, un espace de travail et un laboratoire. Du côté sud – côté rue –, une ouverture a été pratiquée à cet étage, créant ainsi une grande cour de 23 m2 qui permet au niveau souterrain de bénéficier de la lumière naturelle. L’espace de vie est situé au rez-de-chaussée, les chambres et leurs sanitaires au premier étage. La lumière y pénètre côté nord. Par ailleurs, seul le côté est a été légèrement perforé afin de permettre au soleil matinal d’y pénétrer. Quasi aucune ouverture n’a été prévue au sud et sud-ouest afin d’éviter le réchauffement en été. La question clé : quel matériau d’isolation répondrait le mieux aux exigences de durabilité ?
Soprema apporte son aide pour trouver des solutions efficaces
« Nous faisons souvent appel à SOPREMA au début d’une étude », raconte Timothy. « Notre collaboration avec eux est excellente depuis des années. Parce qu’ils disposent de produits sérieux et fiables, mais aussi parce que nous pouvons nous reposer sur leurs connaissances et leur savoir-faire. Nous sommes parfois confrontés à des questions très complexes. Dans ce genre de cas, nous préférons tester auprès de SOPREMA la première réponse que nous avons élaborée afin d’évaluer, en fonction de leurs propres connaissances et de leur étude, si notre approche est réalisable, tant sur le plan pratique que financier. Nous pouvons compter sur eux pour réfléchir avec nous à des solutions à la fois techniquement et financièrement solides. »
« En tant que bureau de conseil, il est agréable de pouvoir compter sur le savoir-faire de SOPREMA pour nous aider à trouver des solutions solides à la fois sur le plan financier et technique. » Timothy Vergauwen, directeur général et architecte de Plan B
L’isolation XPS réunit les bonnes propriétés
Lorsque Timothy leur a parlé de sa nouvelle habitation, SOPREMA s’est aussi immédiatement montré enthousiaste à l’idée de participer au projet. « L’isolation est un produit compliqué en termes de durabilité, de circularité et de possibilité de recyclage », explique-t-il. « Les panneaux SOPRA XPS représentent pour moi le meilleur dénominateur commun des propriétés que je recherchais. C’est un matériau durable, robuste, solide, avec de bonnes capacités d’isolation. L’assemblage à rainure et languette facilite son installation. Les panneaux sont de grande taille et faciles à travailler. De plus, ils sont entièrement recyclables et beaucoup plus respectueux de l’environnement que certains autres matériaux d’isolation. » Pour des raisons de commodité, il a décidé d’utiliser SOPRA XPS pour l’isolation de l’ensemble de la structure extérieure.
L’étanchéité bitumeuse protège des eaux souterraines
L’étanchéité et le revêtement de toiture constituaient le deuxième problème à résoudre. Comme le XPS devait également servir d’isolation du sol sous la surface phréatique, une protection supplémentaire était nécessaire. Le choix d’une solution bitumeuse s’est imposé. Cependant, le XPS ne peut être collé à chaud et le collage à froid nécessite des conditions climatiques idéales. « Le traitement du sous-sol s’est avéré être un véritable défi », affirme Timothy. « Mais en soi, ce fut aussi un plaisir de tester et d’utiliser les matériaux d’une manière moins évidente afin de fournir un feedback au fabricant, à savoir SOPREMA. »
La PMMA à 2 composants ne laisse rien au hasard
Finalement, Timothy a opté pour une construction à trois couches. Tout d’abord, un primer adhésif a été appliqué sur le béton. Une couche de Soprarock SBS P3 servant d’étanchéité supplémentaire et de surface adhésive a été collée à chaud par-dessus, tant verticalement qu’horizontalement. Afin que les autres couches puissent bien y adhérer, celle-ci a été prolongée le plus possible contre le mur en béton. On y a ensuite fixé l’isolant SOPRA XPS. Une autre couche de Soprarock SBS P3 a été posée en indépendance par-dessus comme protection contre les flammes. Seuls les joints ont été réalisés délicatement à chaud, à l’écart du XPS. Le Sopralene Optima Garden 4 GF C3 FR a été choisi comme couche de finition en raison de ses propriétés anti-racines. Afin de ne rien laisser au hasard en matière d’étanchéité, les joints ont été collés avec le système YSC – ALSAN 770, une PMMA à deux composants.
Un revêtement de toiture hautement recyclable
On retrouve les mêmes produits pour le revêtement de toiture, mais avec une structure légèrement différente. Le Soprarock SBS P3 a été placé à chaud comme pare-vapeur directement sur la dalle de béton horizontale demi-polie, sans surface pentue. Sur celle-ci s’est ajoutée l’isolation XPS, et par-dessus une couche de finition Sopralene Optima Garden 4 GF C3 FR. « Il est important de considérer l’empreinte écologique d’une habitation, non seulement au moment de sa construction, mais également au cas où elle serait démolie ou désaffectée dans le futur. C’est pourquoi nous avons délibérément opté pour une couche de finition à pose en indépendance », explique Timothy. « Nous évitons ainsi de mélanger les matériaux, qui restent aussi purs que possible. La fixation s’effectue mécaniquement et par le poids sur le toit. » Le toit plat est divisé en trois zones. Une partie de celui-ci sera recouverte de plots et d’une terrasse, une autre d’une structure pour toiture végétalisée pour en faire une toiture à rétention d’eau plantée de sédums. Enfin, une zone est prévue pour l’installation de panneaux photovoltaïques dotés d’un cadre adapté, qui seront posés directement sur la toiture verte.
Un concept global durable, économe en énergie et autosuffisant
Il va sans dire que les matériaux de SOPREMA remplissent leur rôle dans le cadre d’un concept global. La famille de Timothy Vergauwen souhaite utiliser une pompe à chaleur géothermique associée à un réservoir tampon de 1 000 litres pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. La forte inertie de l’eau est destinée à servir de source de chaleur permanente et à assurer à la fois l’émission et la captation de chaleur. Ainsi, la famille nombreuse de huit personnes pourra bénéficier d’un grand confort tout en consommant peu d’énergie. Le nombre de panneaux photovoltaïques est calculé pour une couverture de 95 %, avec possibilité de rectification. « Nous espérons pouvoir être totalement autonomes dans les trois ans à venir », déclare Timothy. « Et cela ne s’arrête d’ailleurs pas là. Nous souhaitons également organiser des ateliers dans notre nouvelle maison, sur des thèmes tels que la slow food, le zéro déchet, les produits faits maison et les cultures de fermentation. Apprendre aux gens à prendre en charge eux-mêmes leurs produits et leurs propres besoins alimentaires sans dépendre de l’industrie. Ainsi, la boucle sera bouclée. »
Pour plus d’informations : https://www.soprema.be/fr/article/reference/soprema-aide-un-architecte-a-construire-sa-propre-habitation-a-faible-empreinte-ecologique
Communiqué de SOPREMA